Libreville, 29 janvier (GABONEWS) - L’exposition de l’Union Africaine (UA) et de la Commission économique des Nations- Unies pour l’Afrique (CEA) sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), qui se tient dès ce vendredi à Addis-abeba (Ethiopie), devrait mettre en exergue l’apport grandissant de ces technologies numériques dans les secteurs scientifique, économique et culturel africains.
SUPPORTS DE L’INTEGRATION AFRICAINE
Quelques jours avant le 22ème sommet de l’UA qui se tiendra du 30 janvier au 2 février à Addis-Abéba (Ethiopie), sous le thème: «Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement », le numérique sera à l’honneur dans la capitale éthiopienne.
cette exposition, de manière anticipative mettra en exergue les potentialités des TIC, notamment l’accès, l’acquisition, la création et l’exploitation de nouvelles connaissances, susceptibles d’alimenter un réel « marché du savoir ».
En ce sens, sur le continent africain, le rôle des TIC dans le processus économique et social offre des possibilités étendues. En effet, de l’avis des experts, les TIC devraient renforcer l'intégration africaine tant en terme d'infrastructures qu’au niveau du challenge culturel et économique. En raison de leurs influences et de leurs interactions, elles impulseraient un réel développement social, économique et politique.
Dès lors, l’on comprend aisément la place de choix qu’elles occupent dans les stratégies mises en place par les institutions internationales, l’UA en tête. Elles s’insèrent pleinement dans la réalisation des prérogatives de l'UA certes, mais encore dans celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et plus précisément, ses Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
CONVERGENCE NUMERIQUE ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Pour l’UA, l’exploitation des TIC doit « mobiliser des efforts de grande envergure pour renforcer les capacités d'absorption des connaissances, des compétences et de la technologie ».
L’Institution continentale souhaite par ailleurs mettre en place un environnement propice à l'innovation, à la recherche et aux investissements technologiques.
Toutefois, ces objectifs ne sauraient se concrétiser sans infrastructures numériques africaines opérationnelles, aptes à répondre, au mieux, aux attentes économique, mais aussi socio-éducative du continent.
Sur ce dernier point, nul besoin de démontrer leur apport dans la rupture des barrières traditionnelles: d’espace, de temps et le gain financier. A ce titre, le « rêve » d’établissements scolaires interconnectés, ouverts aux populations les moins nanties devient progressivement réalité.
Sur ce versant, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), continue d’œuvrer, via le projet E-Africa, à la transformation d’ici à 2015 d’e-école secondaires au sein de la kyrielle des pays associés.
Réceptif aux potentialités de ces TIC, le secrétariat du NEPAD, accueillait en novembre en 2009, en Afrique du Sud, la 8ème promotion de jeunes journalistes africains, cela à la faveur d’un stage de formation, concomitamment organisé par le Parlement Panafricain et la coopération Allemande (GTZ), portant notamment sur la commission Cyber Afrique et du Projet Science et Technologie de l’Institution.
Fort de cette dynamique des TIC en Afrique, l’UA note que « la convergence numérique, les télécommunications, l'informatique et les médias en ligne ont provoqué une vague sans précédent d'innovations et de synergies en matière de technologie, de services et d’entrepreneuriat ».
IMPULSION GABONAISE
Au Gabon, les portails réservés à la presse en ligne ne cessent de se multiplier. Dans ce vaste mouvement, l’on peut noter, en novembre 2009, le lancement du site internet de la Radio Télédiffusion Gabonaise (RTG), qui à pour prérogatives notamment d’offrir au public, un nouveau mode de consommation de l’information. Surfant sur la même vague, l’agence de presse en ligne, GABONEWS, s’enorgueillissait de son nouveau site internet, plus dynamique et plus interactif.
Ces exemples témoignent bien de l’importance qu’ont accordée les autorités gabonaises aux TIC. Lors de la dernière présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat, leur avait ainsi fait une place de choix dans son projet de société.
Aussi, la nomination au dernier trimestre 2009 de Cheick Modibo Diarra, patron de Microsoft Afrique, au poste de Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, devait-elle contribuer à une intégration plus large des TIC au Gabon.
Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat, résolu à faire du Gabon le fer de lance africain en matière de nouvelles technologies, recevait des entrepreneurs sud coréens du Groupe Samsung, afin, d’explorer des pistes d’investissements, entre autres, dans les domaines des télécommunications et de l’informatique.
Evènement d’importance, à la mi-février, se tiendra à Libreville le premier salon dédié à l’économie numérique, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.
Ainsi, conscients des multiples potentialités des TIC, le Gabon, n’entend donc pas rester en marge des avancées en la matière.
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
très bpn travail.
RépondreSupprimerHsain de Rabat