Libreville, 19 février (GABONEWS) - Les jeunes Librevillois ont confirmé jeudi et ce vendredi, troisième jour du Salon de l'Economie numérique, l'intérêt qu'ils portent à ce grand rendez-vous des Technologies de l'information et de la Communication (TIC) au Gabon, en s'illustrant par leur affluence et leur curiosité tout azimut, a constaté GABONEWS.
Parés de tee-shirts à l'effigie du Salon, arpentant ça et là les couloirs du hall des expositions, ils sont nombreux les étudiants et tous les férus de ces outils à venir s'informer sur les produits, les activités ou les services mis en exergue par les exposants.
« C'est vraiment une initiative qui cadre avec mes attentes. J'ai beaucoup de plaisir à visiter et à connaitre les activités des entreprises présentes », a indiqué Joe Gaël, passionné du multimédia.
Dans la matinée du jeudi, à l'auditorium de la Cité de la démocratie, qui accueillait la première des Conférences programmées pour l'évènement, étudiants en informatique, élèves ou jeunes férus de nouvelles technologies, avaient encore répondu présent.
Aussi, ils n’ont pas manqué de vivifier leur présence, aussi bien par l'attention qu'ils ont accordé au panel d'experts, que par la multiplicité, voire la "pertinence" de leurs questions. Leurs interrogations axées sur l'accès à l'outil informatique au Gabon, l'état des lieux de l'Economie numérique sur le plan national, témoignent de l'intérêt qu'ils portent au secteur des TIC.
En après midi, les bras chargés de brochures, stylos et gadgets en tous genre, leur curiosité s'est porté sur les divers stands proposés aux visiteurs. Là aussi, de multiples questions ont alimenté les conversations avec les exposants, visiblement submergés par l'afflux.
En effet, outre l'aspect informationnel et didactique, le Salon numérique semble offrir à la jeunesse des opportunités professionnelles. « Les étudiants en communication sont servis », a commenté un jeune homme. Avec toutes les entreprises qui exposent, ils peuvent trouver du travail comme la blague".
A l'image des autres stands, celui de l'Agence de presse GABONEWS, situé au centre du hall des expositions est pris d'assaut par une kyrielle d'apprenants, à la recherche notamment des stages de formation et de partenariats susceptibles de sous tendre leurs projets universitaires.
Hier, à l'ouverture de ce tout premier salon du genre sur le plan national, les étudiants en grande majorité, faisaient déjà bonne figure parmi le public
Le salon de l'économie numérique s'est ouvert mercredi à Libreville. Il se clôturera samedi.
Source : Gabonews
dimanche 21 février 2010
mercredi 17 février 2010
Ouverture du premier salon sur l’économie numérique au Gabon

Ce salon dénommé Gabon numérique 2010, enregistre la présence des plusieurs opérateurs dans les domaines des télécommunications, du multimédia et des fournisseurs d’accès à internet.
Le ministre du Budget, Blaise Louembé dont le département est parmi les organisateurs de la manifestation a dit l’importance pour son ministère de l’usage intense des nouvelles technologies de l’information et de la communication. ‘’Pour que l’administration gabonaise rende aux usagers un service de qualité tel que l’exige le programme de société du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
Selon lui, la reforme de l’Etat passe nécessairement par la mise à disposition des administrations des procédures simples, transparentes, fiables d’une part, et des instruments de travail performants, interconnectés et dénudés de pesanteur d’autre part, précisant que le gouvernement a entrepris un certain nombre d’actions dans ce sens..
Parlant de ces reformes qui font appel à l’économie numérique, Blaise Louembé a cité notamment l’audit de la fonction publique qui va se terminer par un déploiement des centres informatisés de gestion des ressources humaines dans les ministères ; la mise en place progressive de la reforme administrative et la reforme budgétaire avec l’adoption du budget par objectif de programme.
Le ministre du budget, convaincu que tous ces chantiers, au-delà de la réduction des charges de l’Etat, permettront la maîtrise et l’optimisation des ressources humaines, l’harmonisation des standards des applications électroniques et des contenus utilisés par chaque administration, a noté que la présent rencontre constitue une occasion rêvée pour les techniciens d’échanger sur les derniers développements technologiques et un espoir pour les dirigeants de plus en plus exigeants de voir se développer et implémenter des nouveaux logiciels et progiciels.
‘’A l’occasion de la 14ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur ‘’ les technologies de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement’’, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait clairement relevé l’importance de l’économie numérique pour nos société en déclarant que la lueur signalant l’avènement de notre continent pourrait venir des technologies de l’information et de la communication qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doit relever l’Afrique pour sortir de l’ornière’’, a rappelé le ministre de la communication, de la poste et de l’économie numérique, Laure Olga Gondjout.
Mme Gondjout après avoir indiqué que le gouvernement, soucieux d’arrimer le Gabon à la société de l’information et du savoir afin de valoriser le Gabon des services, l’un des trois piliers du Gabon émergent, a adopté une stratégie sectorielle pour la période 2010-2020 s’articulant autour de l’actualisation du cadre réglementaire, du développement de l’infrastructure haut débit, de la numérisation de la radiodiffusion télévisuelle et sonore.
Elle a par ailleurs précisé que l’enjeu du salon qui prend fin le samedi prochain par les portes ouvertes, à savoir : la vulgarisation de l’économie numérique qui, selon le patron de la communication, se définit comme l’ensemble des activités économiques liées aux télécommunications, à l’audiovisuel, aux logiciels, aux réseaux et services informatiques, ainsi qu’aux services et contenus en ligne.
Pendant quatre jours, outre l’exposition qui donnera l’opportunité aux acteurs de présenter leur savoir et leurs expériences, les spécialistes locaux et internationaux du secteur, les universitaires et autres opérateurs vont focaliser leurs réflexions sur ‘’le développement des infrastructures large bande-socle de l’économie numérique’’ ; ’’ Le développement des contenus’’ ; ‘’ Le cadre réglementaire et les évolutions’’.
Discours du premier ministre :
« Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,
Madame le Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique,
Distingués invités,
Chers amis et membres de la grande famille des télécommunications,
Mesdames et Messieurs,
L’honneur me revient aujourd’hui, en ma qualité de Directeur Général de Zain, mais surtout au nom de tous les membres de la grande famille des opérateurs de téléphonie mobile au Gabon, composée de Libertis, Moov, Azur et Zain.
Je voudrait avant de commencer mon propos féliciter le Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique pour cette heureuse et excellente initiative qui constitue une plateforme d’échanges entre les décideurs et les différents acteurs du secteurs des télécommunications.
Mesdames et messieurs,
Depuis quelques années le Gabon a entrepris la restructuration du secteur des télécommunications en privatisant l’industrie de la téléphonie mobile. C’est ainsi que ce secteur a connu un essor significatif défiant toutes les prévisions. On dénombre au Gabon quatre opérateurs mobiles pour un taux de pénétration de la téléphonie mobile qui se situe aujourd’hui autour de 80 %.
Mesdames et Messieurs,
Au moment ou s’ achève la première décennie du nouveau millénaire, le Gabon à l’ instar de la plupart des pays africains est à la croisé des chemin et les responsables politiques dans le domaine des TIC se trouvent devant des choix importants.
C’est l’occasion ici de saluer la création par le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, d’un Ministère de l’Economie numérique. Le marché de la téléphonie mobile arrivant à maturité, l’avenir se situe dans le développement de services multimédia et des applications internet nécessitant la bande à haut débit.
Madame le Ministre,
Le client usager veut être au cœur de l’univers de la communication ou il le souhaite et quand il le souhaite, et la stratégie du Gouvernement en matière de développement des TIC, que vous avez clairement décliné dernièrement va permettre d’assurer à court, moyen et long terme un accès plus large des gabonais aux TIC ;
En tant qu’opérateurs de téléphonie mobile, nous nous faisant fort d’accompagner le Gouvernement dans le développement de l’Economie numérique qui passe notamment par :
• L’attribution prochaine de licences 3G
• la mise en place d'une administration numérique, avec en particulier l'informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du passeport et des procédures administratives
• la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur l'ensemble du territoire,
• l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salles multimédia (avec connexion Internet, faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages)
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités
Pour terminer mon propos je voudrais assurer, Madame le Ministre, du soutien et de la contribution des opérateurs de téléphonie mobile pour la réussite de ce vaste chantier.
Ensemble, nous devons saisir toutes les opportunités afin que l’économie numérique devienne une réalité dans notre pays le Gabon.
Je vous remercie de votre aimable attention ».
Discours du ministre de la Communication et de la Poste et de l’Economie numérique, Laure Olga Gondjout :
« Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les chefs de mission Diplomatique,
Monsieur le Président de Microsoft Afrique,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi, un grand honneur que d’intervenir à l’occasion de la cérémonie inaugurale de la première édition du salon de l’Economie Numérique, dénommée « Gabon numérique 2010 ».
Ce secteur tient particulièrement à cœur le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur ALI BONGO ONDIMBA qui a choisi de soutenir sa vision politique le Gabon émergent par trois piliers à savoir :
- Le Gabon vert,
- Le Gabon industriel
- Le Gabon des services.
S’agissant particulièrement du dernier pilier, le Gabon des services, s’il est reconnu que les services occupent en ce début de 21eme siècle une place prépondérante sur le marché mondial, il est aussi confirmé que leur croissance exponentielle est essentiellement due à l’essor des technologies du périmètre de l’Economie Numérique qui en constituent le principal support.
En effet, les échanges y relatifs sont principalement assis sur les transactions électroniques qui en accélèrent le traitement, ce sont les services en lignes ou encore les e-services dont l’influence s’étend sur tous les domaine d’activités de l’administration, du commerce, de l’économie, de l’éducation, de la santé et j’en passe.
Aux côtés de ses Pairs, le Président de la République l’a encore manifesté à l’occasion de la 14eme Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine dont le thème principal était: « Les Technologies de l’Information et de la Communication : Défis et perspectives pour le Développement ».
A cette occasion, il avait clairement relevé l’importance de l’Economie Numérique pour nos sociétés, à travers des Technologies de l’Information et de la Communication, en déclarant, je cite : « la lueur signalant l’avènement du développement de notre continent pourrait venir des Technologies de l’Information et de la Communication qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doit relever l’Afrique pour sortir de l’ornière », fin de citation.
Les conclusions dudit sommet constituent un engagement ferme des Décideurs du continent à tout mettre en œuvre pour que leurs peuples s’approprient les TIC, véritable levier de la croissance et du développement des Etats et partant de notre continent.
C’est dans cette optique que sur ses hautes instructions, le Gouvernement conscient de l’importance de ce secteur et soucieux d’arrimer notre pays à la société de l’information et du savoir a adopté une stratégie sectorielle pour la période 2010 - 2020 qui s’articule, entre autres, autour de l’actualisation du cadre réglementaire, du développement de l’infrastructure haut débit, de la numérisation de la radiodiffusion télévisuelle et sonore.
Monsieur le Premier Ministre,
Le salon que vous allez officiellement inaugurer a pour principal objectif de vulgariser l’économie numérique, qui se définit comme l’ensemble des activités économiques liées aux télécommunications, à l’audiovisuel, aux logiciels, aux réseaux et services informatique ainsi qu’aux services et contenus en ligne.
Ce salon se compose de Tables rondes/débats auxquelles participeront des spécialistes locaux et internationaux du secteur, des universitaires. En outre, une exposition donnera l’opportunité aux acteurs de présenter leur savoir et leurs expériences. Avec l’Office National de l’Emploi(ONE), un job forum sera tenu pour présenter les différents métiers du secteur aux visiteurs mais aussi et surtout aux élèves et étudiants.
Monsieur le Premier Ministre, « Gabon Numérique 2010 » constitue une passerelle pour l’arrimage du Gabon à la société de l’Information, étape nécessaire pour un « Gabon émergent ».
Je vous remercie ».
Source : Agence Gabonaise de Presse - Gabonews - Gabonews
Le gouvernement de l’émergence et Microsoft volent au secours des enseignants gabonais en les initiant à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur
Essassa, 17 février (GABONEWS) – Fruit d’un partenariat entre le gouvernement gabonais et Microsoft, un séminaire de formation à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur s’est ouvert, ce mercredi, et s’étendra sur deux journées, au Lycée International Jean et Berthe, sis en banlieue de Libreville, à l’intention d’une kyrielle d’enseignants venus de différents établissements d’enseignement secondaire de la capitale gabonaise, avec pour formateur, Monsieur Nguéma Ndong Jean Clair, Inspecteur d’anglais, Conseiller du ministre de l’Education Nationale et Responsable Microsoft Education Gabon, a constaté GABONEWS.
L’objectif visé par le gouvernement gabonais via le ministère de l’Education Nationale, en scellant ce partenariat avec Microsoft, est d’améliorer la qualité de l’enseignement par l’utilisation des Technologies de la Communication (TIC), en fournissant, d’une part, aux écoles, des ressources, formations, expertise et technologies dont elles ont besoin pour mieux préparer leurs élèves et étudiants aux contraintes personnelles du 21ème siècle, et d’autre part, mettre à la disposition des enseignants les outils, forums et ressources nécessaires pour établir des communautés de pratiques, favoriser la collaboration et accéder à du contenu de qualité, tout en les incitant à intégrer efficacement les TIC dans leurs méthodes d’apprentissage et de formation.
En outre, l’accord cadre relatif au Programme Parteners in Learning, dédié à l’Education, vise également à inciter les élèves et les étudiants à utiliser les TIC au cours de leur scolarité et de leur formation professionnelle. Dans cette optique, des clubs d’élèves ont été déjà mis en place çà et là, encadrés par des enseignants, à l’effet de susciter l’esprit d’initiative et d’innovation à travers notamment l’élaboration de didacticiels par des outils pédagogiques.
Approché par GABONEWS, le Responsable Microsoft du Programme de Citoyenneté et Superviseur du séminaire, Monsieur Samba Guissé, de préciser : « Le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l’Education Nationale, a signé un accord cadre avec Microsoft, dans le cadre du Programme Partners in Learning dédié à l’Education, basé sur trois piliers : innovative Teachers, Innovative School et Innovative students ».
Le scientifique sénégalais, Samba Guissé d’ajouter que « l’objectif visé est d’aider les enseignants à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur. Ainsi, ne pouvant pas former tout le monde en même temps, nous avons opté pour la formation des formateurs à travers ‘’Digital Literacy’’, Pareterns in Leaning’’, ‘’Live@edu’’ et ‘’MS Daara’’ (Logiciel de gestion scolaire). Nous ambitionnons alors de faire de l’Informatique une matière transversale au service de toutes les matières ».
Ce séminaire, déroulé à Essassa, sous les bons offices du proviseur du Lycée Jean et Berthe, Monsieur Seck Abdoul Youssouf, coïncide, comme par télépathie, avec l’ouverture du premier salon numérique organisé à la Cité de la Démocratie par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, comme pour dire que l’émergence via la vulgarisation des TIC, prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est loin d’être un slogan.
Source : Gabonews
L’objectif visé par le gouvernement gabonais via le ministère de l’Education Nationale, en scellant ce partenariat avec Microsoft, est d’améliorer la qualité de l’enseignement par l’utilisation des Technologies de la Communication (TIC), en fournissant, d’une part, aux écoles, des ressources, formations, expertise et technologies dont elles ont besoin pour mieux préparer leurs élèves et étudiants aux contraintes personnelles du 21ème siècle, et d’autre part, mettre à la disposition des enseignants les outils, forums et ressources nécessaires pour établir des communautés de pratiques, favoriser la collaboration et accéder à du contenu de qualité, tout en les incitant à intégrer efficacement les TIC dans leurs méthodes d’apprentissage et de formation.
En outre, l’accord cadre relatif au Programme Parteners in Learning, dédié à l’Education, vise également à inciter les élèves et les étudiants à utiliser les TIC au cours de leur scolarité et de leur formation professionnelle. Dans cette optique, des clubs d’élèves ont été déjà mis en place çà et là, encadrés par des enseignants, à l’effet de susciter l’esprit d’initiative et d’innovation à travers notamment l’élaboration de didacticiels par des outils pédagogiques.
Approché par GABONEWS, le Responsable Microsoft du Programme de Citoyenneté et Superviseur du séminaire, Monsieur Samba Guissé, de préciser : « Le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l’Education Nationale, a signé un accord cadre avec Microsoft, dans le cadre du Programme Partners in Learning dédié à l’Education, basé sur trois piliers : innovative Teachers, Innovative School et Innovative students ».
Le scientifique sénégalais, Samba Guissé d’ajouter que « l’objectif visé est d’aider les enseignants à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur. Ainsi, ne pouvant pas former tout le monde en même temps, nous avons opté pour la formation des formateurs à travers ‘’Digital Literacy’’, Pareterns in Leaning’’, ‘’Live@edu’’ et ‘’MS Daara’’ (Logiciel de gestion scolaire). Nous ambitionnons alors de faire de l’Informatique une matière transversale au service de toutes les matières ».
Ce séminaire, déroulé à Essassa, sous les bons offices du proviseur du Lycée Jean et Berthe, Monsieur Seck Abdoul Youssouf, coïncide, comme par télépathie, avec l’ouverture du premier salon numérique organisé à la Cité de la Démocratie par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, comme pour dire que l’émergence via la vulgarisation des TIC, prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est loin d’être un slogan.
Source : Gabonews
mercredi 10 février 2010
Vers l’intégration du Gabon dans le réseau de l’économie de la connaissance de la sous région d'Afrique centrale
Libreville, 10 février (GABONEWS) - Le représentant sous régional de la Banque Mondiale (BM), Olivier P. Fremond, hôte du ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, a déclaré ce mercredi que, à l’issue de cette audience que « la Banque Mondiale est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais » dans le cadre l’initiative consistant à « relier l’ensemble des pays d’Afrique Centrale aux autoroutes de la connaissance par le biais de l’Afrique de l’Est ».
Ainsi, c’est dans le but de dynamiser l’économie numérique et de rendre les pays de la sous région compétitif sur ce plan, que cette initiative a été élaborée par les autorités des différents pays d’Afrique centrale.
La BM a rassuré de son soutien financier au Gabon : « Je suis heureux de pouvoir vous confirmer que la BM est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais », a affirmé le représentant de l’institution mondiale au sortir de l’audience, avant de préciser que « pour le moment, je n’ai pas de chiffres clairs en tête, car nous sommes entrain de préparer les budgets et d’évaluer les coûts ».
Dans ce cadre, il a indiqué que « la contribution du Gabon à ce projet sera fortement subventionnée par une initiative de la BM dans le secteur des télécommunications au niveau régional ».
Après les différentes séances de travail du ministre de la Communication, ce mercredi, il ressort qu’un partenariat (beaucoup plus sur le plan technique) sera établi entre le Gabon et la Corée, selon l’ambassadeur Ohm Sun-Jun dans le secteur de l’économie numérique, tandis que la Banque Mondiale assurera le côté financier dans le processus de la politique d’Emergence dans ce même secteur.
L’on note déjà que la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) profitera à partir de cette année 2010 des services internet et de téléphonie reliés par fibre optique. Financé par la Banque mondiale, le projet Central African Backbone permettra à ces différents pays de mettre plus facilement en place une administration électronique fiable et moins coûteuse.
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) bénéficieront, eux-aussi, de la fibre optique à travers la réalisation, en 2010, du projet Central African Backbone (CAB).
La Centrafrique, le Congo, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Sao-Tome et Principe s’appuieront sur le câble optique qui compte 12 fibres optiques pour le Cameroun et 6 pour le Tchad du pipeline Tchad-Cameroun pour déployer des réseaux en fibre optique dans la zone d’Afrique centrale afin de réduire les coûts de prestation d’internet et de téléphonie, et d’accentuer la capacité des pays membres à mettre en place une administration électronique.
Ce projet, qui sera financé par un prêt de 11 milliards de francs CFA remboursables à la Banque mondiale, a été établi lors d’un sommet des chefs d’Etats membres de la CEMAC qui s’est déroulé à N’Djamena en 2007, avec un coût environnemental de 330 millions de francs CFA à intégrer dans les couts du projet.
La patronne du département de la Communication avait énoncé les principaux chantiers devant permettre la "connectivité nationale" soutenus par le budget de l’exercice 2010.
« Nous avons sollicité une dotation pour accroitre les infrastructures en large bandeé avait-elle indiqué ajoutant que « si le programme est respecté, d’ici juin, l’ensemble des capitales provinces seront dotées de l’Internet ADSL (…) avec un accent particulier sur Franceville, dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Gabon et la Guinée Equatoriale co-organiseront en 2012.
Cette démarche de « connectivité nationale », avait-elle précisé, qui englobe tous les département du pays, s’articule avec celle des autres pays de la sous-région à travers le projet ACE lié au transport de la fibre optique.
Madame Gondjout avait, sur cette lancée, affirmé que le Gabon avait réintégré ledit projet eu égard à la place qu’occupera désormais l’économie numérique dans le quotidien des Gabonais.
Source : Gabonews
Ainsi, c’est dans le but de dynamiser l’économie numérique et de rendre les pays de la sous région compétitif sur ce plan, que cette initiative a été élaborée par les autorités des différents pays d’Afrique centrale.
La BM a rassuré de son soutien financier au Gabon : « Je suis heureux de pouvoir vous confirmer que la BM est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais », a affirmé le représentant de l’institution mondiale au sortir de l’audience, avant de préciser que « pour le moment, je n’ai pas de chiffres clairs en tête, car nous sommes entrain de préparer les budgets et d’évaluer les coûts ».
Dans ce cadre, il a indiqué que « la contribution du Gabon à ce projet sera fortement subventionnée par une initiative de la BM dans le secteur des télécommunications au niveau régional ».
Après les différentes séances de travail du ministre de la Communication, ce mercredi, il ressort qu’un partenariat (beaucoup plus sur le plan technique) sera établi entre le Gabon et la Corée, selon l’ambassadeur Ohm Sun-Jun dans le secteur de l’économie numérique, tandis que la Banque Mondiale assurera le côté financier dans le processus de la politique d’Emergence dans ce même secteur.
L’on note déjà que la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) profitera à partir de cette année 2010 des services internet et de téléphonie reliés par fibre optique. Financé par la Banque mondiale, le projet Central African Backbone permettra à ces différents pays de mettre plus facilement en place une administration électronique fiable et moins coûteuse.
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) bénéficieront, eux-aussi, de la fibre optique à travers la réalisation, en 2010, du projet Central African Backbone (CAB).
La Centrafrique, le Congo, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Sao-Tome et Principe s’appuieront sur le câble optique qui compte 12 fibres optiques pour le Cameroun et 6 pour le Tchad du pipeline Tchad-Cameroun pour déployer des réseaux en fibre optique dans la zone d’Afrique centrale afin de réduire les coûts de prestation d’internet et de téléphonie, et d’accentuer la capacité des pays membres à mettre en place une administration électronique.
Ce projet, qui sera financé par un prêt de 11 milliards de francs CFA remboursables à la Banque mondiale, a été établi lors d’un sommet des chefs d’Etats membres de la CEMAC qui s’est déroulé à N’Djamena en 2007, avec un coût environnemental de 330 millions de francs CFA à intégrer dans les couts du projet.
La patronne du département de la Communication avait énoncé les principaux chantiers devant permettre la "connectivité nationale" soutenus par le budget de l’exercice 2010.
« Nous avons sollicité une dotation pour accroitre les infrastructures en large bandeé avait-elle indiqué ajoutant que « si le programme est respecté, d’ici juin, l’ensemble des capitales provinces seront dotées de l’Internet ADSL (…) avec un accent particulier sur Franceville, dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Gabon et la Guinée Equatoriale co-organiseront en 2012.
Cette démarche de « connectivité nationale », avait-elle précisé, qui englobe tous les département du pays, s’articule avec celle des autres pays de la sous-région à travers le projet ACE lié au transport de la fibre optique.
Madame Gondjout avait, sur cette lancée, affirmé que le Gabon avait réintégré ledit projet eu égard à la place qu’occupera désormais l’économie numérique dans le quotidien des Gabonais.
Source : Gabonews
lundi 8 février 2010
Le ministre gabonais de la communication, Laure Olga Gondjout, souhaite vulgariser les technologies de l’information et de la communication au Gabon
LIBREVILLE, (AGP)- Le ministre gabonais de la Communication (…), Laure Olga Gondjout a insisté sur la vulgarisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Gabon, au cours d’un échange avec la presse nationale et internationale axée sur l’économie numérique.
Cette rencontre avec la presse est intervenue quelques jours après la tenue à Addis-Abeba en Ethiopie du 14éme sommet de l’Union africaine, où une place prépondérante a été réservée aux TIC.
Ces échanges ont permis au ministre Laure Olga Gondjout d’esquisser des réponses aux défis des technologies de l’information et de la communication, pour leur vulgarisation et la matérialisation de l’ambition du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Revenant sur le message du chef de l’Etat à ce sommet, notamment sur sa vision stratégique en la matière, Mme Gondjout a indiqué que pour Ali Bongo Ondimba, la lueur signalant l’avènement du développement du continent africain pourrait venir des technologies de l’information et de la communication et qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doivent relever les pays africains.
Selon elle, après un état des lieux résumant la situation des TIC, surtout dans les secteurs de l’industrie et des services de l’administration, le président de la République avait confirmé son engagement aux autres leaders du continent africain pour relever les défis de la fracture numérique.
Pour y parvenir, a-t-elle dit, le président gabonais soutient la stratégie de mise en place en Afrique d’un cadre institutionnel harmonisé et suffisamment attractif pour les investisseurs en vue d’accentuer le développement des technologies de l’information et de la communication sur le continent africain. ‘’L’harmonisation des forces ne doit pas, certes, occulter les ambitions spécifiques de chaque pays par rapport à une certaine détermination’’, a indiqué Mme Gondjout, qui a estimé que les TIC sont un secteur très important, d’où l’invite à tous, surtout aux investisseurs privés intéressés par le secteur, pour aider les Etats à développer ce secteur.
Poursuivant son propos, Mme Gondjout a indiqué que les pays leaders, notamment la Tunisie, le Cap Vert, le Rwanda, compte tenu de leur niveau en matière de développement des TIC, le Gabon à l’obligation aujourd’hui d’accélérer le processus du développement de ce secteur, en raison des applications sur les secteurs de l’économie, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, etc.
En dehors de l’alimentation en énergie électrique et énergie solaire qui constituent un frein pour le développement des TIC, Mme le ministre a ajouté que l’analphabétisme numérique reste aussi un obstacle à la diffusion de cette nouvelle technologie.
Pour elle, le président Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement d’instaurer, dès la rentrée académique prochaine, des formations d’initiation aux technologies de l’information, dès le primaire pour l’ensemble des élèves gabonais. Elle a précisé que parallèlement à cette initiation, il faudrait également l’apprentissage de la langue anglaise, la plus utilisé dans les TIC. ‘’L’alimentation de l’énergie électrique, l’analphabétisme numérique, les coûts d’accès à Internet, constituent effectivement les freins à la diffusion de cette nouvelle technologie, notre mission c’est de combattre tous ces fléaux’’, a-t-elle dit.
Une agence nationale des technologies de l’information et de la communication sera bientôt opérationnelle au Gabon pour la promotion des TIC.
Notons que dans le compte rendu du Conseil des ministres du jeudi dernier, le gouvernement a adopté un nouveau texte organique du Ministère de la Communication, dans lequel il est prévu la création d’une Direction générale de la promotion des TIC, justifiant ainsi tout l’intérêt que le président Ali Bongo Ondimba accorde au secteur de l’économie numérique.
Source : AGP
Cette rencontre avec la presse est intervenue quelques jours après la tenue à Addis-Abeba en Ethiopie du 14éme sommet de l’Union africaine, où une place prépondérante a été réservée aux TIC.
Ces échanges ont permis au ministre Laure Olga Gondjout d’esquisser des réponses aux défis des technologies de l’information et de la communication, pour leur vulgarisation et la matérialisation de l’ambition du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Revenant sur le message du chef de l’Etat à ce sommet, notamment sur sa vision stratégique en la matière, Mme Gondjout a indiqué que pour Ali Bongo Ondimba, la lueur signalant l’avènement du développement du continent africain pourrait venir des technologies de l’information et de la communication et qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doivent relever les pays africains.
Selon elle, après un état des lieux résumant la situation des TIC, surtout dans les secteurs de l’industrie et des services de l’administration, le président de la République avait confirmé son engagement aux autres leaders du continent africain pour relever les défis de la fracture numérique.
Pour y parvenir, a-t-elle dit, le président gabonais soutient la stratégie de mise en place en Afrique d’un cadre institutionnel harmonisé et suffisamment attractif pour les investisseurs en vue d’accentuer le développement des technologies de l’information et de la communication sur le continent africain. ‘’L’harmonisation des forces ne doit pas, certes, occulter les ambitions spécifiques de chaque pays par rapport à une certaine détermination’’, a indiqué Mme Gondjout, qui a estimé que les TIC sont un secteur très important, d’où l’invite à tous, surtout aux investisseurs privés intéressés par le secteur, pour aider les Etats à développer ce secteur.
Poursuivant son propos, Mme Gondjout a indiqué que les pays leaders, notamment la Tunisie, le Cap Vert, le Rwanda, compte tenu de leur niveau en matière de développement des TIC, le Gabon à l’obligation aujourd’hui d’accélérer le processus du développement de ce secteur, en raison des applications sur les secteurs de l’économie, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, etc.
En dehors de l’alimentation en énergie électrique et énergie solaire qui constituent un frein pour le développement des TIC, Mme le ministre a ajouté que l’analphabétisme numérique reste aussi un obstacle à la diffusion de cette nouvelle technologie.
Pour elle, le président Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement d’instaurer, dès la rentrée académique prochaine, des formations d’initiation aux technologies de l’information, dès le primaire pour l’ensemble des élèves gabonais. Elle a précisé que parallèlement à cette initiation, il faudrait également l’apprentissage de la langue anglaise, la plus utilisé dans les TIC. ‘’L’alimentation de l’énergie électrique, l’analphabétisme numérique, les coûts d’accès à Internet, constituent effectivement les freins à la diffusion de cette nouvelle technologie, notre mission c’est de combattre tous ces fléaux’’, a-t-elle dit.
Une agence nationale des technologies de l’information et de la communication sera bientôt opérationnelle au Gabon pour la promotion des TIC.
Notons que dans le compte rendu du Conseil des ministres du jeudi dernier, le gouvernement a adopté un nouveau texte organique du Ministère de la Communication, dans lequel il est prévu la création d’une Direction générale de la promotion des TIC, justifiant ainsi tout l’intérêt que le président Ali Bongo Ondimba accorde au secteur de l’économie numérique.
Source : AGP
lundi 1 février 2010
Les technologies de l'information et de la communication, vectrices de l’émergence africaine
Libreville, 29 janvier (GABONEWS) - L’exposition de l’Union Africaine (UA) et de la Commission économique des Nations- Unies pour l’Afrique (CEA) sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), qui se tient dès ce vendredi à Addis-abeba (Ethiopie), devrait mettre en exergue l’apport grandissant de ces technologies numériques dans les secteurs scientifique, économique et culturel africains.
SUPPORTS DE L’INTEGRATION AFRICAINE
Quelques jours avant le 22ème sommet de l’UA qui se tiendra du 30 janvier au 2 février à Addis-Abéba (Ethiopie), sous le thème: «Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement », le numérique sera à l’honneur dans la capitale éthiopienne.
cette exposition, de manière anticipative mettra en exergue les potentialités des TIC, notamment l’accès, l’acquisition, la création et l’exploitation de nouvelles connaissances, susceptibles d’alimenter un réel « marché du savoir ».
En ce sens, sur le continent africain, le rôle des TIC dans le processus économique et social offre des possibilités étendues. En effet, de l’avis des experts, les TIC devraient renforcer l'intégration africaine tant en terme d'infrastructures qu’au niveau du challenge culturel et économique. En raison de leurs influences et de leurs interactions, elles impulseraient un réel développement social, économique et politique.
Dès lors, l’on comprend aisément la place de choix qu’elles occupent dans les stratégies mises en place par les institutions internationales, l’UA en tête. Elles s’insèrent pleinement dans la réalisation des prérogatives de l'UA certes, mais encore dans celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et plus précisément, ses Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
CONVERGENCE NUMERIQUE ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Pour l’UA, l’exploitation des TIC doit « mobiliser des efforts de grande envergure pour renforcer les capacités d'absorption des connaissances, des compétences et de la technologie ».
L’Institution continentale souhaite par ailleurs mettre en place un environnement propice à l'innovation, à la recherche et aux investissements technologiques.
Toutefois, ces objectifs ne sauraient se concrétiser sans infrastructures numériques africaines opérationnelles, aptes à répondre, au mieux, aux attentes économique, mais aussi socio-éducative du continent.
Sur ce dernier point, nul besoin de démontrer leur apport dans la rupture des barrières traditionnelles: d’espace, de temps et le gain financier. A ce titre, le « rêve » d’établissements scolaires interconnectés, ouverts aux populations les moins nanties devient progressivement réalité.
Sur ce versant, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), continue d’œuvrer, via le projet E-Africa, à la transformation d’ici à 2015 d’e-école secondaires au sein de la kyrielle des pays associés.
Réceptif aux potentialités de ces TIC, le secrétariat du NEPAD, accueillait en novembre en 2009, en Afrique du Sud, la 8ème promotion de jeunes journalistes africains, cela à la faveur d’un stage de formation, concomitamment organisé par le Parlement Panafricain et la coopération Allemande (GTZ), portant notamment sur la commission Cyber Afrique et du Projet Science et Technologie de l’Institution.
Fort de cette dynamique des TIC en Afrique, l’UA note que « la convergence numérique, les télécommunications, l'informatique et les médias en ligne ont provoqué une vague sans précédent d'innovations et de synergies en matière de technologie, de services et d’entrepreneuriat ».
IMPULSION GABONAISE
Au Gabon, les portails réservés à la presse en ligne ne cessent de se multiplier. Dans ce vaste mouvement, l’on peut noter, en novembre 2009, le lancement du site internet de la Radio Télédiffusion Gabonaise (RTG), qui à pour prérogatives notamment d’offrir au public, un nouveau mode de consommation de l’information. Surfant sur la même vague, l’agence de presse en ligne, GABONEWS, s’enorgueillissait de son nouveau site internet, plus dynamique et plus interactif.
Ces exemples témoignent bien de l’importance qu’ont accordée les autorités gabonaises aux TIC. Lors de la dernière présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat, leur avait ainsi fait une place de choix dans son projet de société.
Aussi, la nomination au dernier trimestre 2009 de Cheick Modibo Diarra, patron de Microsoft Afrique, au poste de Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, devait-elle contribuer à une intégration plus large des TIC au Gabon.
Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat, résolu à faire du Gabon le fer de lance africain en matière de nouvelles technologies, recevait des entrepreneurs sud coréens du Groupe Samsung, afin, d’explorer des pistes d’investissements, entre autres, dans les domaines des télécommunications et de l’informatique.
Evènement d’importance, à la mi-février, se tiendra à Libreville le premier salon dédié à l’économie numérique, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.
Ainsi, conscients des multiples potentialités des TIC, le Gabon, n’entend donc pas rester en marge des avancées en la matière.
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
SUPPORTS DE L’INTEGRATION AFRICAINE
Quelques jours avant le 22ème sommet de l’UA qui se tiendra du 30 janvier au 2 février à Addis-Abéba (Ethiopie), sous le thème: «Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement », le numérique sera à l’honneur dans la capitale éthiopienne.
cette exposition, de manière anticipative mettra en exergue les potentialités des TIC, notamment l’accès, l’acquisition, la création et l’exploitation de nouvelles connaissances, susceptibles d’alimenter un réel « marché du savoir ».
En ce sens, sur le continent africain, le rôle des TIC dans le processus économique et social offre des possibilités étendues. En effet, de l’avis des experts, les TIC devraient renforcer l'intégration africaine tant en terme d'infrastructures qu’au niveau du challenge culturel et économique. En raison de leurs influences et de leurs interactions, elles impulseraient un réel développement social, économique et politique.
Dès lors, l’on comprend aisément la place de choix qu’elles occupent dans les stratégies mises en place par les institutions internationales, l’UA en tête. Elles s’insèrent pleinement dans la réalisation des prérogatives de l'UA certes, mais encore dans celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et plus précisément, ses Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
CONVERGENCE NUMERIQUE ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Pour l’UA, l’exploitation des TIC doit « mobiliser des efforts de grande envergure pour renforcer les capacités d'absorption des connaissances, des compétences et de la technologie ».
L’Institution continentale souhaite par ailleurs mettre en place un environnement propice à l'innovation, à la recherche et aux investissements technologiques.
Toutefois, ces objectifs ne sauraient se concrétiser sans infrastructures numériques africaines opérationnelles, aptes à répondre, au mieux, aux attentes économique, mais aussi socio-éducative du continent.
Sur ce dernier point, nul besoin de démontrer leur apport dans la rupture des barrières traditionnelles: d’espace, de temps et le gain financier. A ce titre, le « rêve » d’établissements scolaires interconnectés, ouverts aux populations les moins nanties devient progressivement réalité.
Sur ce versant, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), continue d’œuvrer, via le projet E-Africa, à la transformation d’ici à 2015 d’e-école secondaires au sein de la kyrielle des pays associés.
Réceptif aux potentialités de ces TIC, le secrétariat du NEPAD, accueillait en novembre en 2009, en Afrique du Sud, la 8ème promotion de jeunes journalistes africains, cela à la faveur d’un stage de formation, concomitamment organisé par le Parlement Panafricain et la coopération Allemande (GTZ), portant notamment sur la commission Cyber Afrique et du Projet Science et Technologie de l’Institution.
Fort de cette dynamique des TIC en Afrique, l’UA note que « la convergence numérique, les télécommunications, l'informatique et les médias en ligne ont provoqué une vague sans précédent d'innovations et de synergies en matière de technologie, de services et d’entrepreneuriat ».
IMPULSION GABONAISE
Au Gabon, les portails réservés à la presse en ligne ne cessent de se multiplier. Dans ce vaste mouvement, l’on peut noter, en novembre 2009, le lancement du site internet de la Radio Télédiffusion Gabonaise (RTG), qui à pour prérogatives notamment d’offrir au public, un nouveau mode de consommation de l’information. Surfant sur la même vague, l’agence de presse en ligne, GABONEWS, s’enorgueillissait de son nouveau site internet, plus dynamique et plus interactif.
Ces exemples témoignent bien de l’importance qu’ont accordée les autorités gabonaises aux TIC. Lors de la dernière présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat, leur avait ainsi fait une place de choix dans son projet de société.
Aussi, la nomination au dernier trimestre 2009 de Cheick Modibo Diarra, patron de Microsoft Afrique, au poste de Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, devait-elle contribuer à une intégration plus large des TIC au Gabon.
Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat, résolu à faire du Gabon le fer de lance africain en matière de nouvelles technologies, recevait des entrepreneurs sud coréens du Groupe Samsung, afin, d’explorer des pistes d’investissements, entre autres, dans les domaines des télécommunications et de l’informatique.
Evènement d’importance, à la mi-février, se tiendra à Libreville le premier salon dédié à l’économie numérique, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.
Ainsi, conscients des multiples potentialités des TIC, le Gabon, n’entend donc pas rester en marge des avancées en la matière.
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
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