mercredi 6 janvier 2010

L’économie gabonaise face aux exigences de la mondialisation

Au lendemain de l’instauration de la journée continue, le Ministre gabonais du Budget, Blaise Louembé, a présenté le 4 janvier 2010 les effets bénéfiques de cette mesure obligatoire en situation depuis plusieurs années dans certains pays de la Cemac à laquelle le Gabon est pays membre. Selon le ministre des Finances les retombées socio-économiques de la journée de travail continue pour le Gabon présentent de nombreux avantages dont l’amélioration de la productivité des agents des secteurs publics, parapublics et privés.

Expliquer puis présenter les effets bénéfiques de la journée continue tels étaient les points à l’ordre de la rencontre entre les membres du gouvernement gabonais, en tête desquels les ministres des Finances, Blaise Louembé qu’assistaient ses collègues, de la Fonction publique et de la Réforme de l’état, Séraphin Moundounga, ministre de éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, porte-parole du gouvernement et Maxime Ngozo Issoundou , ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale.

Selon le patron des finances gabonaises l’adoption de la journée continue va du fait que certaines entreprises et non des moindres, ont déjà adopté ces horaires, à l’exemple de la C.N.S.S. de l’O.P.R.A.G., de Gabon Télécom, de CIM GABON, SETRAG, et bien d’autres encore.

Aussi après de nombreuses études et enquêtes sur l’efficacité de l’ancien système les plus hautes autorités du pays dont le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, ont décidé d’adopté définitivement pour un régime qui agrée l’administration, une grande partie des opérateurs économique et la majorité des travailleurs l’idée de journée de travail continue.

Au ministre Blaise Louembé de renchérir son propos en présentant les retombées socio-économiques de la journée de travail continue qui procurent entre autres avantages :
  • L’amélioration de la productivité des agents des secteurs publics, parapublics et privés traduite par un gain de 4 heures composées, d’une part, d’un gain de mécanique de 2 heures du fait de l’économie de deux trajets effectués du domicile au travail, et d’autre part de deux heures environs de préparation.
  • La Possibilité de création d’emploi par développement des emplois nouveaux autours des périmètres administratifs industriels (restaurants, cantines, services traiteurs, économie numérique, etc.)
  • Les Possibilités pour le travailleur de s’adonner à d’autres activités telles que l’agriculture, le commerce, la formation, le perfectionnement professionnel, etc.
  • Une Réduction des frais généraux au niveau des administrations et des entreprises notamment sur les carburants, l’eau, l’électricité, l’usure des matériels tels que les véhicules et équipements de bureaux, etc.
  • La Réduction de moitié des charges liées au transport.
  • Une Réduction des accidents de trajets.
  • La Réduction du temps d’exposition aux agressions professionnelles pour le conducteur transporteur.
  • Une Réduction des émissions de gaz à effets de serre.
  • L'accroissement du temps libre nécessaire à l’épanouissement physique, intellectuel et moral des travailleurs (art, sport, culture, religion, etc.)
  • Meilleur suivi par les parents des enfants scolarisés.
Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive mais elle montre à suffisance tout le gain que les acteurs du monde du travail sont appelés à tirer de la mesure gouvernemental dans le moins qu’on puisse en dire est qu’elle

En définitive la journée de travail continue devrait impulser une nouvelle dynamique pour un fonctionnement optimal de l’administration et une croissance forte de l’économie nationale. Elle implique principalement l’amélioration de l’offre de transport public ainsi que l’augmentation des crèches et haltes- garderies.

La journée de travail continue concerne tous les secteurs, à l’exclusion des organismes ou sociétés travaillant en ‘’deux ou trois huit’’ ou encore qui nécessitent des gardes ou des permanences, notamment :
  • les établissements hospitaliers, cliniques, cabinets médicaux, pharmacies ;
  • les services de l’enseignement, de la formation et de la recherche ;
  • les forces de sécurités de défense ;
  • le transport ;
  • le commerce de détail ;
  • les activités connexes de manutentions portuaires ;
  • l’hôtellerie ;
  • la restauration ;
  • les débits de boissons ;
  • le gardiennage ;
  • le ramassage des ordures
  • les gens de maisons ;
  • les professions libérales ;
  • les professions de presse.
D’autres modalités pratiques de la mesure ainsi que les dispositions transitoires, notamment pour les secteurs parapubliques et privés pourront être utilement complétés selon le cas, par les accords sectoriels ou par branche d’activités.

Source : Neufradio.com

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