mercredi 27 janvier 2010

Gabon : Le piratage des sites internet et informatiques font leur début

LIBREVILLE, 26 janvier (Infosplusgabon) - Le piratage de sites internet et informatiques font leur entrée au Gabon avec la copie depuis peu du site en ligne www.infosplusgabon.com. C’est le départ pour leurs commanditaires de tous les types de délits perpétrés sur internet où les nouveaux réseaux de télécommunications donnent des idées à des cybercriminels.

Dans le but de mettre un terme à cette pratique, la direction d’infosplusgabon a dénoncé ce mardi l’existence du blog illégal www.INfosGabon.com, copie du site original, et rappelle que dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme, votée après les attentats du 11 septembre, le département américain de la justice vient de s’arroger le droit de poursuivre les " pirates " de l’Internet, qu’ils soient ou non américains, qu’ils agissent sur le sol des États-Unis ou en dehors.

Au Gabon, un groupe d’individus a été répertorié et leurs noms (identité et photos) transmis à l’ambassade des Etats-Unis à Libreville pour piratage de site internet. Dans leur course effrénée, ces individus seraient en mesure de copier également les contenus de sites bancaires, et bien d’autres bases de données confidentielles ou stratégique de l’Etat gabonais ou appartenant à de sociétés publiques ou privées établies au Gabon.

Le raisonnement des autorités américaines à ce sujet est simple : dans la mesure où la majeure partie des communications Internet passent par les États-Unis, elles entendent désormais poursuivre quiconque, dans le monde, contreviendrait aux lois des USA dans le domaine du cyberespace, dès lors que l’objet des "délits" électroniques transiterait par les "tuyaux" américains.

Cette mesure, sans précédent dans le monde, confère de facto aux États-Unis "le rôle de gendarme mondial du Net", s’alarment les défenseurs des libertés.

Dans un article publié dans le journal Libération, il est répertorié les nouvelles lois, votées dans la foulée des attentats du 11 septembre, qui réduisent singulièrement la liberté sur Internet.

Les nouvelles dispositions, en France, qui obligent les fournisseurs d’accès à conserver la trace des connexions de leurs clients durant au moins un an. Ou, aux États-Unis, la légalisation par le président Bush de l’utilisation, par le FBI, du système d’écoute du courrier électronique, le très controversé système "Carnivore".

La direction d’Infosplusgabon.com a mis également en garde les hébergeurs de site piratés et les convie à s’assurer du bien fondé de la mise en ligne d’un site sur la toile et en vérifiant l’identité et les activités des cybercriminels dont les noms seront rendus publics à travers le monde afin d’être traqués.

Le FBI déploie des trésors de technologie pour traquer les terroristes potentiels. Dans le cadre de la lutte engagée depuis le 11 septembre, la police fédérale américaine s’est dotée d’un nouvel outil. Baptisé poétiquement "Lanterne magique", ce système, inspiré des techniques des "hackers" les plus brillants, permet de décoder et de décrypter toutes les données protégées des ordinateurs individuels.

Véritable "Cheval de Troie", "Lanterne magique" est un logiciel que le FBI peut installer à distance, en l’envoyant, par exemple, dissimulé dans la pièce jointe d’un e-mail. Une fois installé, "Lanterne magique" révèle aux autorités l’ensemble du contenu de l’ordinateur piraté. La révélation de l’existence de ce système d’espionnage survient après que le FBI a demandé, un peu plus tôt dans le mois, aux grandes compagnies de télécommunications des États-Unis et du reste du monde de modifier leurs réseaux pour les rendre accessibles à ses enquêteurs et à ses outils informatiques, dans le cadre de la traque des terroriste.

Rappelons que la cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet. En d’autres termes, Le cybercrime, ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles.

Ce à quoi doivent s’attendre les pirates des sites internet :
  • Accéder ou se maintenir frauduleusement dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données : 1 an de prison et 5682$ d’amende
  • Accès ou maintien frauduleux d’un site piraté : 2 ans de prison et 11364 $ d’amende
  • Modifier ou fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
  • Introduire frauduleusement ou supprimer ou modifier les données d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
FIN/IPG/JRN/2010

Source : Infosplusgabon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire