dimanche 31 janvier 2010

Une nouvelle épidémie fiscale menace le secteur des télécommunications en Afrique : une augmentation de plus de 100% du prix des appels internationaux

Une nouvelle taxe sur les communications est entrain de se répendre comme une épidémie en Afrique. Elle s’ajoute au nombre élevé d’impôts qui frappent déjà le secteur des télécoms sur le continent. Il s’agit cette fois d’une taxe sur les appels entrants internationaux dont les coûts vont augmenter entre 20 et 100%. Dans cette période de récession économique mondiale, le coût de faire des affaires avec l’Afrique va augmenter de façon significative. Pis encore, cette nouvelle taxe est en contradiction avec la Convention de Melbourne qui a été signée par la majorité des pays africains. Isabelle Gross mène l’enquête sur cette nouvelle épidémie fiscale qui menace le secteur des télécoms en Afrique.

Au mois d’août dernier dans un article intitulé « Nouvelle taxe sur les communications internationales en Côte d’Ivoire: une marche à reculons ! », nous relations pour la première fois, l’introduction d’une taxe sur le trafic téléphonique international entrant en Côte d’Ivoire. Pour mémoire, cette taxe s’appliquait à toutes les communications téléphoniques internationales en provenance de l’étranger : elle incluait les appels internationaux entrants directs et en transit ainsi que les appels émis en roaming international vers la Côte d’Ivoire. Son montant était de 20 francs (0,03 Euro) soit une augmentation des prix en gros de terminaison ou de transit du trafic vers la Côte d’Ivoire de l’ordre de 20%. Suites aux actions de l’UNETEL, l’organisation patronale des opérateurs ivoiriens, qui est monté aux créneaux, le gouvernement ivoirien semble avoir fait marche arrière. Selon le journal officiel de la République de Côte d’Ivoire datée du 5 novembre 2009, l’ordonnance présidentielle n°2009-289 porte «suspension de la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale à la charge des entreprises installées en Côte d’Ivoire, instituée par l’article 54 de l’annexe fiscale à l’ordonnance n°2008-381 du 18 décembre 2008 portant budget de l’Etat pour la gestion 2009 ». Les opérateurs télécoms soufflent et la diaspora ivoirienne peut se réjouir de ne pas avoir à payer plus cher pour appeler le pays. Mais pour combien de temps ?

Malheureusement les nouvelles sont moins bonnes pour les gabonais. Son gouvernement représenté par le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information vient par son arrêté n°359/MCPTNTI/Cab du 24 septembre 2009 d’introduire une taxe similaire et par la même occasion fixer les tarifs en gros des terminaisons fixes et mobiles vers le Gabon. Celles-ci s’établissent comme suit :

- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison vers les réseaux mobiles
- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison ver le réseau fixe

L’article 10 de l’arrêté précise que « les opérateurs reversent 72 CFA (€0.108) par minute de communication à l’Artel qui exécute une répartition avec l’opérateur technique pour les peines et soins, conformément aux dispositions du contrat ». Cette nouvelle taxe se traduit par une augmentation de 52.5% des prix en gros des terminaisons d’appels vers le Gabon. Pour le moins spectaculaire, cette augmentation va totalement dans le sens contraire de l’évolution des prix des appels internationaux à travers le monde.

Le 6 janvier dernier, l’agence de presse du Ghana (GNA) rapporte dans une de ses dépêches que Mr Haruna Iddrisu, Ministre des Communications a annoncé que le gouvernement du Ghana comptait établir cette année un centre de vérification des appels internationaux entrants. Selon GNA, le Ministre « estime que si cela est bien fait, le gouvernement génèrera 50 millions de dollars US supplémentaires par an sur les appels internationaux entrants ». Selon nos sources, le prix en gros de la terminaison d’un appel vers le Ghana va passer de 0.08/0.09 dollars US à 0.19 par minute. Il s’agit de plus du double du prix actuel! A noter aussi à travers ces exemples, que chaque gouvernement qui a instauré ou envisage d’instaurer cette taxe devient plus vorace. En Côte d’Ivoire, il s’agissait d’une augmentation de 20% avec le Gabon c’est une augmentation de 52.5% tandis qu’au Ghana l’augmentation sera de plus de 100% ! Pour justifier cette envolée des prix, les gouvernements des pays respectifs estiment que l’établissement d’un centre de vérification permettra de mettre fin aux fraudes et aux « routes grises ». Cette argumentation est pour le moins simpliste et de courte vue. Au contraire, elle encouragera le développement de routes alternatives. Prenez seulement l’exemple du Gabon où le prix en gros de la terminaison d’un appel local est de 40 FCFA (0.06€) tandis que celui d’un appel international entrant va passer à 137 FCFA (0.2025€) soit plus de trois plus – cet écart est tout simplement une invitation à créer des routes grises !

Sur le plan économique, l’augmentation des prix de la terminaison se traduira par une baisse du volume des appels internationaux entrants et une baisse du chiffre d’affaires des opérateurs télécoms se traduisant à terme par une baisse des recettes fiscales générées par ce secteur. Pour les acteurs locaux du secteur des télécoms et plus généralement pour ceux des TIC, cette taxe freinera le développement des activités de « hubing » (à ce prix qui va vouloir faire transiter son trafic via le Ghana par exemple ?) et des activités d’externalisation des services des pays développés vers ces pays. Selon Gabriel Solomon, Senior Vice Président de l’Association GSM à qui nous avons soumis ce problème « cette taxe particulière dont vous parlez sur les appels internationaux entrants, est une mesure à court terme générant de l’argent liquide pour les gouvernements. Elle aura un impact très négatif sur la compétitivité internationale du pays et réduira le montant des investissements étrangers directs réduisant par conséquent l’assiette fiscale des gouvernements: c’est contre-productif. La taxe va aussi heurter les flux commerciaux entrants et sortants du pays et le négoce aura à faire face à une massive augmentation des coûts de transactions. Nous sommes contre ces types de taxe parce qu’elles font tort à l’ensemble des partenaires et nous préconisons qu’elles soient immédiatement supprimées ». Des remarques similaires nous ont été faites par Mr El Hadji Babacar Ba, responsable de la réglementation à Tigo, un opérateur mobile au Sénégal. Selon lui, l’introduction éventuelle d’une telle taxe aurait des conséquences désastreuses pour les télécommunications au Sénégal. Rien n’est sur pour l’instant quant à la tournure des événements dans ce pays. Cela dit le démenti de presse que l’ARTP a publié suite à un article publié dans Le Populaire du 25 septembre évoquant l’introduction de cette taxe, laisse à penser qu’il y a anguille sous roche.

Avant que le Sénégal ou le Ghana ne s’engagent dans cette voie sans issue, permettons-nous de leur rappeler ainsi qu’autres Etats mis en cause dans cette article qu’il leur faut respecter les accords internationaux qu’ils ont signés. Cette taxe sur les appels entrants internationaux va à l’encontre de la Convention de Melbourne de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de 1988 de l’accord sur le commerce des services de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 1998.

La convention de Melbourne qui a été signée par une majorité de pays africains comprend un Règlement des Télécommunications Internationales (RTI) qui stipule dans son article 6 intitulé « Taxation et comptabilité » à l’alinéa .1.3 « Quand la législation nationale d'un pays prévoit l'application d'une taxe fiscale sur la taxe de perception pour les services internationaux de télécommunication, cette taxe fiscale n'est normalement perçue que pour les services internationaux facturés aux clients de ce pays, à moins que d'autres arrangements soient conclus pour faire face à des circonstances spéciales. » Il ressort clairement que cette nouvelle taxe sur les appels entrants sera payée par l’appelant à l’étranger et par conséquent elle est en violation directe avec les règles définies par le Règlement des Télécommunications Internationales qui s’appliquent à tous les pays signataires de la convention de Melbourne.

Dans leur plaidoyer en faveur de la suppression de la taxe sur les appels entrants internationaux, les opérateurs mobiles gabonais ont souligné que «l’annexe du quatrième protocole d’Accord sur le Commerce des Services (AGCS), Accord sur les télécommunications de base, négocié sous les auspices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en février 1997, entré en vigueur le 1er janvier 1998, les taxes de répartition telles que les tarifs d’interconnexion nationaux doivent tendre vers les coûts. En d’autres termes, les taxes de répartition ne doivent pas être plus élevées que les tarifs d’interconnexion locaux (sauf prise en compte du coût additionnel minimal du segment international).Au vue de ces deux articles, il apparaît clairement qu’aucune redevance ne doit être appliquée au trafic international entrant ». Si l’ARTEL, l’autorité de régulation et le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information ne reviennent pas sur leur décision, le seul recours sera le tribunal – un processus lent durant lequel l’arrêté en question continuera à s’appliquer !

Avec le nombre grandissant de pays africains qui ont ou envisagent d’instaurer une telle taxe, il s’agit d’une nouvelle épidémie fiscale. Son introduction dans un pays africain stimulera d’autres pays à faire de même. Pour lutter contre cette infection, il faut bien sur traiter le patient mais aussi mettre en place des mesures pour éviter la contagion. Dans ce sens il faut saluer et encourager des actions comme celle de la COFTEL (conférence des opérateurs et fournisseurs des télécommunications) qui à Ouagadougou au mois de novembre dernier a demandé à l’UEMOA de sensibiliser les chefs d’Etat des pays de l’UEMOA à ne pas s’embarquer dans cette politique qui aura des conséquences économiques négatives. « Trop d'impôt, tue l'impôt ».

(1) http://www.ghananewsagency.org/s_economics/r_11076/
(2) http://www.artp-senegal.org/telecharger/document_Mise_au_point_de_lARTP_au_Populaire__287.pdf
(3) http://www.itu.int/cgi-bin/htsh/mm/scripts/mm.final-acts.list?_agrmts_type=ITR-88&_languageid=2
(4) http://www.itu.int/ITU-T/itr/files/RESOLUTION%20%20121-F.doc


Source : balancingact-africa.com

vendredi 29 janvier 2010

À la rencontre des écoliers branchés du Gabon

Dans les pays du Sud, des élèves se familiarisent avec l'utilisation d'ordinateurs portables XO en classe. Mais quels sont les impacts de cette révolution informatique sur l'apprentissage des élèves? L'Université Laval est l'une des rares universités francophones à se pencher sur la question.

D'ici quelques semaines, les étudiants Kaçandre Bourdelais et Justine Gilbert s'envoleront pour le Gabon afin de donner un coup de pouce à des enseignants qui utilisent des ordinateurs portables dans leur école primaire. Les appareils ont été fournis par la Fondation One Laptop per Child (OLPC), qui a conçu le micro-ordinateur XO en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT). L'Université Laval est la seule université canadienne qui a conclu un partenariat avec la Fondation One Laptop per Child, à la suite d'un concours international.

Le XO est un petit ordinateur conçu spécialement pour s'adapter aux conditions des pays en développement. Vendu au coût de 188 $US, il résiste à l'eau et à la poussière. Jusqu'à maintenant, environ un million d'ordinateurs XO ont été distribués aux quatre coins de la planète. L'Uruguay, en Amérique du Sud, a même décidé d'en fournir à tous ses élèves, sans exception.

Un des avantages de l'ordinateur en classe est de donner accès à des bibliothèques virtuelles et à une foule d'outils pédagogiques, dans des pays où les manuels scolaires et les cahiers se font rares, explique Jacques Désautel, professeur et superviseur du projet au Gabon. Le petit ordinateur blanc et vert suscite aussi beaucoup d'enthousiasme chez les élèves. «Un des effets notables, c'est la hausse de la fréquentation scolaire. Juste pour ça, ça vaut la peine», lance M. Désautel.

Mais pour en savoir plus sur les impacts du XO en classe, il faudra attendre encore quelques années. Hilaire Bibang Assoumou, étudiant au doctorat, sera chargé de documenter le projet. «On veut apporter une expertise qui viendra nourrir la réflexion au niveau international», conclut M. Désautel.

Une solution pour Haïti

La Fondation OLPC mène une campagne pour inciter les organisations à envoyer leurs ordinateurs XO usagés en Haïti. L'an dernier, 13 700 appareils XO ont été envoyés dans 60 écoles haïtiennes. «Nous espérons fournir davantage d'ordinateurs cette année aux enfants qui ont été victimes du tremblement de terre», peut-on lire sur le site Internet de l'organisation.

Pour Jacques Désautels, professeur à la faculté des sciences de l'Éducation de l'Université Laval, il s'agit d'une occasion à saisir. «Il ne s'agit pas d'inonder le pays d'ordinateurs, mais comment imaginer un avenir sur cette planète si on n'est pas connecté quelque part?»

Au cours des prochaines années, M. Désautels aimerait former des professionnels en Haïti. «Je veux convaincre le recteur, Denis Brière, de déposer un projet à l'ACDI [Agence canadienne de développement international]. C'est bien beau les ordinateurs, mais il faut aussi savoir s'en servir.»

Source : Cyberpresse.ca

Photo : Vendus environ 200 $, les ordinateurs XO ont été conçus spécialement pour s'adapter aux pays en développement. © Le soleil, Laetitia Deconinck

mercredi 27 janvier 2010

Gabon : Le piratage des sites internet et informatiques font leur début

LIBREVILLE, 26 janvier (Infosplusgabon) - Le piratage de sites internet et informatiques font leur entrée au Gabon avec la copie depuis peu du site en ligne www.infosplusgabon.com. C’est le départ pour leurs commanditaires de tous les types de délits perpétrés sur internet où les nouveaux réseaux de télécommunications donnent des idées à des cybercriminels.

Dans le but de mettre un terme à cette pratique, la direction d’infosplusgabon a dénoncé ce mardi l’existence du blog illégal www.INfosGabon.com, copie du site original, et rappelle que dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme, votée après les attentats du 11 septembre, le département américain de la justice vient de s’arroger le droit de poursuivre les " pirates " de l’Internet, qu’ils soient ou non américains, qu’ils agissent sur le sol des États-Unis ou en dehors.

Au Gabon, un groupe d’individus a été répertorié et leurs noms (identité et photos) transmis à l’ambassade des Etats-Unis à Libreville pour piratage de site internet. Dans leur course effrénée, ces individus seraient en mesure de copier également les contenus de sites bancaires, et bien d’autres bases de données confidentielles ou stratégique de l’Etat gabonais ou appartenant à de sociétés publiques ou privées établies au Gabon.

Le raisonnement des autorités américaines à ce sujet est simple : dans la mesure où la majeure partie des communications Internet passent par les États-Unis, elles entendent désormais poursuivre quiconque, dans le monde, contreviendrait aux lois des USA dans le domaine du cyberespace, dès lors que l’objet des "délits" électroniques transiterait par les "tuyaux" américains.

Cette mesure, sans précédent dans le monde, confère de facto aux États-Unis "le rôle de gendarme mondial du Net", s’alarment les défenseurs des libertés.

Dans un article publié dans le journal Libération, il est répertorié les nouvelles lois, votées dans la foulée des attentats du 11 septembre, qui réduisent singulièrement la liberté sur Internet.

Les nouvelles dispositions, en France, qui obligent les fournisseurs d’accès à conserver la trace des connexions de leurs clients durant au moins un an. Ou, aux États-Unis, la légalisation par le président Bush de l’utilisation, par le FBI, du système d’écoute du courrier électronique, le très controversé système "Carnivore".

La direction d’Infosplusgabon.com a mis également en garde les hébergeurs de site piratés et les convie à s’assurer du bien fondé de la mise en ligne d’un site sur la toile et en vérifiant l’identité et les activités des cybercriminels dont les noms seront rendus publics à travers le monde afin d’être traqués.

Le FBI déploie des trésors de technologie pour traquer les terroristes potentiels. Dans le cadre de la lutte engagée depuis le 11 septembre, la police fédérale américaine s’est dotée d’un nouvel outil. Baptisé poétiquement "Lanterne magique", ce système, inspiré des techniques des "hackers" les plus brillants, permet de décoder et de décrypter toutes les données protégées des ordinateurs individuels.

Véritable "Cheval de Troie", "Lanterne magique" est un logiciel que le FBI peut installer à distance, en l’envoyant, par exemple, dissimulé dans la pièce jointe d’un e-mail. Une fois installé, "Lanterne magique" révèle aux autorités l’ensemble du contenu de l’ordinateur piraté. La révélation de l’existence de ce système d’espionnage survient après que le FBI a demandé, un peu plus tôt dans le mois, aux grandes compagnies de télécommunications des États-Unis et du reste du monde de modifier leurs réseaux pour les rendre accessibles à ses enquêteurs et à ses outils informatiques, dans le cadre de la traque des terroriste.

Rappelons que la cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet. En d’autres termes, Le cybercrime, ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles.

Ce à quoi doivent s’attendre les pirates des sites internet :
  • Accéder ou se maintenir frauduleusement dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données : 1 an de prison et 5682$ d’amende
  • Accès ou maintien frauduleux d’un site piraté : 2 ans de prison et 11364 $ d’amende
  • Modifier ou fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
  • Introduire frauduleusement ou supprimer ou modifier les données d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
FIN/IPG/JRN/2010

Source : Infosplusgabon

lundi 25 janvier 2010

Réseau de réseaux pour un internet libre et ouvert

2010 promet d’être une année importante pour l’avenir de l’internet avec un nombre de changements potentiels à l’horizon. Elle pourrait marquer la dernière année pour le Forum de la Gouvernance de l’internet – le seul forum international au monde à rassembler les gouvernements, la communauté technique, le secteur privé et les groupes de la société civile comme APC pour guider la façon dont l’internet est géré. ICANN – l’organisation qui administre les adresses de domaines de sites – fait également face à de grands changements pendant qu’elle se retire du contrôle des Etats-Unis.
Dans ce temps de changement continuel, les fenêtres de politiques peuvent s’ouvrir et se refermer rapidement. Le projet « Réseau des réseaux » d’APC est en train de construire un réseau mondial de défenseurs de politiques issus de la société civile de différentes sphères de travail politique et ayant diverses expériences de campagne. Ils ont out un intérêt personnel à assurer un internet libre et ouvert.

Que se passe-t-il dans le réseau des réseaux ?

APC travaille actuellement sur :
  • La création d’un forum pour les « réseaux thématiques » » (groupes d’organisations qui travaillent sur des sujets thématiques tels que le changement climatique, les droits des femmes ou la gouvernance de l’internet) pour se rassembler afin de partager leurs analyses, expertises et réseaux en vue de développer une stratégie conjointe pour accroître l’influence de la société civile mondiale dans la politique publique de l’internet.
  • La cartographie des thèmes, des réseaux déjà en place et des espaces politiques, quand ils sont tous imbriqués * (par exemple les réseaux qui s’occupent du côté technique de la gestion de l’internet, de la vie privée et de la liberté d’expression sur l’internet et ceux faisant le plaidoyer pour un accès de l’internet pour tous se mettent ensemble dans le Forum de la gouvernance de l’internet).
  • La production d’études de cas sur le plaidoyer collaboratif par la société civile globale dans les espaces politiques autour d’un ensemble de thèmes prioritaires comme la participation dans les processus de politiques publiques, « l’Agenda de développement » à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), les droits à la privée dans le FGI, le développement des standards ouverts dans le processus de l’Organisation internationale des standards et la transparence et la responsabilisation dans les mécanismes de gouvernance de l’internet aussi bien sous contrôle public que privé.
  • L’appui aux réseaux participant au thème de la société civile afin d’approfondir leur compréhension des endroits où le pouvoir est concentré et là où il est dispersé ceci en lien avec les questions de politique publique et où les interventions stratégiques pourraient être les plus efficaces.
  • La construction du réseautage et de la collaboration parmi certains des plus grands penseurs du monde et des activistes dans la gouvernance et les droits de l’internet.
  • L’amplification de l’influence que de société civile – déjà visible dans les espaces comme le FGI et l’OMPI- sur la politique publique mondiale qui modèle comment l’internet se développe, et comment les gens sont capables de l’utiliser avec ouverture, liberté et diversité.
Contexte

En septembre 2008, APC a organisé une petite consultation à Genève pour explorer la mise en place d’un réseau des réseaux transnational de plaidoyer sur les questions de politiques publiques en lien avec la gouvernance de l’internet. Ce travail fait partie d’un objectif plus large d’appui aux réseaux de la société civile à être plus efficaces pour assurer l’ouverture, les droits humains et une gouvernance transparente et responsable dans la sphère de la société de l’information. L’événement faisait suite à un projet précédent appuyé par la Ford Foundation qui a supporté le travail mondial d’APC pour assurer un accès ouvert, universel et abordable à l’internet. Ce projet a, entre autres activités, produit la première analyse multi-pays de la participation de la société civile dans les processus de politique des TIC et sur l’accès à l’infrastructure.

Dans l’élan de cette réunion est née cette initiative appelée « Renforcer le réseautage et le plaidoyer de la société civile sur la politique publique de l’internet dans les arènes mondiales » et appuyée par la Ford Foundation. Elle dure de février 2009 à la fin de 2010.

Source : APC

Photo : APC (2007). Note: Les réseaux identifiés dans cette photo ne font pas nécessairement partie du Réseau de réseaux

dimanche 24 janvier 2010

Ouverture, à Addis-Abeba, du pré-sommet de l’UA sur le Genre et les TIC en Afrique

Le troisième pré-sommet de l’Union africaine (UA) sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et le Genre s’est ouvert vendredi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en présence des organisations régionales et internationales.
La directrice femme, genre et développement de la Commission de l’UA, Litha Musymi, a indiqué que le pré-sommet a été organisé pour discuter des implications de l’information et des technologies de la communication dans le contexte du Genre.

Selon Musymi, le pré-sommet mettra l’accent sur l’utilisation des TIC pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des Femmes (Gewe), en conformité avec la 14ème session ordinaire du thème du Sommet de l’Assemblée sur « les technologies de l’information et de communication (TIC) en Afrique : Défis et perspectives de développement ».

Musymi a également ajouté que le troisième pré-sommet sur le Genre cherchera à intégrer les perspectives de genre au sommet sur la façon dont les TIC peuvent être utilisées pour aborder la question de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes.

Le sommet de l’UA a été organisé à un moment où le continent est confronté à un énorme fossé numérique, a –t- elle noté.

« Les femmes africaines sont particulièrement touchées par ce fossé. Les débats sur le thème, qui ne mettent explicitement pas l’accent sur l’accès des femmes à ces technologies, donnent un aspect critique du développement de l’Afrique », indique-t-on dans un rapport remis à la presse.

Le rapport de solidarité pour le droit des femmes africaines, une organisation œuvrant dans le domaine du genre, a appelé les délégations nationales à veiller à ce que les décisions qui seront prises lors de ce sommet ne laissent pas en rade les expériences spécifiques des femmes à ce jour et d’adopter des mesures spécifiques destinées à améliorer l’accès des femmes aux TIC dans l’avenir.

L’organisation a également déposé une note de synthèse au sommet de l’UA sous le thème « Combler le fossé numérique entre les sexes en Afrique ».

La note de synthèse entre autres appelle à promouvoir l’utilisation des TIC pour accroître la sensibilisation des femmes sur leurs droits et faciliter la prise de décision éclairée.

Le pré-sommet de trois jours sur le Genre va également délibérer sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.

APA-Addis-Abeba (Ethiopie).

Source : Afrique Avenir

vendredi 22 janvier 2010

Cameroun : Fibre optique, fibre de tensions

En août 2009 à Douala, l’entreprise de téléphonie mobile Mtn, à travers sa filiale Mtn Networks Solutions, a entamé les travaux d’implantation de la fibre optique. Une initiative qui a dressé les cheveux de son concurrent Camtel.

La société étatique Camtel, jouit en effet d’un droit d’exclusivité « provisoire » sur la gestion de la fibre optique ainsi que des liaisons interurbaines via cette infrastructure de pointe. Les opérateurs Mtn et Orange sont ses clients, tout comme de nombreux utilisateurs de CT Phone qui ont la possibilité d’utiliser le Net. Ce qui ne plaît pas toujours à Mtn et Orange, qui estiment que dans un contexte de libéralisation, ils ont le droit d’implanter la fibre optique.

Camtel a alors vite alerté l’Agence de régulation des télécommunications (Art), qui a énergiquement instruit Mtn d’arrêter les travaux de déploiement de la fibre optique de son projet baptisé « Douala métro ». Plus tard, l’Art reconnaissant l’importance de ce projet va adoucir le ton en demandant que Mtn avise préalablement le ministère des Postes et Télécommunications et la Camtel et non uniquement la Communauté urbaine de Douala comme cela avait été le cas.

Aujourd’hui, Mtn, Orange et Camtel, tous opérateurs de téléphonie mobile, sont concurrents sur le marché de la distribution d’Internet. Orange Multimedia Services offre sa LiveBox depuis avril 2008. Elle offre plusieurs autres services Internet correspondant à différentes bourses. Il s’agit d’Internet haut débit grand public, d’Internet débit business et d’Internet mobile. Une source au ministère des Postes et Télécommunications affirme d’ailleurs que cette société envisage également d’installer des infrastructures de la fibre optique (et l’aurait déjà implantée) par faisceaux hertziens entre les villes de Ngaoundéré et de Garoua.

Avant Orange, en avril 2008, Mtn Network Solutions proposait déjà aux Camerounais Mtn Nomad basé sur la technologie Wimax. Tout comme Orange aujourd’hui, la compagnie distribue Internet à ses clients à différents prix. Fibe Access, Internet Access, Mobil Data et Security. L’entreprise ne cache plus son ambition d’implanter la fibre optique au Cameroun, notamment à Douala. Au Minpostel, on est formel. Mtn et Orange n’ont pas le droit d’implanter la fibre optique.

Camtel, quant à elle, se dit la mère du haut débit. Société étatique, elle détient l’exclusivité de la « gestion provisoire de la fibre optique » au Cameroun à travers la convention de concession à elle attribuée par l’Etat : « Nous tenons la fibre optique », se vante-t-elle sur son site Internet. Mais seulement, cette convention de concession accordée à Camtel par l’Etat du Cameroun a expiré il y a trois ans. Et depuis, l’Etat ne l’a plus renouvelée. En principe, actuellement, Camtel opère dans l’illégalité.


Perspectives : un avenir très Net



La Banque mondiale et le gouvernement camerounais ont chacun lancé des
projets pour l’implantation d’Internet haut débit dans l’ensemble du pays.



52 millions de dollars, soit environ 26 milliards de francs Cfa. C’est le montant du prêt que le gouvernement chinois, à travers Exim Bank China, a accordé au Cameroun pour l’implantation de la fibre optique sur une longueur de 3 200 Km répartis sur l’ensemble du territoire national. Une tâche qu’effectuera la société chinoise Huawei Technologies Corporation Limited.

L’accord de prêt a été signé le 06 juillet 2009 par Louis-Paul Motazé, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, et Huang Changquing, ambassadeur de la République populaire de Chine. C’était en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, et du directeur général adjoint de la Camtel, Richard Maga.

Concrètement, Huawei Technologies va prolonger les 14 points de sortie du câble de la fibre optique installés le long du pipeline Tchad-Cameroun dans toutes les régions du Cameroun et ainsi rendre accessible le haut débit.

A côté de ce projet national, un autre, sous-régional, a été initié par les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). C’était lors du sommet de N’Djamena le 25 avril 2007. Il s’agit du projet Central African Backbone, en abrégé Cab. Il va également s’appuyer sur le câble à fibre optique installé le long du pipeline Tchad-Cameroun.

Le 16 juillet 2009, le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Edouard Ebah Abada, a présenté aux médias ce projet qui sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 26,2 millions de dollars, soit environ 11,4 milliards de francs Cfa. Pour sa première phase, le Cab sera expérimenté au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique. Ce projet aura pour but de renforcer l'accès à Internet haut débit et de réduire les prix pour les internautes.

1 660 Km de fibre optique seront à nouveau construits sur l’infrastructure existante. Le Cab, qui sera effectif en 2010, va également permettre aux Etats africains d'harmoniser leurs lois et règlements dans le secteur des Tic.

La Banque mondiale entend d’ailleurs s’appuyer sur l’expérience du projet Cab pour financer l’accès à Internet haut débit dans d’autres pays africains. Deux projets qui, bien réalisés, permettront au Cameroun d’avoir une connexion haut débit à l’horizon 2010.

Source : Le Blog de Beaugas-Orain DJOYUM

jeudi 21 janvier 2010

En 2010 l’artel veut mettre un point d’honneur sur la faisabilité de la 3G au Gabon

Libreville, 7 janvier (GABONEWS) - Lors de la 27ème session du conseil de régulation de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL) qui a eu lieu dernièrement à Libreville, l’Assemblée s’est appesantie sur l’étude de la stratégie de mise en œuvre de la technologie 3G au Gabon, entre autres points évoqués à l’ordre du jour.

En effet, au cours de ces assises, présidé par Marius Foungues, trois points étaient à l’ordre du jour, dont les projets prévus pour 2010 par le régulateur.

L’étude de la stratégie de mise en œuvre de la technologie 3G au Gabon a constitué un des point majeur sur lequel les uns et les autres se sont appesantie, au cours de cette assise en raison de son introduction très prochaine en territoire national. Un projet dont le ministre de la communication, de l’économie numérique, Laure Olga Gondjout tient à cœur.

Cependant, plusieurs études ont été menées à terme par le régulateur notamment sur la stratégie sectorielle des Techniques de l’Information et de la Communication, et celle axée sur la gestion des fréquences dans le but s’arrimer véritablement à l’évolution du monde et des technologies de l’information.

Cette assise a également permis aux différents acteurs de faire une rétrospective des temps forts de l’activité de l’ARTEL en 2009, notamment les différentes réunions internationales auxquelles l’institution a pris part, à l’instar du 9ème colloque annuel mondial des régulateurs, du 10 au 12 novembre 2009 à Beyrouth.
Aussi, l’Artel entend s’investir dans l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) qui sera co-organisée par la Guinée Equatoriale et le Gabon en 2012. Mais avant, comme toutes les structures nationales, elle s’arrime aux nouveaux horaires de travail dans le cadre de la journée continue instituée par le gouvernement.

Source : Gabonews

mardi 19 janvier 2010

Google Gabon ouvre ses portes !


Nous sommes heureux d'annoncer aujourd’hui, mardi 19 janvier 2010, le lancement du moteur de recherche Google pour le Gabon. Les internautes gabonais peuvent désormais lancer leurs recherches depuis la page personnalisée de Google.

Le lancement de ce nouveau domaine va permettre d'améliorer la qualité des résultats de recherche Google pour les gabonais.

Site internet de Google Gabon : http://www.google.ga

Auteur : Gabon En Ligne

dimanche 17 janvier 2010

« Cette année, le réseau informatique de l’Administration gabonaise sera implanté » Paul Biyoghé Mba

Libreville, 9 janvier (GABONEWS)- Le Premier ministre, chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, a déclaré au cours de la cérémonie de présentation de vœux du gouvernement organisée en son honneur, vendredi, à Libreville que, « cette année, le réseau informatique de l’Administration gabonaise sera implanté », a constaté un reporter de GABONEWS.

Ainsi, c’est dans l’objectif de couvrir tout le pays et de réduire de manière significative les délais et procédures actuels que connais l’Administration gabonaise. En effet, la lenteur de l’Administration gabonaise suscite très souvent des réactions inattendues des différents usagers.
« C’est une bonne chose que notre administration travaille en réseau, car cela pourra nettement faciliter certaines procédures, les documents n’auront plus besoin d’être transportés de mains en mains comme c’est très souvent le cas actuellement », a laissé entendre un usager de la Fonction publique.

Les exigences de rigueur et de probité auxquelles les fonctionnaires seront désormais soumis entraîneront une meilleure productivité et un meilleur rendement.

Aussi, le chef du gouvernement a-t-il indiqué que, « tout fonctionnaire s’absentant pour plus de 24 heures, quel que soit son niveau de responsabilité, du Secrétaire Général au Chef de service, doit obligatoirement laisser un intérim. En effet, l’Etat ne s’arrête pas. L’absence d’un homme ne peut bloquer son fonctionnement régulier. Des sanctions positives ou négatives seront prises pour ceux des fonctionnaires qui le méritent ».

En effet, il a invité les uns et les autres au travail. Des membres du gouvernement aux agents de l’Administration publique et parapublique, « il faut désormais mériter sa place et la confiance placée en soi ».

Pour le Premier ministre, un partenariat entre le public et le privé est désormais de rigueur.

GN/DAN/MS/MO/10

Source : Gabonews

mercredi 13 janvier 2010

Gabon : Des décodeurs TNT offerts aux chefs et notables des quartiers de Libreville par la ministre de la communication

Libreville, 2 janvier (GABONEWS) – Des chefs des quartiers et notables de la commune de Libreville ont reçu , ce samedi, la visite inopinée du ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, porteuse des décodeurs de Télévision Numérique Terrestre (TNT), un système appelé à remplacer l'actuel programme de diffusion en analogique, a constaté GABONEWS.

"Les décodeurs", a dit la patronne du département de la Communication, "permettront aux chefs et notables de suivre en clair et sans difficultés l’ensemble des matchs de football de la 27 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) " qui s'étalera du 10 au 30 janvier 2010, en Angola, avec la participation de l’équipe nationale du Gabon, "Les Panthères".
Le geste de madame Gondjout s’inscrivait dans le droit fil de la vision ‘‘ Paix, développement et partage’’, du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Pour ce faire, le ministre de la Communication a opté pour l’effet de surprise.

Aussi, la caravane conduite par Laure Olga Gondjout, accompagnée de l’honorable député, Vincent de Paul Gondjout et leurs collaborateurs s’est- elle invitée dans les foyers des chefs des quartiers et notables des quartiers Belle- Peinture - Odeka, Plein – Ciel, Nzeng – Ayong, la Sorbonne, Camp de Police, Carrefour Léon – Mba, Anciens- Combattants, Avenue de cointé et Mont – Bouët, entre autres.

Respectueuse des us et coutumes bantou, en plus des décodeurs, Laure Olga Gondjout, a offert également des cadeaux de "bonne année" 2010 aux différents bénéficiaires.

« Je suis très content du geste de Madame le ministre qui a bien voulu penser à nous sans que l'on ne s’attende à sa visite. Nos remerciements vont aussi à l’endroit du chef de l’état qui a placé sa confiance en elle », s’est réjouit, Emile Nzokou (chef du quartier Belle Peinture – Odéka).

« Je ne m’y attendais pas. Je remercie beaucoup le chef de l’Etat. Nous comptons beaucoup sur lui. Nous croyons et pensons qu’il va réussir. Nous l’encourageons car nous sommes toujours avec lui et continuons avec lui », a assuré , pour sa part, Maman Bourdette, notable du quartier Avenue de Cointé, en plein centre ville, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville.

A noter qu'à certaines étapes de cette tournée, lorsque les concerné(e)s étaient absents de leurs domiciles, les paquetages ont été remis à leurs familles.

Au total, ce sont 30 décodeurs TNT , comportant le même nombre des chaînes avec un abonnement d’un an et des cadeaux emballés, qui ont été remis aux chefs de quartiers et notables, en ce début d’année 2010, par le ministre de la communication en charge également de l'économie numérique.

La TNT devrait connaître un réel essor à l'horizon 2016

La société Digital TV demeure le premier fournisseur privé de la TNT fonctionnant à l'aide d'une simple antenne extérieure dont dispose déjà la majorité des ménages gabonais.

Le Gabon devient ainsi le premier pays dans la sous région et le quatrième en Afrique à s'arrimer à cette technologie effective depuis le 9 octobre 2009 qui permet ainsi d’accéder à une quarantaine de chaînes.

L'accès aux télévisions câblées pourrait connaître un réel essor à l'horizon 2016 au Gabon.

Lors de la campagne électorale, l'actuel président de la République avait promis «une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet (…) grâce à la mise en place d'une infrastructure haut-débit en fibre optique sur l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia et la mise en place d’une administration numérique».

L'un des jalons sera posé, dès le 17 février prochain, avec la tenue, à Libreville, du premier salon numérique.

GN/YKM/RA/MO/10

Source : Gabonews

dimanche 10 janvier 2010

La croissance de l’Internet et des nouvelles technologies est une source d’emplois en Afrique

Des cyber-cafés, en passant par la programmation ou l'e-commerce de nombreux jeunes demandeurs d'emploi ont su tirer parti de cette extraordinaire prouesse technologique qu’est l’Internet. Un exemple parmi tant d'autres de la banalisation progressive d'Internet: le réseau social Facebook compte aujourd’hui plus de 800.000 membres en Afrique.

Le continent compte 650.000 abonnés à l'Internet et le nombre des internautes est estimé à 2 millions. Des chiffres qui ont progressé de + 105% ces cinq dernières année, avec un taux en constante augmentation d'une année sur l'autre.

L’extension d'Internet en Afrique suscite les vocations d’entrepreneurs et d’innovateurs

Internet contribue surement à sortir le continent de son relatif isolement. Les pratiques et stéréotypes de comportement économiques en vigueur dans les pays industrialisés tendraient même à s’y répandre. Ainsi les partenariats avec des entreprises situées un peu partout en Afrique mais également à l’étranger permettent de tisser de nouveaux liens économiques, mais également des passerelles culturelles insoupçonnées.

Par le biais de jeunes programmeurs africains, le langage de l’innovation traverse la Méditerranée. Les décideurs africains semblent eux-mêmes prêts, à prendre leur part dans l’économie mondiale. Dans cette optique, une école panafricaine d’intelligence économique et stratégique ouvrira bientôt ses portes à Dakar, au Sénégal.

Cette institution sera destinée à doter les décideurs africains d’une formation de haut niveau, se déclinant en modules abordant les questions liée à l’environnement international et à la compétitivité des nations. Afin de mieux renforcer les capacités des futurs décideurs, l’ambition proclamée du programme est d’inculquer l’Intelligence économique comme réponse apportée aux bouleversements provoquée à l’échelle planétaire par la mondialisation et la globalisation. De quoi donner aux PME et futures start-ups africaines les armes modernes pour se mesurer à l’économie mondiale de la connaissance et de l’innovation.

Le Kenya veut devenir la future Silicon Valley d'Africaine

C’est pour se mettre à la page de cette globalisation que le Kenya s’est lancé dans une politique ambitieuse en faveur des nouvelles technologies, appuyée par l’établissement de grands chantiers d'infrastructure et de zones franches.

Depuis 2004, le gouvernement kenyan a en effet initié une série de mesures de promotion des technologies de l’information et des communications, avec la volonté de faire du pays un centre de services offshore. Plusieurs actions ont été annoncées dans cette direction.
D'abord l'instauration d'une réglementation sur la sécurité et la confidentialité des données informatiques. Ensuite, la privatisation de l'opérateur historique et l'attribution de licences à des acteurs privés. Enfin, l'amorce d'un chantier de modernisation de l'état et une politique en faveur de la formation et de l'enseignement supérieur technique.

L’Afrique se câble en haut-débit

A partir de 2010, deux grands projets d'infrastructure relieront le continent au monde via l’Afrique de l’ouest. Le premier, nommé EASSY, estimé à 100 millions de dollars, a pour but de relier les villes de Mombasa au Kenya et de Fujairah aux Emirat Arabes Unis. Le projet TEAMS vise quant à lui à créer un backbone sous-marin, longeant la côte est de l'Afrique, de l'Afrique du Sud au Soudan.

Ces infrastructures, qui doivent être achevées d'ici fin 2008, permettront de réduire le coût des communications internationales, principal frein au développement d'une économie offshore. A ce premier axe s'ajoute la mise en place de zones franches pour faciliter l'implantation de sociétés de services.

Les arguments en faveur de ce type d'activité sont nombreux, avec notamment la présence d'une main d'œuvre diplômée ainsi qu’un fuseau horaire compatible avec l'Europe.

Liens : site de l'AEDEV

Source : Afrique Avenir

samedi 9 janvier 2010

Des équipe Google en Afrique de l'est

De fin octobre à mi-novembre, l’équipe Google Earth Outreach et les ingénieurs Google des équipes Africa et Geo, ont participé à plusieurs événements en Afrique de l’Est.

Lors de sessions plénières à la conférence AfricaGIS 2009 à Kampala en Ouganda, Rebecca Moore, directrice du programme Google Earth Outreach, et Ed Parsons, le gourou de la technologie de Geo, ont évoqué l’importance du développement et de l’accessibilité des données géographiques en Afrique. Ils ont fortement encouragés la participation aux 14 ateliers organisés par Google sur différents outils Google Geo. Nos collègues de Save the Elephants, Mapping Africa's Protected Areas (MAPA) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ont organisé une table ronde et répondu aux questions du public sur leurs calques d’informations géographiques de Google Earth. Nous avons été frappés par l’intérêt et l’enthousiasme manifestés par la plupart des participants dans chaque atelier, ainsi que par leur désir d’accéder aux informations géo-spatiales et d’adopter les technologies avancées, développées quelques semaines auparavant, comme l’outil de visualisation cartographique Google Fusion Tables.

Le programme Google Earth Outreach a été lancé dans la plupart des pays africains et un microsite Afrique a été spécialement créé pour les utilisateurs de ce continent. Le programme de subventions Google Earth & Maps pour les associations à but non lucratif est désormais disponible dans la plupart des pays africains et les ONG sont invitées à demander des subventions pour des logiciels. Si vous êtes une ONG africaine, faites une demande.

Posté par Tanya Keen, Google Earth Outreach

Source : Google

vendredi 8 janvier 2010

Algérie : Ses abonnés seront 18 millions à l'horizon 2013 - Algérie Télécom affirme que «l'année 2010 sera celle du haut débit»

Pour les responsables d'Algérie Télécom, la volonté politique des pouvoirs publics d'améliorer les infrastructures nationales de télécommunications en vue d'accélérer le développement économique et d'édifier une société de l'information, de la communication et du savoir, passe, avant tout, par le raccordement de la population aux réseaux de communication à haut débit et à la promotion de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et ce, en vue de la familiariser avec ces outils modernes de communication et d'améliorer le taux de connexion des ménages à l'Internet.

«C'est pourquoi je préconise de faire sortir à jamais l'entreprise des sentiers battus, de rompre radicalement avec les vieux réflexes et autres attitudes héritées du passé administratif au profit d'une option et d'un engagement sans faille et de s'engager, sans réserve, dans une culture d'entreprise basée sur des réflexes, démarches et caractères entrepreneuriaux par excellence où seule l'écoute du client et la satisfaction de ses besoins doivent être au centre de nos préoccupations permanentes», a indiqué le premier responsable d'Algérie Télécom dans un communiqué rendu public hier. Pour la même source, l'année 2010 doit être celle «à haut débit».

«J'engage, à cet effet, les services concernés à soutenir leurs efforts de développement, d'amélioration sans cesse de leur qualité de services tout en garantissant un fonctionnement continu de leurs réseaux respectifs», ajoute le rédacteur du communiqué. Indiquant que l'objectif d'Algérie Télécom à l'horizon 2013 est d'atteindre pas moins de 6 millions d'abonnés, pour ce qui est du fixe, et 12 millions d'abonnés pour le téléphone portable.

La même source a précisé que le développement du segment satellitaire ainsi que le désenclavement de certaines localités sont, entre autres, les principaux défis à relever. «Il va sans dire que cette dynamique est appelée à contribuer valablement à couvrir les besoins de l'économie nationale en données et à amplifier les accès Internet à haut débit», ajoute-t-il plus loin.

Source : Allafrica.com - Auteur : La Tribune

jeudi 7 janvier 2010

Sénégal : Les conseillers pédagogiques de Sédhiou initiés au e-learning

Sédhiou, 1er jan (APS) - Les conseillers pédagogiques itinérants et résidents de la nouvelle académie de Sédhiou (sud) ont subi récemment une formation de trois jours sur la méthode d’apprentissage à distance par l’Internet (e-learning) a constaté le correspondant de l’APS.

Organisé dans la salle abritant le cybercafé du lycée Ibou Diallo, ce séminaire avait pour objectif d’outiller les conseillers pédagogiques du pôle régional de formation (PRF), afin de leur permettre de prendre en charge les besoins de formation des professeurs contractuels (PC).

Justifiant l’expérimentation de cette nouvelle approche pédagogique, le point focal de la plateforme, Cheikh Faye, a expliqué que la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) ne pouvant plus accueillir les milliers de professeurs contractuels, des experts en contenus ont émis l’idée d’initier la formation à distance appelée (e-learning).

Au niveau des inspections d’académie, ce sont les conseillers pédagogiques itinérants, résidents ainsi que les professeurs chevronnés ou ayant une grande expérience professionnelle qui sont ciblés comme principaux tuteurs dans cette formation.

A l’issue de ces trois jours, chacun des 10 bénéficiaires devient un tuteur devant encadrer 20 apprenants d’ici les prochains examens professionnels de juillet prochain.

PDF/BK

Source : Agence de presse sénégalaise

mercredi 6 janvier 2010

L’économie gabonaise face aux exigences de la mondialisation

Au lendemain de l’instauration de la journée continue, le Ministre gabonais du Budget, Blaise Louembé, a présenté le 4 janvier 2010 les effets bénéfiques de cette mesure obligatoire en situation depuis plusieurs années dans certains pays de la Cemac à laquelle le Gabon est pays membre. Selon le ministre des Finances les retombées socio-économiques de la journée de travail continue pour le Gabon présentent de nombreux avantages dont l’amélioration de la productivité des agents des secteurs publics, parapublics et privés.

Expliquer puis présenter les effets bénéfiques de la journée continue tels étaient les points à l’ordre de la rencontre entre les membres du gouvernement gabonais, en tête desquels les ministres des Finances, Blaise Louembé qu’assistaient ses collègues, de la Fonction publique et de la Réforme de l’état, Séraphin Moundounga, ministre de éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, porte-parole du gouvernement et Maxime Ngozo Issoundou , ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale.

Selon le patron des finances gabonaises l’adoption de la journée continue va du fait que certaines entreprises et non des moindres, ont déjà adopté ces horaires, à l’exemple de la C.N.S.S. de l’O.P.R.A.G., de Gabon Télécom, de CIM GABON, SETRAG, et bien d’autres encore.

Aussi après de nombreuses études et enquêtes sur l’efficacité de l’ancien système les plus hautes autorités du pays dont le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, ont décidé d’adopté définitivement pour un régime qui agrée l’administration, une grande partie des opérateurs économique et la majorité des travailleurs l’idée de journée de travail continue.

Au ministre Blaise Louembé de renchérir son propos en présentant les retombées socio-économiques de la journée de travail continue qui procurent entre autres avantages :
  • L’amélioration de la productivité des agents des secteurs publics, parapublics et privés traduite par un gain de 4 heures composées, d’une part, d’un gain de mécanique de 2 heures du fait de l’économie de deux trajets effectués du domicile au travail, et d’autre part de deux heures environs de préparation.
  • La Possibilité de création d’emploi par développement des emplois nouveaux autours des périmètres administratifs industriels (restaurants, cantines, services traiteurs, économie numérique, etc.)
  • Les Possibilités pour le travailleur de s’adonner à d’autres activités telles que l’agriculture, le commerce, la formation, le perfectionnement professionnel, etc.
  • Une Réduction des frais généraux au niveau des administrations et des entreprises notamment sur les carburants, l’eau, l’électricité, l’usure des matériels tels que les véhicules et équipements de bureaux, etc.
  • La Réduction de moitié des charges liées au transport.
  • Une Réduction des accidents de trajets.
  • La Réduction du temps d’exposition aux agressions professionnelles pour le conducteur transporteur.
  • Une Réduction des émissions de gaz à effets de serre.
  • L'accroissement du temps libre nécessaire à l’épanouissement physique, intellectuel et moral des travailleurs (art, sport, culture, religion, etc.)
  • Meilleur suivi par les parents des enfants scolarisés.
Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive mais elle montre à suffisance tout le gain que les acteurs du monde du travail sont appelés à tirer de la mesure gouvernemental dans le moins qu’on puisse en dire est qu’elle

En définitive la journée de travail continue devrait impulser une nouvelle dynamique pour un fonctionnement optimal de l’administration et une croissance forte de l’économie nationale. Elle implique principalement l’amélioration de l’offre de transport public ainsi que l’augmentation des crèches et haltes- garderies.

La journée de travail continue concerne tous les secteurs, à l’exclusion des organismes ou sociétés travaillant en ‘’deux ou trois huit’’ ou encore qui nécessitent des gardes ou des permanences, notamment :
  • les établissements hospitaliers, cliniques, cabinets médicaux, pharmacies ;
  • les services de l’enseignement, de la formation et de la recherche ;
  • les forces de sécurités de défense ;
  • le transport ;
  • le commerce de détail ;
  • les activités connexes de manutentions portuaires ;
  • l’hôtellerie ;
  • la restauration ;
  • les débits de boissons ;
  • le gardiennage ;
  • le ramassage des ordures
  • les gens de maisons ;
  • les professions libérales ;
  • les professions de presse.
D’autres modalités pratiques de la mesure ainsi que les dispositions transitoires, notamment pour les secteurs parapubliques et privés pourront être utilement complétés selon le cas, par les accords sectoriels ou par branche d’activités.

Source : Neufradio.com

mardi 5 janvier 2010

Gabon : Des journalistes initiés et mieux outillés à l’usage des produits de Microsoft

Libreville, 26 décembre (GABONEWS) – A l’initiative de Microsoft Afrique, un panel de communicateurs a suivi ce samedi, à Libreville, dans un grand restaurant de la place, une formation consistant à renforcer leurs capacités quant à l’usage des anciens produits de Microsoft, et à les initier aux nouveaux logiciels de la firme, a constaté GABONEWS.

« GAIN DE TEMPS ET DE PRODUCTIVITÉ »

Animé par le consultant Microsoft, Boubacar Baldé, la formation a porté, dans un premier temps, sur les nouvelles fonctionnalités de l’interface Word 2007, logiciel de traitement de texte de la suite Microsoft Office.

Vulgarisant notamment l’usage des menus contextuels, personnalisables à l’infinie, M. Baldé a mis en lumière des applications spécifiques, qui permettent la malléabilité du module, en fonction des types de travaux à réaliser. Toutes choses permettant, selon lui « d’augmenter le gain de temps et de productivité » de l’utilisateur.

Nourris des enseignements sur la synchronisation du logiciel avec d’autres composant Microsoft Office, notamment le logiciel de calcul Excel, les participants ont également bénéficié d’une initiation à la sécurisation de données professionnelles via l’encryptage des fichiers, qui y restreint soit l’accès non autorisé, soit la modification.

Toutefois, de l’avis des participants, le point d’orgue de cette formation est apparu lors de la présentation exclusive des logiciels Windows Live Writer et One Note (déja présent sous Office 2007), qui seront disponibles dans la suite Office 2010. Si le premier permet d’aspirer des blogs en ligne, de les modifier hors connexion, le deuxième en revanche, véritable bloc note numérique, simplifie considérablement la collecte de données, en intégrant sur une même interface le texte, l’image, l’audio et la vidéo.

« S’ARRIMER AUX TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION »

Enfin, la primeur a été offerte aux communicateurs de découvrir quelques mois avant son lancement au Gabon, en février prochain, le dernier né des logiciels d’exploitation Microsoft, Windows 7, offrant un usage plus intuitif que Windows Vista, qui le précède.

« Les professionnels des médias que nous sommes, devons s’arrimer aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) qui sont pour nous un partenaire à part entière », a déclaré Aurélia Rézila, journaliste à la chaîne de télévision privée, Téléafrica.

« On aura retenu toutes les facilités que Microsoft offre avec ses logiciels Windows 2007, Windows 7 » a confié pour sa part, Raïssa Laure Medza de la Première chaîne de télévision nationale (RTG1), qui, comme nombre de confrères, a invité Microsoft a poursuivre des formations de ce genre à l’endroit des communicateurs dans le futur.

« Les consommateurs de Word 2007 n’exploitent pas le logiciel dans toutes ces capacités », a indiqué Boubacar Baldé avant d’ajouter : « Nous voulions véritablement leur permettre d’utiliser pleinement un de leurs outils de travail quotidien ».

APPRENTISSAGE SIMPLIFIE

Le formateur de poursuivre : « Concernant les outils Windows 7, le plus important était de faire comprendre, qu’avec la façon assez révolutionnaire dont l’interface a été conçue, avec son ergonomie, le communicateur, le consommateur ordinaire, aboutit à un gain de productivité. Son utilisation intuitive permet un apprentissage beaucoup plus rapide ».

Abordant dans le même sens, la représentante régionale de Microsoft Afrique, s’est quant à elle réjouie de l’aboutissement de cette « prise de contact », avec les professionnels des médias locaux.

A préciser que cette formation fait suite à une promesse du président de Microsoft Afrique, Cheick Modibo Diarra, par ailleurs conseiller spécial du président de la République, Ali Bongo Ondimba, d’offrir une plate forme d’apprentissage aux communicateurs gabonais, afin de renforcer leur compétence en matière de TIC.

La nomination de M. Modibo Diarra, au lendemain de l’élection présidentielle anticipée du 30 août dernier, au poste de Conseiller Spécial d’Ali Bongo Ondimba, en matière de technologies numériques, procède quant à elle de la volonté du chef de l’état, à faire du Gabon une référence africaine en terme de TIC, conformément à son projet de société, défendu lors de la dite présidentielle.

Aussi, cet engagement fort ne cesse-t-il de prendre forme, comme en témoignera, en janvier 2010, l’organisation par le ministère de la Communication, du premier « Salon de l’Economie Numérique » à Libreville, autorisée par le dernier Conseil des ministres.

GN/MO/MS/09

Source : Gabonews

lundi 4 janvier 2010

Flashback : 29 ans déjà... l'ordinateur portable.

Voici la création du premier article "flashback", retour sur les débuts de l'informatique.

Nous commençons aujourd'hui par l'ordinateur portable. Les ordinateurs portables font aujourd'hui parti de notre quotidien, ils sont aujourd'hui capables de fonctionner de nombreuses heures, tout en proposant une puissance et un confort d'utilisation comparables aux ordinateurs de bureau. Leur croissance reste d'ailleurs très élevée, ce qui n'est pas le cas des ordinateurs de bureau.

Mais les portables n'ont pas toujours été aussi intéressants, ne serait-ce que pour leur prix, mais surtout leur poids et leur taille.

Voici la définition d'un ordinateur portable dans le dictionnaire Marabout de la micro-informatique de 1984 :


Le premier ordinateur portable fut en effet créé en 1981, l’Osborne 1, et pesait 11 kg avec 64 ko octet de mémoire. Voici ce à quoi il ressemblait :


Vous pouvez consulter sa fiche sur l'excellent site Obsolte Tears.
L'ordinateur portable soufflera donc l'année prochaine ses 30 bougies !!

Source : Gabon En Ligne - Auteur : Gabon En Ligne