samedi 31 juillet 2010
Accès à l’Internet : un casse-tête pour les élèves à Franceville et Moanda
FRANCEVILLE (AGP) – L’accès à Internet est devenu un casse-tête pour les élèves et les nombreux utilisateurs de Franceville, Moanda et du reste de la province du Haut-Ogooué (sud-est) depuis bientôt six mois, a constaté le correspondant de l’AGP.
La fermeture, en novembre 2009, de l’institut de formation aux nouvelles technologies (Ifatech) en est la principale raison, pense-t-on.
Cet institut qui administrait des cours d’informatique, de réseau et bien d’autres sur les nouvelles technologies abritait en son sein le plus important cyber café de la province du Haut-Ogooué.
Son débit de connexion qui était de 100 Mbits/s n’avait d’égal et permettait à la plupart des clients de disposer d’un cadre idéal de travail sans limites.
Une pression de l’Artel et de quelques concurrents serait à l’origine de cette déconvenue.
Artel aurait exigé au responsable de cet institut le paiement de 22 millions de CFA en raison de l’utilisation d’un VSAT qui lui permettait de prendre sa connexion depuis Huston aux Etats-Unis, contrairement à ses concurrents qui ont des fournisseurs nationaux.
Ces derniers (cyber cafés concurrents) fonctionnent en ce moment sans donner aux internautes la satisfaction voulue.
Dans certains cyber cafés, les clients se plaignent de passer entre 30 et 40 minutes pour accéder à leurs courriers électroniques (mails) et dans d’autres, la connexion s’interrompt seule dès que le soleil darde ses rayons jusqu’à plus de 30°.
Cela fait que, de temps à autre, les clients perdent leur travail ; reprennent intégralement leurs téléchargements, ainsi que d’autres travaux tels que les mises à jours des ordinateurs portables.
Au lycée Eugène Marcel Amogho, l’antenne parabolique qui permettait au pool numérique Georges Azzibrouk, dont l’inauguration est toujours attendue, a cédé à la pression des vents et se trouve aujourd’hui hors d’état d’usage.
A Moanda, on se plaint quelques fois de la lenteur dans les trois cyber cafés qui, tant bien que mal, permettent aux moandais d’être en contact instantané avec le monde.
Tous ces cyber cafés n’offrent pas plus de 11 Mbits/s de connexion, constate-t-on.
Cette situation fait heureusement le bonheur de la société de téléphonie mobile Zain Gabon qui, à travers ses clefs usb Internet offre une possibilité intéressante de connexion aux détenteurs d’ordinateurs portables.
Le débit varie entre 53,6 Kbits/s et 236,8 Kbits/s selon que la connexion est établie sur GPRS ou EDGE.
Cependant, on se plaint trop souvent du fait que cette solution est excessivement coûteuse.
On peut tout de même croiser les doigts et souhaiter que le projet d’installation de la fibre optique qui suit tranquillement son cour à Franceville aille jusqu’au bout pour que la co-organisation Gabon-Guinée Equatoriale de la CAN 2012 n’en souffre.
CN/IM
05/07/2010
Source : Agence Gabonaise de Presse
La fermeture, en novembre 2009, de l’institut de formation aux nouvelles technologies (Ifatech) en est la principale raison, pense-t-on.
Cet institut qui administrait des cours d’informatique, de réseau et bien d’autres sur les nouvelles technologies abritait en son sein le plus important cyber café de la province du Haut-Ogooué.
Son débit de connexion qui était de 100 Mbits/s n’avait d’égal et permettait à la plupart des clients de disposer d’un cadre idéal de travail sans limites.
Une pression de l’Artel et de quelques concurrents serait à l’origine de cette déconvenue.
Artel aurait exigé au responsable de cet institut le paiement de 22 millions de CFA en raison de l’utilisation d’un VSAT qui lui permettait de prendre sa connexion depuis Huston aux Etats-Unis, contrairement à ses concurrents qui ont des fournisseurs nationaux.
Ces derniers (cyber cafés concurrents) fonctionnent en ce moment sans donner aux internautes la satisfaction voulue.
Dans certains cyber cafés, les clients se plaignent de passer entre 30 et 40 minutes pour accéder à leurs courriers électroniques (mails) et dans d’autres, la connexion s’interrompt seule dès que le soleil darde ses rayons jusqu’à plus de 30°.
Cela fait que, de temps à autre, les clients perdent leur travail ; reprennent intégralement leurs téléchargements, ainsi que d’autres travaux tels que les mises à jours des ordinateurs portables.
Au lycée Eugène Marcel Amogho, l’antenne parabolique qui permettait au pool numérique Georges Azzibrouk, dont l’inauguration est toujours attendue, a cédé à la pression des vents et se trouve aujourd’hui hors d’état d’usage.
A Moanda, on se plaint quelques fois de la lenteur dans les trois cyber cafés qui, tant bien que mal, permettent aux moandais d’être en contact instantané avec le monde.
Tous ces cyber cafés n’offrent pas plus de 11 Mbits/s de connexion, constate-t-on.
Cette situation fait heureusement le bonheur de la société de téléphonie mobile Zain Gabon qui, à travers ses clefs usb Internet offre une possibilité intéressante de connexion aux détenteurs d’ordinateurs portables.
Le débit varie entre 53,6 Kbits/s et 236,8 Kbits/s selon que la connexion est établie sur GPRS ou EDGE.
Cependant, on se plaint trop souvent du fait que cette solution est excessivement coûteuse.
On peut tout de même croiser les doigts et souhaiter que le projet d’installation de la fibre optique qui suit tranquillement son cour à Franceville aille jusqu’au bout pour que la co-organisation Gabon-Guinée Equatoriale de la CAN 2012 n’en souffre.
CN/IM
05/07/2010
Source : Agence Gabonaise de Presse
samedi 24 avril 2010
Le Web 2.0 apprivoisé: Expériences de femmes rurales en Afrique
Six mois après la formation préliminaire en bureautique et en web 2.0, les femmes de l’Union des Femmes Rurales d’Afrique de L’Ouest et du Tchad ( UFROAT ) se sont retrouvées du 16 au 20 novembre 2009 a Ouagadougou pour un recyclage.
Pendant une semaine, une trentaine de femmes venues du Togo, du Bénin, du Mali, du Tchad, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Burkina ont amélioré leur usage des outils du web 2.0 dans les locaux et sous la direction technique de Yam Pukri, une association burkinabé spécialisée dans la promotion des TIC.
Initiée concomitamment par I’UFROAT et le RESACIFROAT, cette formation bénéficie de l’appui financier et de I’ appui conseil du Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA).
Source : TvWagues
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«Ils ont dit», au sortir de la réunion pour la mise en place d'un réseau de fibre optique au pays
Libreville, 17 avril (GABONEWS) — Les opérateurs économiques, qui, vendredi, dans le cadre du projet de national de mise en place d'un réseau de fibre optique, étaient une nouvelle fois réuni autour du ministre de la Communication, des Postes et des l'Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, ont dit à la presse leur «adhésion», et leur satisfaction d'avoir été conviés pour cette l'initiative.
Marcel Abéké, Administrateur, Directeur général de Société d'Exploitation du Transgabonais (SETRAG):
«Cette initiative est la bienvenue dans la mesure où nous y avions pensé déjà, depuis l'année dernière. Pour la SETRAG les télécommunications revêtent une importance capitale. Pour faire circuler les trains, il nous faut communiquer, être en contact permanent avec tous les trains qui circulent et notamment les trains passagers.
Le système d'exploitation que nous envisageons de mettre en place nécessitera un système de télécommunication suffisamment fiable. Et je pense que tout ce que nous avons eu jusqu'à présent ne nous permet pas de déployer ce dispositif.
Le fait de pouvoir mettre en oeuvre ce réseau national nous permettra de rouvrir le dossier de ce système moderne d'exploitation qui expose moins la circulation des trains aux erreurs humaines, et fiabilise la circulation. Il va améliorer la fluidité, de telle sorte que les passagers pourront profiter du raccourcissement de la durée du trajet».
Christian Gondjout, Directeur Général clientèle, Institutionnel Banques et ingénierie financière de la Banque Internationale pour le Commerce du Gabon (BICIG):
«Pour l'instant, nous avons manifesté notre intérêt pour le financement de ce projet. Le ministre nous a demandé, compte tenu de notre expertise, d'être partie prenante à ce groupement. On y répondra le moment venu. En tout état de cause, nous sommes prêts à participer au financement de ce projet.
La fibre optique apporte un plus à l'économie parce qu'elle permet de développer de nouvelles activités. Et en ce sens, il y a des possibilités de développement de l'emploi et de développement dans des régions où peut être aujourd'hui la BICIG n'est pas présente à cause des coûts que représentent d'autres moyens de transport de télécommunication. Il y aura, je suis sûr, à terme, un impact sur les activités de la Banque.
Ihab El Fouly, Directeur général Zain Gabon:
«C'est un projet historique pour le Gabon. Lorsque l'on parle d'économie numérique, la base c'est l'infrastructure. Cela est conforme au plan stratégique de notre entreprise (...) Ce projet nous permettra de mettre en place des applications qui touchent la vie quotidienne du gabonais, avec des projets qui concernent l'éducation, la santé, la sensibilisation des populations. Autant de projets capitaux pour le développement du Gabon».
Brice Edgar Ponga, Membre du directoire, Directeur pôle réseau de Gabon Télécom Libertis:
«La construction de ces backbones nationaux, c'est-à-dire des ces artères de transmission pour transporter tous les signaux, est l'une de nos missions. L'initiative du gouvernement est très bonne car elle permet de réunir l'ensemble des opérateurs économiques, pour construire, dans les délais les plus courts possible, ces artères de télécommunication qui vont permettre le développement des services de troisième génération pour notre pays.
Bruno Valat, Directeur général d'Azur:
«Il faut souligner le caractère fort de cette démarche et je remercie les autorités de nous faire participer aux études de ce projet et de nous écouter. La volonté de tous, c'est d'obtenir un résultat pour le plus grand nombre.
L'objectif de ce déploiement c'est le Gabon Numérique pour tous les Gabonais et d'avoir un meilleur coût d'accès à ces nouvelles technologies (...) Les Gabonais veulent téléphoner, aller sur internet partout dans le pays, et c'est un petit peu l'un des objectifs de ces réunions».
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
Marcel Abéké, Administrateur, Directeur général de Société d'Exploitation du Transgabonais (SETRAG):
«Cette initiative est la bienvenue dans la mesure où nous y avions pensé déjà, depuis l'année dernière. Pour la SETRAG les télécommunications revêtent une importance capitale. Pour faire circuler les trains, il nous faut communiquer, être en contact permanent avec tous les trains qui circulent et notamment les trains passagers.
Le système d'exploitation que nous envisageons de mettre en place nécessitera un système de télécommunication suffisamment fiable. Et je pense que tout ce que nous avons eu jusqu'à présent ne nous permet pas de déployer ce dispositif.
Le fait de pouvoir mettre en oeuvre ce réseau national nous permettra de rouvrir le dossier de ce système moderne d'exploitation qui expose moins la circulation des trains aux erreurs humaines, et fiabilise la circulation. Il va améliorer la fluidité, de telle sorte que les passagers pourront profiter du raccourcissement de la durée du trajet».
Christian Gondjout, Directeur Général clientèle, Institutionnel Banques et ingénierie financière de la Banque Internationale pour le Commerce du Gabon (BICIG):
«Pour l'instant, nous avons manifesté notre intérêt pour le financement de ce projet. Le ministre nous a demandé, compte tenu de notre expertise, d'être partie prenante à ce groupement. On y répondra le moment venu. En tout état de cause, nous sommes prêts à participer au financement de ce projet.
La fibre optique apporte un plus à l'économie parce qu'elle permet de développer de nouvelles activités. Et en ce sens, il y a des possibilités de développement de l'emploi et de développement dans des régions où peut être aujourd'hui la BICIG n'est pas présente à cause des coûts que représentent d'autres moyens de transport de télécommunication. Il y aura, je suis sûr, à terme, un impact sur les activités de la Banque.
Ihab El Fouly, Directeur général Zain Gabon:
«C'est un projet historique pour le Gabon. Lorsque l'on parle d'économie numérique, la base c'est l'infrastructure. Cela est conforme au plan stratégique de notre entreprise (...) Ce projet nous permettra de mettre en place des applications qui touchent la vie quotidienne du gabonais, avec des projets qui concernent l'éducation, la santé, la sensibilisation des populations. Autant de projets capitaux pour le développement du Gabon».
Brice Edgar Ponga, Membre du directoire, Directeur pôle réseau de Gabon Télécom Libertis:
«La construction de ces backbones nationaux, c'est-à-dire des ces artères de transmission pour transporter tous les signaux, est l'une de nos missions. L'initiative du gouvernement est très bonne car elle permet de réunir l'ensemble des opérateurs économiques, pour construire, dans les délais les plus courts possible, ces artères de télécommunication qui vont permettre le développement des services de troisième génération pour notre pays.
Bruno Valat, Directeur général d'Azur:
«Il faut souligner le caractère fort de cette démarche et je remercie les autorités de nous faire participer aux études de ce projet et de nous écouter. La volonté de tous, c'est d'obtenir un résultat pour le plus grand nombre.
L'objectif de ce déploiement c'est le Gabon Numérique pour tous les Gabonais et d'avoir un meilleur coût d'accès à ces nouvelles technologies (...) Les Gabonais veulent téléphoner, aller sur internet partout dans le pays, et c'est un petit peu l'un des objectifs de ces réunions».
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
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vendredi 23 avril 2010
Mise en place d’un réseau national de fibre optique : Le ministère de la communication entre dans la « phase concrète »
Libreville, 16 avril (GABONEWS) – Le ministre de la Communication, des postes et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gongjout, a présidé, ce vendredi, à Libreville, une nouvelle séance de travail avec un panel de partenaires issus des secteurs public et privé, dans le cadre du vaste projet de mise en place d’un réseau national de fibre optique, a constaté GABONEWS.
Au cours de cette réunion, la deuxième du genre que le département de la Communication consacre à ce dessein d’aménagement technologique, le ministre a rappelé aux opérateurs économiques « l’insistance » du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour le « désengagement de l’Etat dans des projets d’une telle importance », et « la valorisation » du creuset de compétences publiques et privées.
« Nous ne sommes plus à la phase de manifestation d’enthousiasme et autres. Nous sommes maintenant dans une phase concrète. Nos services avec différents opérateurs vont maintenant étudier les documents techniques qui sont en notre possession et qui vont garantir la faisabilité du projet », a déclaré le ministre à la presse, à l’issue de cette rencontre.
Se réjouissant de la teneur des échanges et de l’intérêt qu’ont porté les opérateurs sur le projet, Mme Gondjout de poursuivre : « Nous espérons avec le concours de nos partenaires dans le cadre de ce premier projet de partenariat public-privé, va pouvoir terminer cette mise en place du réseau fin 2011, pour l’axe côtier et l’axe sous-régional, et pour le réseau national complet, en 2012 ».
Interrogée sur le volet télécommunication de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, que le Gabon organise conjointement avec la Guinée-Equatoriale, le ministre a dit la volonté du gouvernement de retransmettre de façon optimale cette compétition, sur le reste du territoire et dans le reste du monde.
« Nous avons lancé des appels d’offre pour l’acquisition de nouveaux émetteurs numériques, pour pouvoir couvrir l’ensemble du territoire, avec priorité à Libreville et Franceville. Nous allons commencer par les installer dans ces deux villes, et nous allons terminer la couverture de l’ensemble du territoire afin que tous les gabonais participent à cette fête », a-t-elle rassuré tout en annonçant l’interconnexion avec la Guinée-Equatoriale.
Enfin, s’agissant du renforcement des compétences, le numéro un du département de la Communication a informé que des formations réservées aux communicateurs (journalistes et techniciens) débuteront « dès l’année prochaine ».
Il y a plusieurs jours, le ministère de la Communication réunissait un panel d’opérateurs économiques afin de « recueillir leurs avis et engagements » dans la mise en œuvre des infrastructures de transport d'un réseau national de fibre optique.
Le projet est écartelé sur trois composantes, qui concernent l’interconnexion avec les pays de la sous-région, l’installation d’un raccordement côtier en backbone (fibre noire) entre Libreville, Port-Gentil et Gamba, et enfin un réseau interne caractérisé par plusieurs boucles.
Il s’inscrit dans le cadre du « Gabon des services » prôné par le Président de la République et entend, par ailleurs, offrir à l’ensemble de la population gabonaise un accès équitable et financièrement abordable aux services offerts par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il devrait également permettre l’optimisation des échanges entre les pôles régionaux.
Toutes choses susceptibles de faire du Gabon un pôle de référence en matière de TIC et d’implémentation de l’économie numérique dans la sous-région.
GN/MO/MS/10
Source : Gabonews
Au cours de cette réunion, la deuxième du genre que le département de la Communication consacre à ce dessein d’aménagement technologique, le ministre a rappelé aux opérateurs économiques « l’insistance » du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour le « désengagement de l’Etat dans des projets d’une telle importance », et « la valorisation » du creuset de compétences publiques et privées.
« Nous ne sommes plus à la phase de manifestation d’enthousiasme et autres. Nous sommes maintenant dans une phase concrète. Nos services avec différents opérateurs vont maintenant étudier les documents techniques qui sont en notre possession et qui vont garantir la faisabilité du projet », a déclaré le ministre à la presse, à l’issue de cette rencontre.
Se réjouissant de la teneur des échanges et de l’intérêt qu’ont porté les opérateurs sur le projet, Mme Gondjout de poursuivre : « Nous espérons avec le concours de nos partenaires dans le cadre de ce premier projet de partenariat public-privé, va pouvoir terminer cette mise en place du réseau fin 2011, pour l’axe côtier et l’axe sous-régional, et pour le réseau national complet, en 2012 ».
Interrogée sur le volet télécommunication de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, que le Gabon organise conjointement avec la Guinée-Equatoriale, le ministre a dit la volonté du gouvernement de retransmettre de façon optimale cette compétition, sur le reste du territoire et dans le reste du monde.
« Nous avons lancé des appels d’offre pour l’acquisition de nouveaux émetteurs numériques, pour pouvoir couvrir l’ensemble du territoire, avec priorité à Libreville et Franceville. Nous allons commencer par les installer dans ces deux villes, et nous allons terminer la couverture de l’ensemble du territoire afin que tous les gabonais participent à cette fête », a-t-elle rassuré tout en annonçant l’interconnexion avec la Guinée-Equatoriale.
Enfin, s’agissant du renforcement des compétences, le numéro un du département de la Communication a informé que des formations réservées aux communicateurs (journalistes et techniciens) débuteront « dès l’année prochaine ».
Il y a plusieurs jours, le ministère de la Communication réunissait un panel d’opérateurs économiques afin de « recueillir leurs avis et engagements » dans la mise en œuvre des infrastructures de transport d'un réseau national de fibre optique.
Le projet est écartelé sur trois composantes, qui concernent l’interconnexion avec les pays de la sous-région, l’installation d’un raccordement côtier en backbone (fibre noire) entre Libreville, Port-Gentil et Gamba, et enfin un réseau interne caractérisé par plusieurs boucles.
Il s’inscrit dans le cadre du « Gabon des services » prôné par le Président de la République et entend, par ailleurs, offrir à l’ensemble de la population gabonaise un accès équitable et financièrement abordable aux services offerts par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il devrait également permettre l’optimisation des échanges entre les pôles régionaux.
Toutes choses susceptibles de faire du Gabon un pôle de référence en matière de TIC et d’implémentation de l’économie numérique dans la sous-région.
GN/MO/MS/10
Source : Gabonews
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jeudi 22 avril 2010
L'Afrique, nouvel eldorado de la téléphonie mobile
Les Occidentaux étant tous peu ou prou équipés, c'est dans les pays en développement que les marchés du téléphone mobile croissent aujourd'hui le plus vite. Le nombre de nouveaux abonnés y bondit parfois de 50 % et plus par an : + 64 % au Vietnam entre 2008 et 2009 ; + 67 % en Afghanistan... Ces marchés sont cependant plus difficiles qu'il n'y paraît. La récente opération réalisée entre le premier opérateur de télécommunications indien Bharti Airtel (125 millions d'abonnés, 25 % de part de marché) et l'opérateur koweïtien Zain le prouve.
Fin mars, il a confirmé l'achat, pour 10,7 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros), des actifs africains de Zain. L'opération lui permet de récupérer 42 millions de clients dans quatorze pays africains (Gabon, Ghana, Tanzanie, Soudan, Zambie...).
L'Inde a beau être l'un des pays les plus dynamiques au monde pour la téléphonie mobile (51 % d'abonnés en plus entre 2008 et 2009), il est ultraconcurrentiel. Depuis l'arrivée du japonais NTT DoCoMo et du norvégien Telenor ASA, les opérateurs s'y livrent une guerre des prix sans précédent. En 2009, DoCoMo s'est associé à l'indien Tata Teleservices pour commercialiser une offre à 1 centime d'euro la minute.
Selon l'Autorité indienne de régulation des télécommunications, les tarifs ont chuté de 95 % depuis 1998. Cette concurrence tarifaire acharnée entre opérateurs réduit leurs bénéfices. Au dernier trimestre 2009, Bharti a annoncé une baisse de ses revenus nets de 5 % par rapport à 2008, avec une hausse de 8,4 millions d'abonnés.
Par ailleurs, s'il reste beaucoup d'Indiens à équiper, ce sont en majorité des ruraux, plus pauvres et plus isolés, donc plus "coûteux" à desservir au moyen d'un réseau mobile. Dans les métropoles, le taux de pénétration est déjà de 80 %. A Bombay, le revenu par client était en moyenne de 7,40 dollars par mois fin 2008, selon le cabinet Booz & Co. Mais de 4,10 dollars seulement dans l'Etat du Bihar.
Si Bharti Airtel investit en Afrique, c'est donc pour y maintenir un fort niveau de croissance dans le futur. "En Inde, la croissance globale du marché des télécoms va ralentir et passer, dans cinq ans, à moins de 10 %", assure Karim Sabbagh, associé du cabinet de conseil Booz & Co. Toutefois, l'Afrique n'est pas forcément un pays de cocagne. Certains Etats sont déjà très concurrentiels, comme la Côte d'Ivoire, "où les opérateurs se livrent à une vraie guerre des prix", selon Mohssen Toumi, directeur de projets chez Booz & Co.
Le potentiel de croissance des marchés y est en partie biaisé. "Certes, il semble souvent énorme, avec de nombreux pays d'Afrique subsaharienne encore équipés à moins de 50 %. Mais la moitié des populations qui restent à conquérir sont souvent les plus difficiles : elles se trouvent dans les zones rurales, isolées, où un réseau est plus cher à installer et à maintenir", ajoute M. Toumi.
Il faut, en outre, compter avec les acteurs déjà en place. Il y a notamment ceux de la "première ligue", selon M. Toumi, qui disposent déjà d'une couverture étendue sur tout le continent. C'est le cas de France Télécom-Orange, présent dans quatorze pays (Sénégal, Guinée, Mali, Kenya, Botswana, etc.) ; du britannique Vodafone (Tanzanie, Mozambique, etc.) ou encore du sud-africain MTN (installé dans quasiment toute l'Afrique subsaharienne).
"Ce sont de vraies machines de guerre. Parce qu'ils sont implantés dans de nombreux pays du continent africain, ils peuvent bénéficier d'un effet de couverture large du réseau et proposer des offres de "one network" [réseau unique], avec des tarifs compétitifs pour les appels transfrontaliers sur le continent. Ces offres sont très recherchées, les Africains se déplaçant beaucoup", explique M. Toumi.
Bharti Airtel semble plutôt bien armé pour réussir en Afrique. Zain y jouait dans la "ligue 1", même si certaines de ses filiales accusaient de lourdes pertes (comme au Nigeria). Par ailleurs, le groupe indien dispose d'un savoir-faire d'opérateur à bas coûts qu'il pourrait y exploiter. En Inde, il parvient à réaliser un profit équivalent à 25 % de son chiffre d'affaires en se concentrant exclusivement sur la vente de minutes de communication. Le reste - la gestion de son informatique, de ses infrastructures de réseau, la facturation aux clients - est sous-traité. Les infrastructures (des équipementiers Ericsson et Nokia) sont payées en proportion des volumes d'appels qu'elles soutiennent. Le groupe pratique aussi le partage de réseau avec des concurrents pour limiter les coûts.
Mais pour les autres opérateurs, du Nord comme du Sud, qui ne sont pas encore implantés en Afrique, comme l'espagnol Telefonica, l'allemand Deutsche Telekom ou l'américain AT & T, "il est déjà trop tard pour prendre position, car s'installer dans un ou deux pays seulement n'a pas de sens économique, ce ne serait pas rentable", analyse M. Sabbagh. A moins d'acheter un des acteurs de la "ligue 1"...
Julien Bouissou (à New Delhi) et Cécile Ducourtieux
Source : Le Monde
Fin mars, il a confirmé l'achat, pour 10,7 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros), des actifs africains de Zain. L'opération lui permet de récupérer 42 millions de clients dans quatorze pays africains (Gabon, Ghana, Tanzanie, Soudan, Zambie...).
L'Inde a beau être l'un des pays les plus dynamiques au monde pour la téléphonie mobile (51 % d'abonnés en plus entre 2008 et 2009), il est ultraconcurrentiel. Depuis l'arrivée du japonais NTT DoCoMo et du norvégien Telenor ASA, les opérateurs s'y livrent une guerre des prix sans précédent. En 2009, DoCoMo s'est associé à l'indien Tata Teleservices pour commercialiser une offre à 1 centime d'euro la minute.
Selon l'Autorité indienne de régulation des télécommunications, les tarifs ont chuté de 95 % depuis 1998. Cette concurrence tarifaire acharnée entre opérateurs réduit leurs bénéfices. Au dernier trimestre 2009, Bharti a annoncé une baisse de ses revenus nets de 5 % par rapport à 2008, avec une hausse de 8,4 millions d'abonnés.
Par ailleurs, s'il reste beaucoup d'Indiens à équiper, ce sont en majorité des ruraux, plus pauvres et plus isolés, donc plus "coûteux" à desservir au moyen d'un réseau mobile. Dans les métropoles, le taux de pénétration est déjà de 80 %. A Bombay, le revenu par client était en moyenne de 7,40 dollars par mois fin 2008, selon le cabinet Booz & Co. Mais de 4,10 dollars seulement dans l'Etat du Bihar.
Si Bharti Airtel investit en Afrique, c'est donc pour y maintenir un fort niveau de croissance dans le futur. "En Inde, la croissance globale du marché des télécoms va ralentir et passer, dans cinq ans, à moins de 10 %", assure Karim Sabbagh, associé du cabinet de conseil Booz & Co. Toutefois, l'Afrique n'est pas forcément un pays de cocagne. Certains Etats sont déjà très concurrentiels, comme la Côte d'Ivoire, "où les opérateurs se livrent à une vraie guerre des prix", selon Mohssen Toumi, directeur de projets chez Booz & Co.
Le potentiel de croissance des marchés y est en partie biaisé. "Certes, il semble souvent énorme, avec de nombreux pays d'Afrique subsaharienne encore équipés à moins de 50 %. Mais la moitié des populations qui restent à conquérir sont souvent les plus difficiles : elles se trouvent dans les zones rurales, isolées, où un réseau est plus cher à installer et à maintenir", ajoute M. Toumi.
Il faut, en outre, compter avec les acteurs déjà en place. Il y a notamment ceux de la "première ligue", selon M. Toumi, qui disposent déjà d'une couverture étendue sur tout le continent. C'est le cas de France Télécom-Orange, présent dans quatorze pays (Sénégal, Guinée, Mali, Kenya, Botswana, etc.) ; du britannique Vodafone (Tanzanie, Mozambique, etc.) ou encore du sud-africain MTN (installé dans quasiment toute l'Afrique subsaharienne).
"Ce sont de vraies machines de guerre. Parce qu'ils sont implantés dans de nombreux pays du continent africain, ils peuvent bénéficier d'un effet de couverture large du réseau et proposer des offres de "one network" [réseau unique], avec des tarifs compétitifs pour les appels transfrontaliers sur le continent. Ces offres sont très recherchées, les Africains se déplaçant beaucoup", explique M. Toumi.
Bharti Airtel semble plutôt bien armé pour réussir en Afrique. Zain y jouait dans la "ligue 1", même si certaines de ses filiales accusaient de lourdes pertes (comme au Nigeria). Par ailleurs, le groupe indien dispose d'un savoir-faire d'opérateur à bas coûts qu'il pourrait y exploiter. En Inde, il parvient à réaliser un profit équivalent à 25 % de son chiffre d'affaires en se concentrant exclusivement sur la vente de minutes de communication. Le reste - la gestion de son informatique, de ses infrastructures de réseau, la facturation aux clients - est sous-traité. Les infrastructures (des équipementiers Ericsson et Nokia) sont payées en proportion des volumes d'appels qu'elles soutiennent. Le groupe pratique aussi le partage de réseau avec des concurrents pour limiter les coûts.
Mais pour les autres opérateurs, du Nord comme du Sud, qui ne sont pas encore implantés en Afrique, comme l'espagnol Telefonica, l'allemand Deutsche Telekom ou l'américain AT & T, "il est déjà trop tard pour prendre position, car s'installer dans un ou deux pays seulement n'a pas de sens économique, ce ne serait pas rentable", analyse M. Sabbagh. A moins d'acheter un des acteurs de la "ligue 1"...
Julien Bouissou (à New Delhi) et Cécile Ducourtieux
Source : Le Monde
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dimanche 18 avril 2010
«La connexion des pays africains au reste du monde était la clé pour leur progrès», Jean Ping
Libreville, 13 avril (GABONEWS) – Lors du 14ème sommet de l’Union Africaine (UA), en janvier dernier à Addis-Abeba en Éthiopie, le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG), dans le cadre de son tout premier rapport économique sur le Gabon, avait donné la parole au président la Commission de l’UA, le gabonais Jean Ping, pour une interview dans laquelle, focalisant l’attention sur l’application des technologies de l’information et de la communication sur le processus de développement des pays, il avait relevé que «La connexion des pays africains au reste du monde était la clé pour leur progrès».
Axé sur le thème «Technologies de l'Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement», le sommet de l’UA a été l’opportunité pour le cabinet Oxford Business Group de faire réagir le Gabonais, Jean Ping sur cette question, désormais d’actualité, en vue de pallier le fossé nord sud et de créer de meilleurs conditions de diffusion de savoirs et de connaissances dans l’optique du progrès des pays africains.
«(…) les TIC sont au cœur de l’avenir du développement africain (…) [elles permettent] d’assurer le progrès des sciences et des technologies et de la diffusion du savoir - la télémédecine peut servir d’excellent exemple», a-t-il déclaré pour soutenir son argumentaire avant d’ajouter que «Si nous progressons dans ce domaine, nous pourrons rattraper notre retard économique avec le reste du monde». Dans ce contexte, le président de la Commission de l’UA avait estimé que «la réduction du fossé technologique dans les pays africains permettrait à ces derniers de réaliser des avancées sans précédent en matière de développement économique et social», tout comme il a souligné que «la connexion des pays africains au reste du monde était la clé pour leur progrès».
Toutefois, il avait également reconnu que la tâche est ardue et bien difficile pour l’UA qui se doit de «pousser le continent dans son ensemble à soutenir une meilleure coopération interrégionale dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC)».
Entre autres difficultés du continent, Jean Ping avait relevé le «besoin de consolider le soutien aux programmes agricoles qui, selon lui, permettraient aux pays africains de développer leur propre industrie et de réduire leurs importations».
De ce fait, le président de la commission de l’Union Africaine avait expliqué que les nouvelles réformes, qui ont été mises en place après la crise alimentaire, marquent un changement de cap vers une plus grande intervention de l’État au détriment des pratiques d’ouverture des frontières.
«On demande désormais aux États et aux nationaux d’investir dans l’agriculture de leurs pays», avait-t-il dit avant de poursuivre en relevant que «L’État est revenu au centre des préoccupations agricoles et doit travailler conjointement avec le marché pour relancer la production agricole africaine».
Concernant la sécurité alimentaire, monsieur Ping a vanté le mérite du programme détaillé pour le développement de l’agriculture, remis à jour lors de ce sommet et qui a reçu les intentions de dons de la Banque mondiale et des États-Unis.
«[Le CADEP] est reconnu par les organisations économiques internationales et les partenaires bilatéraux africains», a-t-il expliqué tout en affirmant que «les Etats-Unis ont à eux seuls, promis de fournir une enveloppe de 10 milliards de dollars pour la sécurité alimentaire en Afrique».
De l’autre côté, avait –il mentionné, «les autres pays occidentaux ont, eux aussi, participé à la levée de fonds et une enveloppe d’environ 20 milliards de dollars a été octroyée par la Banque Mondiale pour favoriser la mise en œuvre effective d’un plan pour la sécurité alimentaire».
Pour ce qui est du Gabon, le président de la Commission de l’UA a donné son satisfécit aux nouvelles autorités qui ont résolument engagé le pays, depuis le mois d’octobre 2009, sur la voie de l’émergence, d’autant qu’il a relevé la ferme conviction affichée de réduire la bureaucratie institutionnelle et une volonté de la classe gouvernementale et de la société civile d’aller dans cette même direction.
«Les nouvelles autorités ont commencé à recenser l’administration et déceler les problèmes de corruption et d’inefficacité du système, pour réduire l’impact nocif de l’administration mais également pour encourager le développement d’un secteur privé fort au Gabon. Il s’agit de mettre en place un environnement propice à l’épanouissement du secteur privé, en encourageant les gabonais eux-mêmes à devenir des hommes d’affaires. Avec cette volonté politique qui se dessine clairement, les choses s’orientent actuellement dans la bonne direction», avait-il déclaré.
Notons que «la version intégrale de l’entretien paraîtra dans le guide économique d’OBG, intitulé The Report: Gabon 2010, le tout premier rapport d’OBG sur le Gabon. Il comprendra une étude détaillée sur le paysage politique, l’économie, l’infrastructure ainsi que les autres développements sectoriels du pays. On y trouvera également des entretiens avec des personnalités importantes appartenant au monde politique et économique, y compris le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba».
GN/DCD/10
Source : Gabonews
Axé sur le thème «Technologies de l'Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement», le sommet de l’UA a été l’opportunité pour le cabinet Oxford Business Group de faire réagir le Gabonais, Jean Ping sur cette question, désormais d’actualité, en vue de pallier le fossé nord sud et de créer de meilleurs conditions de diffusion de savoirs et de connaissances dans l’optique du progrès des pays africains.
«(…) les TIC sont au cœur de l’avenir du développement africain (…) [elles permettent] d’assurer le progrès des sciences et des technologies et de la diffusion du savoir - la télémédecine peut servir d’excellent exemple», a-t-il déclaré pour soutenir son argumentaire avant d’ajouter que «Si nous progressons dans ce domaine, nous pourrons rattraper notre retard économique avec le reste du monde». Dans ce contexte, le président de la Commission de l’UA avait estimé que «la réduction du fossé technologique dans les pays africains permettrait à ces derniers de réaliser des avancées sans précédent en matière de développement économique et social», tout comme il a souligné que «la connexion des pays africains au reste du monde était la clé pour leur progrès».
Toutefois, il avait également reconnu que la tâche est ardue et bien difficile pour l’UA qui se doit de «pousser le continent dans son ensemble à soutenir une meilleure coopération interrégionale dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC)».
Entre autres difficultés du continent, Jean Ping avait relevé le «besoin de consolider le soutien aux programmes agricoles qui, selon lui, permettraient aux pays africains de développer leur propre industrie et de réduire leurs importations».
De ce fait, le président de la commission de l’Union Africaine avait expliqué que les nouvelles réformes, qui ont été mises en place après la crise alimentaire, marquent un changement de cap vers une plus grande intervention de l’État au détriment des pratiques d’ouverture des frontières.
«On demande désormais aux États et aux nationaux d’investir dans l’agriculture de leurs pays», avait-t-il dit avant de poursuivre en relevant que «L’État est revenu au centre des préoccupations agricoles et doit travailler conjointement avec le marché pour relancer la production agricole africaine».
Concernant la sécurité alimentaire, monsieur Ping a vanté le mérite du programme détaillé pour le développement de l’agriculture, remis à jour lors de ce sommet et qui a reçu les intentions de dons de la Banque mondiale et des États-Unis.
«[Le CADEP] est reconnu par les organisations économiques internationales et les partenaires bilatéraux africains», a-t-il expliqué tout en affirmant que «les Etats-Unis ont à eux seuls, promis de fournir une enveloppe de 10 milliards de dollars pour la sécurité alimentaire en Afrique».
De l’autre côté, avait –il mentionné, «les autres pays occidentaux ont, eux aussi, participé à la levée de fonds et une enveloppe d’environ 20 milliards de dollars a été octroyée par la Banque Mondiale pour favoriser la mise en œuvre effective d’un plan pour la sécurité alimentaire».
Pour ce qui est du Gabon, le président de la Commission de l’UA a donné son satisfécit aux nouvelles autorités qui ont résolument engagé le pays, depuis le mois d’octobre 2009, sur la voie de l’émergence, d’autant qu’il a relevé la ferme conviction affichée de réduire la bureaucratie institutionnelle et une volonté de la classe gouvernementale et de la société civile d’aller dans cette même direction.
«Les nouvelles autorités ont commencé à recenser l’administration et déceler les problèmes de corruption et d’inefficacité du système, pour réduire l’impact nocif de l’administration mais également pour encourager le développement d’un secteur privé fort au Gabon. Il s’agit de mettre en place un environnement propice à l’épanouissement du secteur privé, en encourageant les gabonais eux-mêmes à devenir des hommes d’affaires. Avec cette volonté politique qui se dessine clairement, les choses s’orientent actuellement dans la bonne direction», avait-il déclaré.
Notons que «la version intégrale de l’entretien paraîtra dans le guide économique d’OBG, intitulé The Report: Gabon 2010, le tout premier rapport d’OBG sur le Gabon. Il comprendra une étude détaillée sur le paysage politique, l’économie, l’infrastructure ainsi que les autres développements sectoriels du pays. On y trouvera également des entretiens avec des personnalités importantes appartenant au monde politique et économique, y compris le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba».
GN/DCD/10
Source : Gabonews
dimanche 21 février 2010
La jeunesse au rendez vous du salon de l'économie numérique
Libreville, 19 février (GABONEWS) - Les jeunes Librevillois ont confirmé jeudi et ce vendredi, troisième jour du Salon de l'Economie numérique, l'intérêt qu'ils portent à ce grand rendez-vous des Technologies de l'information et de la Communication (TIC) au Gabon, en s'illustrant par leur affluence et leur curiosité tout azimut, a constaté GABONEWS.
Parés de tee-shirts à l'effigie du Salon, arpentant ça et là les couloirs du hall des expositions, ils sont nombreux les étudiants et tous les férus de ces outils à venir s'informer sur les produits, les activités ou les services mis en exergue par les exposants.
« C'est vraiment une initiative qui cadre avec mes attentes. J'ai beaucoup de plaisir à visiter et à connaitre les activités des entreprises présentes », a indiqué Joe Gaël, passionné du multimédia.
Dans la matinée du jeudi, à l'auditorium de la Cité de la démocratie, qui accueillait la première des Conférences programmées pour l'évènement, étudiants en informatique, élèves ou jeunes férus de nouvelles technologies, avaient encore répondu présent.
Aussi, ils n’ont pas manqué de vivifier leur présence, aussi bien par l'attention qu'ils ont accordé au panel d'experts, que par la multiplicité, voire la "pertinence" de leurs questions. Leurs interrogations axées sur l'accès à l'outil informatique au Gabon, l'état des lieux de l'Economie numérique sur le plan national, témoignent de l'intérêt qu'ils portent au secteur des TIC.
En après midi, les bras chargés de brochures, stylos et gadgets en tous genre, leur curiosité s'est porté sur les divers stands proposés aux visiteurs. Là aussi, de multiples questions ont alimenté les conversations avec les exposants, visiblement submergés par l'afflux.
En effet, outre l'aspect informationnel et didactique, le Salon numérique semble offrir à la jeunesse des opportunités professionnelles. « Les étudiants en communication sont servis », a commenté un jeune homme. Avec toutes les entreprises qui exposent, ils peuvent trouver du travail comme la blague".
A l'image des autres stands, celui de l'Agence de presse GABONEWS, situé au centre du hall des expositions est pris d'assaut par une kyrielle d'apprenants, à la recherche notamment des stages de formation et de partenariats susceptibles de sous tendre leurs projets universitaires.
Hier, à l'ouverture de ce tout premier salon du genre sur le plan national, les étudiants en grande majorité, faisaient déjà bonne figure parmi le public
Le salon de l'économie numérique s'est ouvert mercredi à Libreville. Il se clôturera samedi.
Source : Gabonews
Parés de tee-shirts à l'effigie du Salon, arpentant ça et là les couloirs du hall des expositions, ils sont nombreux les étudiants et tous les férus de ces outils à venir s'informer sur les produits, les activités ou les services mis en exergue par les exposants.
« C'est vraiment une initiative qui cadre avec mes attentes. J'ai beaucoup de plaisir à visiter et à connaitre les activités des entreprises présentes », a indiqué Joe Gaël, passionné du multimédia.
Dans la matinée du jeudi, à l'auditorium de la Cité de la démocratie, qui accueillait la première des Conférences programmées pour l'évènement, étudiants en informatique, élèves ou jeunes férus de nouvelles technologies, avaient encore répondu présent.
Aussi, ils n’ont pas manqué de vivifier leur présence, aussi bien par l'attention qu'ils ont accordé au panel d'experts, que par la multiplicité, voire la "pertinence" de leurs questions. Leurs interrogations axées sur l'accès à l'outil informatique au Gabon, l'état des lieux de l'Economie numérique sur le plan national, témoignent de l'intérêt qu'ils portent au secteur des TIC.
En après midi, les bras chargés de brochures, stylos et gadgets en tous genre, leur curiosité s'est porté sur les divers stands proposés aux visiteurs. Là aussi, de multiples questions ont alimenté les conversations avec les exposants, visiblement submergés par l'afflux.
En effet, outre l'aspect informationnel et didactique, le Salon numérique semble offrir à la jeunesse des opportunités professionnelles. « Les étudiants en communication sont servis », a commenté un jeune homme. Avec toutes les entreprises qui exposent, ils peuvent trouver du travail comme la blague".
A l'image des autres stands, celui de l'Agence de presse GABONEWS, situé au centre du hall des expositions est pris d'assaut par une kyrielle d'apprenants, à la recherche notamment des stages de formation et de partenariats susceptibles de sous tendre leurs projets universitaires.
Hier, à l'ouverture de ce tout premier salon du genre sur le plan national, les étudiants en grande majorité, faisaient déjà bonne figure parmi le public
Le salon de l'économie numérique s'est ouvert mercredi à Libreville. Il se clôturera samedi.
Source : Gabonews
mercredi 17 février 2010
Ouverture du premier salon sur l’économie numérique au Gabon

Ce salon dénommé Gabon numérique 2010, enregistre la présence des plusieurs opérateurs dans les domaines des télécommunications, du multimédia et des fournisseurs d’accès à internet.
Le ministre du Budget, Blaise Louembé dont le département est parmi les organisateurs de la manifestation a dit l’importance pour son ministère de l’usage intense des nouvelles technologies de l’information et de la communication. ‘’Pour que l’administration gabonaise rende aux usagers un service de qualité tel que l’exige le programme de société du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
Selon lui, la reforme de l’Etat passe nécessairement par la mise à disposition des administrations des procédures simples, transparentes, fiables d’une part, et des instruments de travail performants, interconnectés et dénudés de pesanteur d’autre part, précisant que le gouvernement a entrepris un certain nombre d’actions dans ce sens..
Parlant de ces reformes qui font appel à l’économie numérique, Blaise Louembé a cité notamment l’audit de la fonction publique qui va se terminer par un déploiement des centres informatisés de gestion des ressources humaines dans les ministères ; la mise en place progressive de la reforme administrative et la reforme budgétaire avec l’adoption du budget par objectif de programme.
Le ministre du budget, convaincu que tous ces chantiers, au-delà de la réduction des charges de l’Etat, permettront la maîtrise et l’optimisation des ressources humaines, l’harmonisation des standards des applications électroniques et des contenus utilisés par chaque administration, a noté que la présent rencontre constitue une occasion rêvée pour les techniciens d’échanger sur les derniers développements technologiques et un espoir pour les dirigeants de plus en plus exigeants de voir se développer et implémenter des nouveaux logiciels et progiciels.
‘’A l’occasion de la 14ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur ‘’ les technologies de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement’’, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait clairement relevé l’importance de l’économie numérique pour nos société en déclarant que la lueur signalant l’avènement de notre continent pourrait venir des technologies de l’information et de la communication qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doit relever l’Afrique pour sortir de l’ornière’’, a rappelé le ministre de la communication, de la poste et de l’économie numérique, Laure Olga Gondjout.
Mme Gondjout après avoir indiqué que le gouvernement, soucieux d’arrimer le Gabon à la société de l’information et du savoir afin de valoriser le Gabon des services, l’un des trois piliers du Gabon émergent, a adopté une stratégie sectorielle pour la période 2010-2020 s’articulant autour de l’actualisation du cadre réglementaire, du développement de l’infrastructure haut débit, de la numérisation de la radiodiffusion télévisuelle et sonore.
Elle a par ailleurs précisé que l’enjeu du salon qui prend fin le samedi prochain par les portes ouvertes, à savoir : la vulgarisation de l’économie numérique qui, selon le patron de la communication, se définit comme l’ensemble des activités économiques liées aux télécommunications, à l’audiovisuel, aux logiciels, aux réseaux et services informatiques, ainsi qu’aux services et contenus en ligne.
Pendant quatre jours, outre l’exposition qui donnera l’opportunité aux acteurs de présenter leur savoir et leurs expériences, les spécialistes locaux et internationaux du secteur, les universitaires et autres opérateurs vont focaliser leurs réflexions sur ‘’le développement des infrastructures large bande-socle de l’économie numérique’’ ; ’’ Le développement des contenus’’ ; ‘’ Le cadre réglementaire et les évolutions’’.
Discours du premier ministre :
« Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,
Madame le Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique,
Distingués invités,
Chers amis et membres de la grande famille des télécommunications,
Mesdames et Messieurs,
L’honneur me revient aujourd’hui, en ma qualité de Directeur Général de Zain, mais surtout au nom de tous les membres de la grande famille des opérateurs de téléphonie mobile au Gabon, composée de Libertis, Moov, Azur et Zain.
Je voudrait avant de commencer mon propos féliciter le Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique pour cette heureuse et excellente initiative qui constitue une plateforme d’échanges entre les décideurs et les différents acteurs du secteurs des télécommunications.
Mesdames et messieurs,
Depuis quelques années le Gabon a entrepris la restructuration du secteur des télécommunications en privatisant l’industrie de la téléphonie mobile. C’est ainsi que ce secteur a connu un essor significatif défiant toutes les prévisions. On dénombre au Gabon quatre opérateurs mobiles pour un taux de pénétration de la téléphonie mobile qui se situe aujourd’hui autour de 80 %.
Mesdames et Messieurs,
Au moment ou s’ achève la première décennie du nouveau millénaire, le Gabon à l’ instar de la plupart des pays africains est à la croisé des chemin et les responsables politiques dans le domaine des TIC se trouvent devant des choix importants.
C’est l’occasion ici de saluer la création par le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, d’un Ministère de l’Economie numérique. Le marché de la téléphonie mobile arrivant à maturité, l’avenir se situe dans le développement de services multimédia et des applications internet nécessitant la bande à haut débit.
Madame le Ministre,
Le client usager veut être au cœur de l’univers de la communication ou il le souhaite et quand il le souhaite, et la stratégie du Gouvernement en matière de développement des TIC, que vous avez clairement décliné dernièrement va permettre d’assurer à court, moyen et long terme un accès plus large des gabonais aux TIC ;
En tant qu’opérateurs de téléphonie mobile, nous nous faisant fort d’accompagner le Gouvernement dans le développement de l’Economie numérique qui passe notamment par :
• L’attribution prochaine de licences 3G
• la mise en place d'une administration numérique, avec en particulier l'informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du passeport et des procédures administratives
• la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur l'ensemble du territoire,
• l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salles multimédia (avec connexion Internet, faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages)
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités
Pour terminer mon propos je voudrais assurer, Madame le Ministre, du soutien et de la contribution des opérateurs de téléphonie mobile pour la réussite de ce vaste chantier.
Ensemble, nous devons saisir toutes les opportunités afin que l’économie numérique devienne une réalité dans notre pays le Gabon.
Je vous remercie de votre aimable attention ».
Discours du ministre de la Communication et de la Poste et de l’Economie numérique, Laure Olga Gondjout :
« Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les chefs de mission Diplomatique,
Monsieur le Président de Microsoft Afrique,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi, un grand honneur que d’intervenir à l’occasion de la cérémonie inaugurale de la première édition du salon de l’Economie Numérique, dénommée « Gabon numérique 2010 ».
Ce secteur tient particulièrement à cœur le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur ALI BONGO ONDIMBA qui a choisi de soutenir sa vision politique le Gabon émergent par trois piliers à savoir :
- Le Gabon vert,
- Le Gabon industriel
- Le Gabon des services.
S’agissant particulièrement du dernier pilier, le Gabon des services, s’il est reconnu que les services occupent en ce début de 21eme siècle une place prépondérante sur le marché mondial, il est aussi confirmé que leur croissance exponentielle est essentiellement due à l’essor des technologies du périmètre de l’Economie Numérique qui en constituent le principal support.
En effet, les échanges y relatifs sont principalement assis sur les transactions électroniques qui en accélèrent le traitement, ce sont les services en lignes ou encore les e-services dont l’influence s’étend sur tous les domaine d’activités de l’administration, du commerce, de l’économie, de l’éducation, de la santé et j’en passe.
Aux côtés de ses Pairs, le Président de la République l’a encore manifesté à l’occasion de la 14eme Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine dont le thème principal était: « Les Technologies de l’Information et de la Communication : Défis et perspectives pour le Développement ».
A cette occasion, il avait clairement relevé l’importance de l’Economie Numérique pour nos sociétés, à travers des Technologies de l’Information et de la Communication, en déclarant, je cite : « la lueur signalant l’avènement du développement de notre continent pourrait venir des Technologies de l’Information et de la Communication qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doit relever l’Afrique pour sortir de l’ornière », fin de citation.
Les conclusions dudit sommet constituent un engagement ferme des Décideurs du continent à tout mettre en œuvre pour que leurs peuples s’approprient les TIC, véritable levier de la croissance et du développement des Etats et partant de notre continent.
C’est dans cette optique que sur ses hautes instructions, le Gouvernement conscient de l’importance de ce secteur et soucieux d’arrimer notre pays à la société de l’information et du savoir a adopté une stratégie sectorielle pour la période 2010 - 2020 qui s’articule, entre autres, autour de l’actualisation du cadre réglementaire, du développement de l’infrastructure haut débit, de la numérisation de la radiodiffusion télévisuelle et sonore.
Monsieur le Premier Ministre,
Le salon que vous allez officiellement inaugurer a pour principal objectif de vulgariser l’économie numérique, qui se définit comme l’ensemble des activités économiques liées aux télécommunications, à l’audiovisuel, aux logiciels, aux réseaux et services informatique ainsi qu’aux services et contenus en ligne.
Ce salon se compose de Tables rondes/débats auxquelles participeront des spécialistes locaux et internationaux du secteur, des universitaires. En outre, une exposition donnera l’opportunité aux acteurs de présenter leur savoir et leurs expériences. Avec l’Office National de l’Emploi(ONE), un job forum sera tenu pour présenter les différents métiers du secteur aux visiteurs mais aussi et surtout aux élèves et étudiants.
Monsieur le Premier Ministre, « Gabon Numérique 2010 » constitue une passerelle pour l’arrimage du Gabon à la société de l’Information, étape nécessaire pour un « Gabon émergent ».
Je vous remercie ».
Source : Agence Gabonaise de Presse - Gabonews - Gabonews
Le gouvernement de l’émergence et Microsoft volent au secours des enseignants gabonais en les initiant à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur
Essassa, 17 février (GABONEWS) – Fruit d’un partenariat entre le gouvernement gabonais et Microsoft, un séminaire de formation à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur s’est ouvert, ce mercredi, et s’étendra sur deux journées, au Lycée International Jean et Berthe, sis en banlieue de Libreville, à l’intention d’une kyrielle d’enseignants venus de différents établissements d’enseignement secondaire de la capitale gabonaise, avec pour formateur, Monsieur Nguéma Ndong Jean Clair, Inspecteur d’anglais, Conseiller du ministre de l’Education Nationale et Responsable Microsoft Education Gabon, a constaté GABONEWS.
L’objectif visé par le gouvernement gabonais via le ministère de l’Education Nationale, en scellant ce partenariat avec Microsoft, est d’améliorer la qualité de l’enseignement par l’utilisation des Technologies de la Communication (TIC), en fournissant, d’une part, aux écoles, des ressources, formations, expertise et technologies dont elles ont besoin pour mieux préparer leurs élèves et étudiants aux contraintes personnelles du 21ème siècle, et d’autre part, mettre à la disposition des enseignants les outils, forums et ressources nécessaires pour établir des communautés de pratiques, favoriser la collaboration et accéder à du contenu de qualité, tout en les incitant à intégrer efficacement les TIC dans leurs méthodes d’apprentissage et de formation.
En outre, l’accord cadre relatif au Programme Parteners in Learning, dédié à l’Education, vise également à inciter les élèves et les étudiants à utiliser les TIC au cours de leur scolarité et de leur formation professionnelle. Dans cette optique, des clubs d’élèves ont été déjà mis en place çà et là, encadrés par des enseignants, à l’effet de susciter l’esprit d’initiative et d’innovation à travers notamment l’élaboration de didacticiels par des outils pédagogiques.
Approché par GABONEWS, le Responsable Microsoft du Programme de Citoyenneté et Superviseur du séminaire, Monsieur Samba Guissé, de préciser : « Le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l’Education Nationale, a signé un accord cadre avec Microsoft, dans le cadre du Programme Partners in Learning dédié à l’Education, basé sur trois piliers : innovative Teachers, Innovative School et Innovative students ».
Le scientifique sénégalais, Samba Guissé d’ajouter que « l’objectif visé est d’aider les enseignants à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur. Ainsi, ne pouvant pas former tout le monde en même temps, nous avons opté pour la formation des formateurs à travers ‘’Digital Literacy’’, Pareterns in Leaning’’, ‘’Live@edu’’ et ‘’MS Daara’’ (Logiciel de gestion scolaire). Nous ambitionnons alors de faire de l’Informatique une matière transversale au service de toutes les matières ».
Ce séminaire, déroulé à Essassa, sous les bons offices du proviseur du Lycée Jean et Berthe, Monsieur Seck Abdoul Youssouf, coïncide, comme par télépathie, avec l’ouverture du premier salon numérique organisé à la Cité de la Démocratie par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, comme pour dire que l’émergence via la vulgarisation des TIC, prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est loin d’être un slogan.
Source : Gabonews
L’objectif visé par le gouvernement gabonais via le ministère de l’Education Nationale, en scellant ce partenariat avec Microsoft, est d’améliorer la qualité de l’enseignement par l’utilisation des Technologies de la Communication (TIC), en fournissant, d’une part, aux écoles, des ressources, formations, expertise et technologies dont elles ont besoin pour mieux préparer leurs élèves et étudiants aux contraintes personnelles du 21ème siècle, et d’autre part, mettre à la disposition des enseignants les outils, forums et ressources nécessaires pour établir des communautés de pratiques, favoriser la collaboration et accéder à du contenu de qualité, tout en les incitant à intégrer efficacement les TIC dans leurs méthodes d’apprentissage et de formation.
En outre, l’accord cadre relatif au Programme Parteners in Learning, dédié à l’Education, vise également à inciter les élèves et les étudiants à utiliser les TIC au cours de leur scolarité et de leur formation professionnelle. Dans cette optique, des clubs d’élèves ont été déjà mis en place çà et là, encadrés par des enseignants, à l’effet de susciter l’esprit d’initiative et d’innovation à travers notamment l’élaboration de didacticiels par des outils pédagogiques.
Approché par GABONEWS, le Responsable Microsoft du Programme de Citoyenneté et Superviseur du séminaire, Monsieur Samba Guissé, de préciser : « Le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l’Education Nationale, a signé un accord cadre avec Microsoft, dans le cadre du Programme Partners in Learning dédié à l’Education, basé sur trois piliers : innovative Teachers, Innovative School et Innovative students ».
Le scientifique sénégalais, Samba Guissé d’ajouter que « l’objectif visé est d’aider les enseignants à l’utilisation pédagogique de l’ordinateur. Ainsi, ne pouvant pas former tout le monde en même temps, nous avons opté pour la formation des formateurs à travers ‘’Digital Literacy’’, Pareterns in Leaning’’, ‘’Live@edu’’ et ‘’MS Daara’’ (Logiciel de gestion scolaire). Nous ambitionnons alors de faire de l’Informatique une matière transversale au service de toutes les matières ».
Ce séminaire, déroulé à Essassa, sous les bons offices du proviseur du Lycée Jean et Berthe, Monsieur Seck Abdoul Youssouf, coïncide, comme par télépathie, avec l’ouverture du premier salon numérique organisé à la Cité de la Démocratie par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, comme pour dire que l’émergence via la vulgarisation des TIC, prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est loin d’être un slogan.
Source : Gabonews
mercredi 10 février 2010
Vers l’intégration du Gabon dans le réseau de l’économie de la connaissance de la sous région d'Afrique centrale
Libreville, 10 février (GABONEWS) - Le représentant sous régional de la Banque Mondiale (BM), Olivier P. Fremond, hôte du ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, a déclaré ce mercredi que, à l’issue de cette audience que « la Banque Mondiale est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais » dans le cadre l’initiative consistant à « relier l’ensemble des pays d’Afrique Centrale aux autoroutes de la connaissance par le biais de l’Afrique de l’Est ».
Ainsi, c’est dans le but de dynamiser l’économie numérique et de rendre les pays de la sous région compétitif sur ce plan, que cette initiative a été élaborée par les autorités des différents pays d’Afrique centrale.
La BM a rassuré de son soutien financier au Gabon : « Je suis heureux de pouvoir vous confirmer que la BM est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais », a affirmé le représentant de l’institution mondiale au sortir de l’audience, avant de préciser que « pour le moment, je n’ai pas de chiffres clairs en tête, car nous sommes entrain de préparer les budgets et d’évaluer les coûts ».
Dans ce cadre, il a indiqué que « la contribution du Gabon à ce projet sera fortement subventionnée par une initiative de la BM dans le secteur des télécommunications au niveau régional ».
Après les différentes séances de travail du ministre de la Communication, ce mercredi, il ressort qu’un partenariat (beaucoup plus sur le plan technique) sera établi entre le Gabon et la Corée, selon l’ambassadeur Ohm Sun-Jun dans le secteur de l’économie numérique, tandis que la Banque Mondiale assurera le côté financier dans le processus de la politique d’Emergence dans ce même secteur.
L’on note déjà que la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) profitera à partir de cette année 2010 des services internet et de téléphonie reliés par fibre optique. Financé par la Banque mondiale, le projet Central African Backbone permettra à ces différents pays de mettre plus facilement en place une administration électronique fiable et moins coûteuse.
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) bénéficieront, eux-aussi, de la fibre optique à travers la réalisation, en 2010, du projet Central African Backbone (CAB).
La Centrafrique, le Congo, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Sao-Tome et Principe s’appuieront sur le câble optique qui compte 12 fibres optiques pour le Cameroun et 6 pour le Tchad du pipeline Tchad-Cameroun pour déployer des réseaux en fibre optique dans la zone d’Afrique centrale afin de réduire les coûts de prestation d’internet et de téléphonie, et d’accentuer la capacité des pays membres à mettre en place une administration électronique.
Ce projet, qui sera financé par un prêt de 11 milliards de francs CFA remboursables à la Banque mondiale, a été établi lors d’un sommet des chefs d’Etats membres de la CEMAC qui s’est déroulé à N’Djamena en 2007, avec un coût environnemental de 330 millions de francs CFA à intégrer dans les couts du projet.
La patronne du département de la Communication avait énoncé les principaux chantiers devant permettre la "connectivité nationale" soutenus par le budget de l’exercice 2010.
« Nous avons sollicité une dotation pour accroitre les infrastructures en large bandeé avait-elle indiqué ajoutant que « si le programme est respecté, d’ici juin, l’ensemble des capitales provinces seront dotées de l’Internet ADSL (…) avec un accent particulier sur Franceville, dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Gabon et la Guinée Equatoriale co-organiseront en 2012.
Cette démarche de « connectivité nationale », avait-elle précisé, qui englobe tous les département du pays, s’articule avec celle des autres pays de la sous-région à travers le projet ACE lié au transport de la fibre optique.
Madame Gondjout avait, sur cette lancée, affirmé que le Gabon avait réintégré ledit projet eu égard à la place qu’occupera désormais l’économie numérique dans le quotidien des Gabonais.
Source : Gabonews
Ainsi, c’est dans le but de dynamiser l’économie numérique et de rendre les pays de la sous région compétitif sur ce plan, que cette initiative a été élaborée par les autorités des différents pays d’Afrique centrale.
La BM a rassuré de son soutien financier au Gabon : « Je suis heureux de pouvoir vous confirmer que la BM est disposée à apporter son concours au gouvernement gabonais », a affirmé le représentant de l’institution mondiale au sortir de l’audience, avant de préciser que « pour le moment, je n’ai pas de chiffres clairs en tête, car nous sommes entrain de préparer les budgets et d’évaluer les coûts ».
Dans ce cadre, il a indiqué que « la contribution du Gabon à ce projet sera fortement subventionnée par une initiative de la BM dans le secteur des télécommunications au niveau régional ».
Après les différentes séances de travail du ministre de la Communication, ce mercredi, il ressort qu’un partenariat (beaucoup plus sur le plan technique) sera établi entre le Gabon et la Corée, selon l’ambassadeur Ohm Sun-Jun dans le secteur de l’économie numérique, tandis que la Banque Mondiale assurera le côté financier dans le processus de la politique d’Emergence dans ce même secteur.
L’on note déjà que la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) profitera à partir de cette année 2010 des services internet et de téléphonie reliés par fibre optique. Financé par la Banque mondiale, le projet Central African Backbone permettra à ces différents pays de mettre plus facilement en place une administration électronique fiable et moins coûteuse.
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) bénéficieront, eux-aussi, de la fibre optique à travers la réalisation, en 2010, du projet Central African Backbone (CAB).
La Centrafrique, le Congo, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Sao-Tome et Principe s’appuieront sur le câble optique qui compte 12 fibres optiques pour le Cameroun et 6 pour le Tchad du pipeline Tchad-Cameroun pour déployer des réseaux en fibre optique dans la zone d’Afrique centrale afin de réduire les coûts de prestation d’internet et de téléphonie, et d’accentuer la capacité des pays membres à mettre en place une administration électronique.
Ce projet, qui sera financé par un prêt de 11 milliards de francs CFA remboursables à la Banque mondiale, a été établi lors d’un sommet des chefs d’Etats membres de la CEMAC qui s’est déroulé à N’Djamena en 2007, avec un coût environnemental de 330 millions de francs CFA à intégrer dans les couts du projet.
La patronne du département de la Communication avait énoncé les principaux chantiers devant permettre la "connectivité nationale" soutenus par le budget de l’exercice 2010.
« Nous avons sollicité une dotation pour accroitre les infrastructures en large bandeé avait-elle indiqué ajoutant que « si le programme est respecté, d’ici juin, l’ensemble des capitales provinces seront dotées de l’Internet ADSL (…) avec un accent particulier sur Franceville, dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Gabon et la Guinée Equatoriale co-organiseront en 2012.
Cette démarche de « connectivité nationale », avait-elle précisé, qui englobe tous les département du pays, s’articule avec celle des autres pays de la sous-région à travers le projet ACE lié au transport de la fibre optique.
Madame Gondjout avait, sur cette lancée, affirmé que le Gabon avait réintégré ledit projet eu égard à la place qu’occupera désormais l’économie numérique dans le quotidien des Gabonais.
Source : Gabonews
lundi 8 février 2010
Le ministre gabonais de la communication, Laure Olga Gondjout, souhaite vulgariser les technologies de l’information et de la communication au Gabon
LIBREVILLE, (AGP)- Le ministre gabonais de la Communication (…), Laure Olga Gondjout a insisté sur la vulgarisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Gabon, au cours d’un échange avec la presse nationale et internationale axée sur l’économie numérique.
Cette rencontre avec la presse est intervenue quelques jours après la tenue à Addis-Abeba en Ethiopie du 14éme sommet de l’Union africaine, où une place prépondérante a été réservée aux TIC.
Ces échanges ont permis au ministre Laure Olga Gondjout d’esquisser des réponses aux défis des technologies de l’information et de la communication, pour leur vulgarisation et la matérialisation de l’ambition du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Revenant sur le message du chef de l’Etat à ce sommet, notamment sur sa vision stratégique en la matière, Mme Gondjout a indiqué que pour Ali Bongo Ondimba, la lueur signalant l’avènement du développement du continent africain pourrait venir des technologies de l’information et de la communication et qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doivent relever les pays africains.
Selon elle, après un état des lieux résumant la situation des TIC, surtout dans les secteurs de l’industrie et des services de l’administration, le président de la République avait confirmé son engagement aux autres leaders du continent africain pour relever les défis de la fracture numérique.
Pour y parvenir, a-t-elle dit, le président gabonais soutient la stratégie de mise en place en Afrique d’un cadre institutionnel harmonisé et suffisamment attractif pour les investisseurs en vue d’accentuer le développement des technologies de l’information et de la communication sur le continent africain. ‘’L’harmonisation des forces ne doit pas, certes, occulter les ambitions spécifiques de chaque pays par rapport à une certaine détermination’’, a indiqué Mme Gondjout, qui a estimé que les TIC sont un secteur très important, d’où l’invite à tous, surtout aux investisseurs privés intéressés par le secteur, pour aider les Etats à développer ce secteur.
Poursuivant son propos, Mme Gondjout a indiqué que les pays leaders, notamment la Tunisie, le Cap Vert, le Rwanda, compte tenu de leur niveau en matière de développement des TIC, le Gabon à l’obligation aujourd’hui d’accélérer le processus du développement de ce secteur, en raison des applications sur les secteurs de l’économie, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, etc.
En dehors de l’alimentation en énergie électrique et énergie solaire qui constituent un frein pour le développement des TIC, Mme le ministre a ajouté que l’analphabétisme numérique reste aussi un obstacle à la diffusion de cette nouvelle technologie.
Pour elle, le président Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement d’instaurer, dès la rentrée académique prochaine, des formations d’initiation aux technologies de l’information, dès le primaire pour l’ensemble des élèves gabonais. Elle a précisé que parallèlement à cette initiation, il faudrait également l’apprentissage de la langue anglaise, la plus utilisé dans les TIC. ‘’L’alimentation de l’énergie électrique, l’analphabétisme numérique, les coûts d’accès à Internet, constituent effectivement les freins à la diffusion de cette nouvelle technologie, notre mission c’est de combattre tous ces fléaux’’, a-t-elle dit.
Une agence nationale des technologies de l’information et de la communication sera bientôt opérationnelle au Gabon pour la promotion des TIC.
Notons que dans le compte rendu du Conseil des ministres du jeudi dernier, le gouvernement a adopté un nouveau texte organique du Ministère de la Communication, dans lequel il est prévu la création d’une Direction générale de la promotion des TIC, justifiant ainsi tout l’intérêt que le président Ali Bongo Ondimba accorde au secteur de l’économie numérique.
Source : AGP
Cette rencontre avec la presse est intervenue quelques jours après la tenue à Addis-Abeba en Ethiopie du 14éme sommet de l’Union africaine, où une place prépondérante a été réservée aux TIC.
Ces échanges ont permis au ministre Laure Olga Gondjout d’esquisser des réponses aux défis des technologies de l’information et de la communication, pour leur vulgarisation et la matérialisation de l’ambition du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Revenant sur le message du chef de l’Etat à ce sommet, notamment sur sa vision stratégique en la matière, Mme Gondjout a indiqué que pour Ali Bongo Ondimba, la lueur signalant l’avènement du développement du continent africain pourrait venir des technologies de l’information et de la communication et qui figurent en bonne place au nombre des grands défis que doivent relever les pays africains.
Selon elle, après un état des lieux résumant la situation des TIC, surtout dans les secteurs de l’industrie et des services de l’administration, le président de la République avait confirmé son engagement aux autres leaders du continent africain pour relever les défis de la fracture numérique.
Pour y parvenir, a-t-elle dit, le président gabonais soutient la stratégie de mise en place en Afrique d’un cadre institutionnel harmonisé et suffisamment attractif pour les investisseurs en vue d’accentuer le développement des technologies de l’information et de la communication sur le continent africain. ‘’L’harmonisation des forces ne doit pas, certes, occulter les ambitions spécifiques de chaque pays par rapport à une certaine détermination’’, a indiqué Mme Gondjout, qui a estimé que les TIC sont un secteur très important, d’où l’invite à tous, surtout aux investisseurs privés intéressés par le secteur, pour aider les Etats à développer ce secteur.
Poursuivant son propos, Mme Gondjout a indiqué que les pays leaders, notamment la Tunisie, le Cap Vert, le Rwanda, compte tenu de leur niveau en matière de développement des TIC, le Gabon à l’obligation aujourd’hui d’accélérer le processus du développement de ce secteur, en raison des applications sur les secteurs de l’économie, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, etc.
En dehors de l’alimentation en énergie électrique et énergie solaire qui constituent un frein pour le développement des TIC, Mme le ministre a ajouté que l’analphabétisme numérique reste aussi un obstacle à la diffusion de cette nouvelle technologie.
Pour elle, le président Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement d’instaurer, dès la rentrée académique prochaine, des formations d’initiation aux technologies de l’information, dès le primaire pour l’ensemble des élèves gabonais. Elle a précisé que parallèlement à cette initiation, il faudrait également l’apprentissage de la langue anglaise, la plus utilisé dans les TIC. ‘’L’alimentation de l’énergie électrique, l’analphabétisme numérique, les coûts d’accès à Internet, constituent effectivement les freins à la diffusion de cette nouvelle technologie, notre mission c’est de combattre tous ces fléaux’’, a-t-elle dit.
Une agence nationale des technologies de l’information et de la communication sera bientôt opérationnelle au Gabon pour la promotion des TIC.
Notons que dans le compte rendu du Conseil des ministres du jeudi dernier, le gouvernement a adopté un nouveau texte organique du Ministère de la Communication, dans lequel il est prévu la création d’une Direction générale de la promotion des TIC, justifiant ainsi tout l’intérêt que le président Ali Bongo Ondimba accorde au secteur de l’économie numérique.
Source : AGP
lundi 1 février 2010
Les technologies de l'information et de la communication, vectrices de l’émergence africaine
Libreville, 29 janvier (GABONEWS) - L’exposition de l’Union Africaine (UA) et de la Commission économique des Nations- Unies pour l’Afrique (CEA) sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), qui se tient dès ce vendredi à Addis-abeba (Ethiopie), devrait mettre en exergue l’apport grandissant de ces technologies numériques dans les secteurs scientifique, économique et culturel africains.
SUPPORTS DE L’INTEGRATION AFRICAINE
Quelques jours avant le 22ème sommet de l’UA qui se tiendra du 30 janvier au 2 février à Addis-Abéba (Ethiopie), sous le thème: «Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement », le numérique sera à l’honneur dans la capitale éthiopienne.
cette exposition, de manière anticipative mettra en exergue les potentialités des TIC, notamment l’accès, l’acquisition, la création et l’exploitation de nouvelles connaissances, susceptibles d’alimenter un réel « marché du savoir ».
En ce sens, sur le continent africain, le rôle des TIC dans le processus économique et social offre des possibilités étendues. En effet, de l’avis des experts, les TIC devraient renforcer l'intégration africaine tant en terme d'infrastructures qu’au niveau du challenge culturel et économique. En raison de leurs influences et de leurs interactions, elles impulseraient un réel développement social, économique et politique.
Dès lors, l’on comprend aisément la place de choix qu’elles occupent dans les stratégies mises en place par les institutions internationales, l’UA en tête. Elles s’insèrent pleinement dans la réalisation des prérogatives de l'UA certes, mais encore dans celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et plus précisément, ses Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
CONVERGENCE NUMERIQUE ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Pour l’UA, l’exploitation des TIC doit « mobiliser des efforts de grande envergure pour renforcer les capacités d'absorption des connaissances, des compétences et de la technologie ».
L’Institution continentale souhaite par ailleurs mettre en place un environnement propice à l'innovation, à la recherche et aux investissements technologiques.
Toutefois, ces objectifs ne sauraient se concrétiser sans infrastructures numériques africaines opérationnelles, aptes à répondre, au mieux, aux attentes économique, mais aussi socio-éducative du continent.
Sur ce dernier point, nul besoin de démontrer leur apport dans la rupture des barrières traditionnelles: d’espace, de temps et le gain financier. A ce titre, le « rêve » d’établissements scolaires interconnectés, ouverts aux populations les moins nanties devient progressivement réalité.
Sur ce versant, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), continue d’œuvrer, via le projet E-Africa, à la transformation d’ici à 2015 d’e-école secondaires au sein de la kyrielle des pays associés.
Réceptif aux potentialités de ces TIC, le secrétariat du NEPAD, accueillait en novembre en 2009, en Afrique du Sud, la 8ème promotion de jeunes journalistes africains, cela à la faveur d’un stage de formation, concomitamment organisé par le Parlement Panafricain et la coopération Allemande (GTZ), portant notamment sur la commission Cyber Afrique et du Projet Science et Technologie de l’Institution.
Fort de cette dynamique des TIC en Afrique, l’UA note que « la convergence numérique, les télécommunications, l'informatique et les médias en ligne ont provoqué une vague sans précédent d'innovations et de synergies en matière de technologie, de services et d’entrepreneuriat ».
IMPULSION GABONAISE
Au Gabon, les portails réservés à la presse en ligne ne cessent de se multiplier. Dans ce vaste mouvement, l’on peut noter, en novembre 2009, le lancement du site internet de la Radio Télédiffusion Gabonaise (RTG), qui à pour prérogatives notamment d’offrir au public, un nouveau mode de consommation de l’information. Surfant sur la même vague, l’agence de presse en ligne, GABONEWS, s’enorgueillissait de son nouveau site internet, plus dynamique et plus interactif.
Ces exemples témoignent bien de l’importance qu’ont accordée les autorités gabonaises aux TIC. Lors de la dernière présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat, leur avait ainsi fait une place de choix dans son projet de société.
Aussi, la nomination au dernier trimestre 2009 de Cheick Modibo Diarra, patron de Microsoft Afrique, au poste de Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, devait-elle contribuer à une intégration plus large des TIC au Gabon.
Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat, résolu à faire du Gabon le fer de lance africain en matière de nouvelles technologies, recevait des entrepreneurs sud coréens du Groupe Samsung, afin, d’explorer des pistes d’investissements, entre autres, dans les domaines des télécommunications et de l’informatique.
Evènement d’importance, à la mi-février, se tiendra à Libreville le premier salon dédié à l’économie numérique, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.
Ainsi, conscients des multiples potentialités des TIC, le Gabon, n’entend donc pas rester en marge des avancées en la matière.
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
SUPPORTS DE L’INTEGRATION AFRICAINE
Quelques jours avant le 22ème sommet de l’UA qui se tiendra du 30 janvier au 2 février à Addis-Abéba (Ethiopie), sous le thème: «Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement », le numérique sera à l’honneur dans la capitale éthiopienne.
cette exposition, de manière anticipative mettra en exergue les potentialités des TIC, notamment l’accès, l’acquisition, la création et l’exploitation de nouvelles connaissances, susceptibles d’alimenter un réel « marché du savoir ».
En ce sens, sur le continent africain, le rôle des TIC dans le processus économique et social offre des possibilités étendues. En effet, de l’avis des experts, les TIC devraient renforcer l'intégration africaine tant en terme d'infrastructures qu’au niveau du challenge culturel et économique. En raison de leurs influences et de leurs interactions, elles impulseraient un réel développement social, économique et politique.
Dès lors, l’on comprend aisément la place de choix qu’elles occupent dans les stratégies mises en place par les institutions internationales, l’UA en tête. Elles s’insèrent pleinement dans la réalisation des prérogatives de l'UA certes, mais encore dans celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et plus précisément, ses Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
CONVERGENCE NUMERIQUE ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Pour l’UA, l’exploitation des TIC doit « mobiliser des efforts de grande envergure pour renforcer les capacités d'absorption des connaissances, des compétences et de la technologie ».
L’Institution continentale souhaite par ailleurs mettre en place un environnement propice à l'innovation, à la recherche et aux investissements technologiques.
Toutefois, ces objectifs ne sauraient se concrétiser sans infrastructures numériques africaines opérationnelles, aptes à répondre, au mieux, aux attentes économique, mais aussi socio-éducative du continent.
Sur ce dernier point, nul besoin de démontrer leur apport dans la rupture des barrières traditionnelles: d’espace, de temps et le gain financier. A ce titre, le « rêve » d’établissements scolaires interconnectés, ouverts aux populations les moins nanties devient progressivement réalité.
Sur ce versant, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), continue d’œuvrer, via le projet E-Africa, à la transformation d’ici à 2015 d’e-école secondaires au sein de la kyrielle des pays associés.
Réceptif aux potentialités de ces TIC, le secrétariat du NEPAD, accueillait en novembre en 2009, en Afrique du Sud, la 8ème promotion de jeunes journalistes africains, cela à la faveur d’un stage de formation, concomitamment organisé par le Parlement Panafricain et la coopération Allemande (GTZ), portant notamment sur la commission Cyber Afrique et du Projet Science et Technologie de l’Institution.
Fort de cette dynamique des TIC en Afrique, l’UA note que « la convergence numérique, les télécommunications, l'informatique et les médias en ligne ont provoqué une vague sans précédent d'innovations et de synergies en matière de technologie, de services et d’entrepreneuriat ».
IMPULSION GABONAISE
Au Gabon, les portails réservés à la presse en ligne ne cessent de se multiplier. Dans ce vaste mouvement, l’on peut noter, en novembre 2009, le lancement du site internet de la Radio Télédiffusion Gabonaise (RTG), qui à pour prérogatives notamment d’offrir au public, un nouveau mode de consommation de l’information. Surfant sur la même vague, l’agence de presse en ligne, GABONEWS, s’enorgueillissait de son nouveau site internet, plus dynamique et plus interactif.
Ces exemples témoignent bien de l’importance qu’ont accordée les autorités gabonaises aux TIC. Lors de la dernière présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat, leur avait ainsi fait une place de choix dans son projet de société.
Aussi, la nomination au dernier trimestre 2009 de Cheick Modibo Diarra, patron de Microsoft Afrique, au poste de Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, devait-elle contribuer à une intégration plus large des TIC au Gabon.
Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat, résolu à faire du Gabon le fer de lance africain en matière de nouvelles technologies, recevait des entrepreneurs sud coréens du Groupe Samsung, afin, d’explorer des pistes d’investissements, entre autres, dans les domaines des télécommunications et de l’informatique.
Evènement d’importance, à la mi-février, se tiendra à Libreville le premier salon dédié à l’économie numérique, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.
Ainsi, conscients des multiples potentialités des TIC, le Gabon, n’entend donc pas rester en marge des avancées en la matière.
GN/MO/DCD/10
Source : Gabonews
dimanche 31 janvier 2010
Une nouvelle épidémie fiscale menace le secteur des télécommunications en Afrique : une augmentation de plus de 100% du prix des appels internationaux
Une nouvelle taxe sur les communications est entrain de se répendre comme une épidémie en Afrique. Elle s’ajoute au nombre élevé d’impôts qui frappent déjà le secteur des télécoms sur le continent. Il s’agit cette fois d’une taxe sur les appels entrants internationaux dont les coûts vont augmenter entre 20 et 100%. Dans cette période de récession économique mondiale, le coût de faire des affaires avec l’Afrique va augmenter de façon significative. Pis encore, cette nouvelle taxe est en contradiction avec la Convention de Melbourne qui a été signée par la majorité des pays africains. Isabelle Gross mène l’enquête sur cette nouvelle épidémie fiscale qui menace le secteur des télécoms en Afrique.
Au mois d’août dernier dans un article intitulé « Nouvelle taxe sur les communications internationales en Côte d’Ivoire: une marche à reculons ! », nous relations pour la première fois, l’introduction d’une taxe sur le trafic téléphonique international entrant en Côte d’Ivoire. Pour mémoire, cette taxe s’appliquait à toutes les communications téléphoniques internationales en provenance de l’étranger : elle incluait les appels internationaux entrants directs et en transit ainsi que les appels émis en roaming international vers la Côte d’Ivoire. Son montant était de 20 francs (0,03 Euro) soit une augmentation des prix en gros de terminaison ou de transit du trafic vers la Côte d’Ivoire de l’ordre de 20%. Suites aux actions de l’UNETEL, l’organisation patronale des opérateurs ivoiriens, qui est monté aux créneaux, le gouvernement ivoirien semble avoir fait marche arrière. Selon le journal officiel de la République de Côte d’Ivoire datée du 5 novembre 2009, l’ordonnance présidentielle n°2009-289 porte «suspension de la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale à la charge des entreprises installées en Côte d’Ivoire, instituée par l’article 54 de l’annexe fiscale à l’ordonnance n°2008-381 du 18 décembre 2008 portant budget de l’Etat pour la gestion 2009 ». Les opérateurs télécoms soufflent et la diaspora ivoirienne peut se réjouir de ne pas avoir à payer plus cher pour appeler le pays. Mais pour combien de temps ?
Malheureusement les nouvelles sont moins bonnes pour les gabonais. Son gouvernement représenté par le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information vient par son arrêté n°359/MCPTNTI/Cab du 24 septembre 2009 d’introduire une taxe similaire et par la même occasion fixer les tarifs en gros des terminaisons fixes et mobiles vers le Gabon. Celles-ci s’établissent comme suit :
- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison vers les réseaux mobiles
- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison ver le réseau fixe
L’article 10 de l’arrêté précise que « les opérateurs reversent 72 CFA (€0.108) par minute de communication à l’Artel qui exécute une répartition avec l’opérateur technique pour les peines et soins, conformément aux dispositions du contrat ». Cette nouvelle taxe se traduit par une augmentation de 52.5% des prix en gros des terminaisons d’appels vers le Gabon. Pour le moins spectaculaire, cette augmentation va totalement dans le sens contraire de l’évolution des prix des appels internationaux à travers le monde.
Le 6 janvier dernier, l’agence de presse du Ghana (GNA) rapporte dans une de ses dépêches que Mr Haruna Iddrisu, Ministre des Communications a annoncé que le gouvernement du Ghana comptait établir cette année un centre de vérification des appels internationaux entrants. Selon GNA, le Ministre « estime que si cela est bien fait, le gouvernement génèrera 50 millions de dollars US supplémentaires par an sur les appels internationaux entrants ». Selon nos sources, le prix en gros de la terminaison d’un appel vers le Ghana va passer de 0.08/0.09 dollars US à 0.19 par minute. Il s’agit de plus du double du prix actuel! A noter aussi à travers ces exemples, que chaque gouvernement qui a instauré ou envisage d’instaurer cette taxe devient plus vorace. En Côte d’Ivoire, il s’agissait d’une augmentation de 20% avec le Gabon c’est une augmentation de 52.5% tandis qu’au Ghana l’augmentation sera de plus de 100% ! Pour justifier cette envolée des prix, les gouvernements des pays respectifs estiment que l’établissement d’un centre de vérification permettra de mettre fin aux fraudes et aux « routes grises ». Cette argumentation est pour le moins simpliste et de courte vue. Au contraire, elle encouragera le développement de routes alternatives. Prenez seulement l’exemple du Gabon où le prix en gros de la terminaison d’un appel local est de 40 FCFA (0.06€) tandis que celui d’un appel international entrant va passer à 137 FCFA (0.2025€) soit plus de trois plus – cet écart est tout simplement une invitation à créer des routes grises !
Sur le plan économique, l’augmentation des prix de la terminaison se traduira par une baisse du volume des appels internationaux entrants et une baisse du chiffre d’affaires des opérateurs télécoms se traduisant à terme par une baisse des recettes fiscales générées par ce secteur. Pour les acteurs locaux du secteur des télécoms et plus généralement pour ceux des TIC, cette taxe freinera le développement des activités de « hubing » (à ce prix qui va vouloir faire transiter son trafic via le Ghana par exemple ?) et des activités d’externalisation des services des pays développés vers ces pays. Selon Gabriel Solomon, Senior Vice Président de l’Association GSM à qui nous avons soumis ce problème « cette taxe particulière dont vous parlez sur les appels internationaux entrants, est une mesure à court terme générant de l’argent liquide pour les gouvernements. Elle aura un impact très négatif sur la compétitivité internationale du pays et réduira le montant des investissements étrangers directs réduisant par conséquent l’assiette fiscale des gouvernements: c’est contre-productif. La taxe va aussi heurter les flux commerciaux entrants et sortants du pays et le négoce aura à faire face à une massive augmentation des coûts de transactions. Nous sommes contre ces types de taxe parce qu’elles font tort à l’ensemble des partenaires et nous préconisons qu’elles soient immédiatement supprimées ». Des remarques similaires nous ont été faites par Mr El Hadji Babacar Ba, responsable de la réglementation à Tigo, un opérateur mobile au Sénégal. Selon lui, l’introduction éventuelle d’une telle taxe aurait des conséquences désastreuses pour les télécommunications au Sénégal. Rien n’est sur pour l’instant quant à la tournure des événements dans ce pays. Cela dit le démenti de presse que l’ARTP a publié suite à un article publié dans Le Populaire du 25 septembre évoquant l’introduction de cette taxe, laisse à penser qu’il y a anguille sous roche.
Avant que le Sénégal ou le Ghana ne s’engagent dans cette voie sans issue, permettons-nous de leur rappeler ainsi qu’autres Etats mis en cause dans cette article qu’il leur faut respecter les accords internationaux qu’ils ont signés. Cette taxe sur les appels entrants internationaux va à l’encontre de la Convention de Melbourne de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de 1988 de l’accord sur le commerce des services de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 1998.
La convention de Melbourne qui a été signée par une majorité de pays africains comprend un Règlement des Télécommunications Internationales (RTI) qui stipule dans son article 6 intitulé « Taxation et comptabilité » à l’alinéa .1.3 « Quand la législation nationale d'un pays prévoit l'application d'une taxe fiscale sur la taxe de perception pour les services internationaux de télécommunication, cette taxe fiscale n'est normalement perçue que pour les services internationaux facturés aux clients de ce pays, à moins que d'autres arrangements soient conclus pour faire face à des circonstances spéciales. » Il ressort clairement que cette nouvelle taxe sur les appels entrants sera payée par l’appelant à l’étranger et par conséquent elle est en violation directe avec les règles définies par le Règlement des Télécommunications Internationales qui s’appliquent à tous les pays signataires de la convention de Melbourne.
Dans leur plaidoyer en faveur de la suppression de la taxe sur les appels entrants internationaux, les opérateurs mobiles gabonais ont souligné que «l’annexe du quatrième protocole d’Accord sur le Commerce des Services (AGCS), Accord sur les télécommunications de base, négocié sous les auspices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en février 1997, entré en vigueur le 1er janvier 1998, les taxes de répartition telles que les tarifs d’interconnexion nationaux doivent tendre vers les coûts. En d’autres termes, les taxes de répartition ne doivent pas être plus élevées que les tarifs d’interconnexion locaux (sauf prise en compte du coût additionnel minimal du segment international).Au vue de ces deux articles, il apparaît clairement qu’aucune redevance ne doit être appliquée au trafic international entrant ». Si l’ARTEL, l’autorité de régulation et le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information ne reviennent pas sur leur décision, le seul recours sera le tribunal – un processus lent durant lequel l’arrêté en question continuera à s’appliquer !
Avec le nombre grandissant de pays africains qui ont ou envisagent d’instaurer une telle taxe, il s’agit d’une nouvelle épidémie fiscale. Son introduction dans un pays africain stimulera d’autres pays à faire de même. Pour lutter contre cette infection, il faut bien sur traiter le patient mais aussi mettre en place des mesures pour éviter la contagion. Dans ce sens il faut saluer et encourager des actions comme celle de la COFTEL (conférence des opérateurs et fournisseurs des télécommunications) qui à Ouagadougou au mois de novembre dernier a demandé à l’UEMOA de sensibiliser les chefs d’Etat des pays de l’UEMOA à ne pas s’embarquer dans cette politique qui aura des conséquences économiques négatives. « Trop d'impôt, tue l'impôt ».
(1) http://www.ghananewsagency.org/s_economics/r_11076/
(2) http://www.artp-senegal.org/telecharger/document_Mise_au_point_de_lARTP_au_Populaire__287.pdf
(3) http://www.itu.int/cgi-bin/htsh/mm/scripts/mm.final-acts.list?_agrmts_type=ITR-88&_languageid=2
(4) http://www.itu.int/ITU-T/itr/files/RESOLUTION%20%20121-F.doc
Source : balancingact-africa.com
Au mois d’août dernier dans un article intitulé « Nouvelle taxe sur les communications internationales en Côte d’Ivoire: une marche à reculons ! », nous relations pour la première fois, l’introduction d’une taxe sur le trafic téléphonique international entrant en Côte d’Ivoire. Pour mémoire, cette taxe s’appliquait à toutes les communications téléphoniques internationales en provenance de l’étranger : elle incluait les appels internationaux entrants directs et en transit ainsi que les appels émis en roaming international vers la Côte d’Ivoire. Son montant était de 20 francs (0,03 Euro) soit une augmentation des prix en gros de terminaison ou de transit du trafic vers la Côte d’Ivoire de l’ordre de 20%. Suites aux actions de l’UNETEL, l’organisation patronale des opérateurs ivoiriens, qui est monté aux créneaux, le gouvernement ivoirien semble avoir fait marche arrière. Selon le journal officiel de la République de Côte d’Ivoire datée du 5 novembre 2009, l’ordonnance présidentielle n°2009-289 porte «suspension de la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale à la charge des entreprises installées en Côte d’Ivoire, instituée par l’article 54 de l’annexe fiscale à l’ordonnance n°2008-381 du 18 décembre 2008 portant budget de l’Etat pour la gestion 2009 ». Les opérateurs télécoms soufflent et la diaspora ivoirienne peut se réjouir de ne pas avoir à payer plus cher pour appeler le pays. Mais pour combien de temps ?
Malheureusement les nouvelles sont moins bonnes pour les gabonais. Son gouvernement représenté par le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information vient par son arrêté n°359/MCPTNTI/Cab du 24 septembre 2009 d’introduire une taxe similaire et par la même occasion fixer les tarifs en gros des terminaisons fixes et mobiles vers le Gabon. Celles-ci s’établissent comme suit :
- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison vers les réseaux mobiles
- 137 francs CFA (€0.2025) par minute pour la terminaison ver le réseau fixe
L’article 10 de l’arrêté précise que « les opérateurs reversent 72 CFA (€0.108) par minute de communication à l’Artel qui exécute une répartition avec l’opérateur technique pour les peines et soins, conformément aux dispositions du contrat ». Cette nouvelle taxe se traduit par une augmentation de 52.5% des prix en gros des terminaisons d’appels vers le Gabon. Pour le moins spectaculaire, cette augmentation va totalement dans le sens contraire de l’évolution des prix des appels internationaux à travers le monde.
Le 6 janvier dernier, l’agence de presse du Ghana (GNA) rapporte dans une de ses dépêches que Mr Haruna Iddrisu, Ministre des Communications a annoncé que le gouvernement du Ghana comptait établir cette année un centre de vérification des appels internationaux entrants. Selon GNA, le Ministre « estime que si cela est bien fait, le gouvernement génèrera 50 millions de dollars US supplémentaires par an sur les appels internationaux entrants ». Selon nos sources, le prix en gros de la terminaison d’un appel vers le Ghana va passer de 0.08/0.09 dollars US à 0.19 par minute. Il s’agit de plus du double du prix actuel! A noter aussi à travers ces exemples, que chaque gouvernement qui a instauré ou envisage d’instaurer cette taxe devient plus vorace. En Côte d’Ivoire, il s’agissait d’une augmentation de 20% avec le Gabon c’est une augmentation de 52.5% tandis qu’au Ghana l’augmentation sera de plus de 100% ! Pour justifier cette envolée des prix, les gouvernements des pays respectifs estiment que l’établissement d’un centre de vérification permettra de mettre fin aux fraudes et aux « routes grises ». Cette argumentation est pour le moins simpliste et de courte vue. Au contraire, elle encouragera le développement de routes alternatives. Prenez seulement l’exemple du Gabon où le prix en gros de la terminaison d’un appel local est de 40 FCFA (0.06€) tandis que celui d’un appel international entrant va passer à 137 FCFA (0.2025€) soit plus de trois plus – cet écart est tout simplement une invitation à créer des routes grises !
Sur le plan économique, l’augmentation des prix de la terminaison se traduira par une baisse du volume des appels internationaux entrants et une baisse du chiffre d’affaires des opérateurs télécoms se traduisant à terme par une baisse des recettes fiscales générées par ce secteur. Pour les acteurs locaux du secteur des télécoms et plus généralement pour ceux des TIC, cette taxe freinera le développement des activités de « hubing » (à ce prix qui va vouloir faire transiter son trafic via le Ghana par exemple ?) et des activités d’externalisation des services des pays développés vers ces pays. Selon Gabriel Solomon, Senior Vice Président de l’Association GSM à qui nous avons soumis ce problème « cette taxe particulière dont vous parlez sur les appels internationaux entrants, est une mesure à court terme générant de l’argent liquide pour les gouvernements. Elle aura un impact très négatif sur la compétitivité internationale du pays et réduira le montant des investissements étrangers directs réduisant par conséquent l’assiette fiscale des gouvernements: c’est contre-productif. La taxe va aussi heurter les flux commerciaux entrants et sortants du pays et le négoce aura à faire face à une massive augmentation des coûts de transactions. Nous sommes contre ces types de taxe parce qu’elles font tort à l’ensemble des partenaires et nous préconisons qu’elles soient immédiatement supprimées ». Des remarques similaires nous ont été faites par Mr El Hadji Babacar Ba, responsable de la réglementation à Tigo, un opérateur mobile au Sénégal. Selon lui, l’introduction éventuelle d’une telle taxe aurait des conséquences désastreuses pour les télécommunications au Sénégal. Rien n’est sur pour l’instant quant à la tournure des événements dans ce pays. Cela dit le démenti de presse que l’ARTP a publié suite à un article publié dans Le Populaire du 25 septembre évoquant l’introduction de cette taxe, laisse à penser qu’il y a anguille sous roche.
Avant que le Sénégal ou le Ghana ne s’engagent dans cette voie sans issue, permettons-nous de leur rappeler ainsi qu’autres Etats mis en cause dans cette article qu’il leur faut respecter les accords internationaux qu’ils ont signés. Cette taxe sur les appels entrants internationaux va à l’encontre de la Convention de Melbourne de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de 1988 de l’accord sur le commerce des services de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 1998.
La convention de Melbourne qui a été signée par une majorité de pays africains comprend un Règlement des Télécommunications Internationales (RTI) qui stipule dans son article 6 intitulé « Taxation et comptabilité » à l’alinéa .1.3 « Quand la législation nationale d'un pays prévoit l'application d'une taxe fiscale sur la taxe de perception pour les services internationaux de télécommunication, cette taxe fiscale n'est normalement perçue que pour les services internationaux facturés aux clients de ce pays, à moins que d'autres arrangements soient conclus pour faire face à des circonstances spéciales. » Il ressort clairement que cette nouvelle taxe sur les appels entrants sera payée par l’appelant à l’étranger et par conséquent elle est en violation directe avec les règles définies par le Règlement des Télécommunications Internationales qui s’appliquent à tous les pays signataires de la convention de Melbourne.
Dans leur plaidoyer en faveur de la suppression de la taxe sur les appels entrants internationaux, les opérateurs mobiles gabonais ont souligné que «l’annexe du quatrième protocole d’Accord sur le Commerce des Services (AGCS), Accord sur les télécommunications de base, négocié sous les auspices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en février 1997, entré en vigueur le 1er janvier 1998, les taxes de répartition telles que les tarifs d’interconnexion nationaux doivent tendre vers les coûts. En d’autres termes, les taxes de répartition ne doivent pas être plus élevées que les tarifs d’interconnexion locaux (sauf prise en compte du coût additionnel minimal du segment international).Au vue de ces deux articles, il apparaît clairement qu’aucune redevance ne doit être appliquée au trafic international entrant ». Si l’ARTEL, l’autorité de régulation et le Ministère de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’information ne reviennent pas sur leur décision, le seul recours sera le tribunal – un processus lent durant lequel l’arrêté en question continuera à s’appliquer !
Avec le nombre grandissant de pays africains qui ont ou envisagent d’instaurer une telle taxe, il s’agit d’une nouvelle épidémie fiscale. Son introduction dans un pays africain stimulera d’autres pays à faire de même. Pour lutter contre cette infection, il faut bien sur traiter le patient mais aussi mettre en place des mesures pour éviter la contagion. Dans ce sens il faut saluer et encourager des actions comme celle de la COFTEL (conférence des opérateurs et fournisseurs des télécommunications) qui à Ouagadougou au mois de novembre dernier a demandé à l’UEMOA de sensibiliser les chefs d’Etat des pays de l’UEMOA à ne pas s’embarquer dans cette politique qui aura des conséquences économiques négatives. « Trop d'impôt, tue l'impôt ».
(1) http://www.ghananewsagency.org/s_economics/r_11076/
(2) http://www.artp-senegal.org/telecharger/document_Mise_au_point_de_lARTP_au_Populaire__287.pdf
(3) http://www.itu.int/cgi-bin/htsh/mm/scripts/mm.final-acts.list?_agrmts_type=ITR-88&_languageid=2
(4) http://www.itu.int/ITU-T/itr/files/RESOLUTION%20%20121-F.doc
Source : balancingact-africa.com
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vendredi 29 janvier 2010
À la rencontre des écoliers branchés du Gabon

D'ici quelques semaines, les étudiants Kaçandre Bourdelais et Justine Gilbert s'envoleront pour le Gabon afin de donner un coup de pouce à des enseignants qui utilisent des ordinateurs portables dans leur école primaire. Les appareils ont été fournis par la Fondation One Laptop per Child (OLPC), qui a conçu le micro-ordinateur XO en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT). L'Université Laval est la seule université canadienne qui a conclu un partenariat avec la Fondation One Laptop per Child, à la suite d'un concours international.
Le XO est un petit ordinateur conçu spécialement pour s'adapter aux conditions des pays en développement. Vendu au coût de 188 $US, il résiste à l'eau et à la poussière. Jusqu'à maintenant, environ un million d'ordinateurs XO ont été distribués aux quatre coins de la planète. L'Uruguay, en Amérique du Sud, a même décidé d'en fournir à tous ses élèves, sans exception.
Un des avantages de l'ordinateur en classe est de donner accès à des bibliothèques virtuelles et à une foule d'outils pédagogiques, dans des pays où les manuels scolaires et les cahiers se font rares, explique Jacques Désautel, professeur et superviseur du projet au Gabon. Le petit ordinateur blanc et vert suscite aussi beaucoup d'enthousiasme chez les élèves. «Un des effets notables, c'est la hausse de la fréquentation scolaire. Juste pour ça, ça vaut la peine», lance M. Désautel.
Mais pour en savoir plus sur les impacts du XO en classe, il faudra attendre encore quelques années. Hilaire Bibang Assoumou, étudiant au doctorat, sera chargé de documenter le projet. «On veut apporter une expertise qui viendra nourrir la réflexion au niveau international», conclut M. Désautel.
Une solution pour Haïti
La Fondation OLPC mène une campagne pour inciter les organisations à envoyer leurs ordinateurs XO usagés en Haïti. L'an dernier, 13 700 appareils XO ont été envoyés dans 60 écoles haïtiennes. «Nous espérons fournir davantage d'ordinateurs cette année aux enfants qui ont été victimes du tremblement de terre», peut-on lire sur le site Internet de l'organisation.
Pour Jacques Désautels, professeur à la faculté des sciences de l'Éducation de l'Université Laval, il s'agit d'une occasion à saisir. «Il ne s'agit pas d'inonder le pays d'ordinateurs, mais comment imaginer un avenir sur cette planète si on n'est pas connecté quelque part?»
Au cours des prochaines années, M. Désautels aimerait former des professionnels en Haïti. «Je veux convaincre le recteur, Denis Brière, de déposer un projet à l'ACDI [Agence canadienne de développement international]. C'est bien beau les ordinateurs, mais il faut aussi savoir s'en servir.»
Source : Cyberpresse.ca
Photo : Vendus environ 200 $, les ordinateurs XO ont été conçus spécialement pour s'adapter aux pays en développement. © Le soleil, Laetitia Deconinck
mercredi 27 janvier 2010
Gabon : Le piratage des sites internet et informatiques font leur début
LIBREVILLE, 26 janvier (Infosplusgabon) - Le piratage de sites internet et informatiques font leur entrée au Gabon avec la copie depuis peu du site en ligne www.infosplusgabon.com. C’est le départ pour leurs commanditaires de tous les types de délits perpétrés sur internet où les nouveaux réseaux de télécommunications donnent des idées à des cybercriminels.
Dans le but de mettre un terme à cette pratique, la direction d’infosplusgabon a dénoncé ce mardi l’existence du blog illégal www.INfosGabon.com, copie du site original, et rappelle que dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme, votée après les attentats du 11 septembre, le département américain de la justice vient de s’arroger le droit de poursuivre les " pirates " de l’Internet, qu’ils soient ou non américains, qu’ils agissent sur le sol des États-Unis ou en dehors.
Au Gabon, un groupe d’individus a été répertorié et leurs noms (identité et photos) transmis à l’ambassade des Etats-Unis à Libreville pour piratage de site internet. Dans leur course effrénée, ces individus seraient en mesure de copier également les contenus de sites bancaires, et bien d’autres bases de données confidentielles ou stratégique de l’Etat gabonais ou appartenant à de sociétés publiques ou privées établies au Gabon.
Le raisonnement des autorités américaines à ce sujet est simple : dans la mesure où la majeure partie des communications Internet passent par les États-Unis, elles entendent désormais poursuivre quiconque, dans le monde, contreviendrait aux lois des USA dans le domaine du cyberespace, dès lors que l’objet des "délits" électroniques transiterait par les "tuyaux" américains.
Cette mesure, sans précédent dans le monde, confère de facto aux États-Unis "le rôle de gendarme mondial du Net", s’alarment les défenseurs des libertés.
Dans un article publié dans le journal Libération, il est répertorié les nouvelles lois, votées dans la foulée des attentats du 11 septembre, qui réduisent singulièrement la liberté sur Internet.
Les nouvelles dispositions, en France, qui obligent les fournisseurs d’accès à conserver la trace des connexions de leurs clients durant au moins un an. Ou, aux États-Unis, la légalisation par le président Bush de l’utilisation, par le FBI, du système d’écoute du courrier électronique, le très controversé système "Carnivore".
La direction d’Infosplusgabon.com a mis également en garde les hébergeurs de site piratés et les convie à s’assurer du bien fondé de la mise en ligne d’un site sur la toile et en vérifiant l’identité et les activités des cybercriminels dont les noms seront rendus publics à travers le monde afin d’être traqués.
Le FBI déploie des trésors de technologie pour traquer les terroristes potentiels. Dans le cadre de la lutte engagée depuis le 11 septembre, la police fédérale américaine s’est dotée d’un nouvel outil. Baptisé poétiquement "Lanterne magique", ce système, inspiré des techniques des "hackers" les plus brillants, permet de décoder et de décrypter toutes les données protégées des ordinateurs individuels.
Véritable "Cheval de Troie", "Lanterne magique" est un logiciel que le FBI peut installer à distance, en l’envoyant, par exemple, dissimulé dans la pièce jointe d’un e-mail. Une fois installé, "Lanterne magique" révèle aux autorités l’ensemble du contenu de l’ordinateur piraté. La révélation de l’existence de ce système d’espionnage survient après que le FBI a demandé, un peu plus tôt dans le mois, aux grandes compagnies de télécommunications des États-Unis et du reste du monde de modifier leurs réseaux pour les rendre accessibles à ses enquêteurs et à ses outils informatiques, dans le cadre de la traque des terroriste.
Rappelons que la cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet. En d’autres termes, Le cybercrime, ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles.
Ce à quoi doivent s’attendre les pirates des sites internet :
Source : Infosplusgabon
Dans le but de mettre un terme à cette pratique, la direction d’infosplusgabon a dénoncé ce mardi l’existence du blog illégal www.INfosGabon.com, copie du site original, et rappelle que dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme, votée après les attentats du 11 septembre, le département américain de la justice vient de s’arroger le droit de poursuivre les " pirates " de l’Internet, qu’ils soient ou non américains, qu’ils agissent sur le sol des États-Unis ou en dehors.
Au Gabon, un groupe d’individus a été répertorié et leurs noms (identité et photos) transmis à l’ambassade des Etats-Unis à Libreville pour piratage de site internet. Dans leur course effrénée, ces individus seraient en mesure de copier également les contenus de sites bancaires, et bien d’autres bases de données confidentielles ou stratégique de l’Etat gabonais ou appartenant à de sociétés publiques ou privées établies au Gabon.
Le raisonnement des autorités américaines à ce sujet est simple : dans la mesure où la majeure partie des communications Internet passent par les États-Unis, elles entendent désormais poursuivre quiconque, dans le monde, contreviendrait aux lois des USA dans le domaine du cyberespace, dès lors que l’objet des "délits" électroniques transiterait par les "tuyaux" américains.
Cette mesure, sans précédent dans le monde, confère de facto aux États-Unis "le rôle de gendarme mondial du Net", s’alarment les défenseurs des libertés.
Dans un article publié dans le journal Libération, il est répertorié les nouvelles lois, votées dans la foulée des attentats du 11 septembre, qui réduisent singulièrement la liberté sur Internet.
Les nouvelles dispositions, en France, qui obligent les fournisseurs d’accès à conserver la trace des connexions de leurs clients durant au moins un an. Ou, aux États-Unis, la légalisation par le président Bush de l’utilisation, par le FBI, du système d’écoute du courrier électronique, le très controversé système "Carnivore".
La direction d’Infosplusgabon.com a mis également en garde les hébergeurs de site piratés et les convie à s’assurer du bien fondé de la mise en ligne d’un site sur la toile et en vérifiant l’identité et les activités des cybercriminels dont les noms seront rendus publics à travers le monde afin d’être traqués.
Le FBI déploie des trésors de technologie pour traquer les terroristes potentiels. Dans le cadre de la lutte engagée depuis le 11 septembre, la police fédérale américaine s’est dotée d’un nouvel outil. Baptisé poétiquement "Lanterne magique", ce système, inspiré des techniques des "hackers" les plus brillants, permet de décoder et de décrypter toutes les données protégées des ordinateurs individuels.
Véritable "Cheval de Troie", "Lanterne magique" est un logiciel que le FBI peut installer à distance, en l’envoyant, par exemple, dissimulé dans la pièce jointe d’un e-mail. Une fois installé, "Lanterne magique" révèle aux autorités l’ensemble du contenu de l’ordinateur piraté. La révélation de l’existence de ce système d’espionnage survient après que le FBI a demandé, un peu plus tôt dans le mois, aux grandes compagnies de télécommunications des États-Unis et du reste du monde de modifier leurs réseaux pour les rendre accessibles à ses enquêteurs et à ses outils informatiques, dans le cadre de la traque des terroriste.
Rappelons que la cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet. En d’autres termes, Le cybercrime, ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles.
Ce à quoi doivent s’attendre les pirates des sites internet :
- Accéder ou se maintenir frauduleusement dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données : 1 an de prison et 5682$ d’amende
- Accès ou maintien frauduleux d’un site piraté : 2 ans de prison et 11364 $ d’amende
- Modifier ou fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
- Introduire frauduleusement ou supprimer ou modifier les données d’un système de traitement automatisé de données : 3 ans - 17045$
Source : Infosplusgabon
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lundi 25 janvier 2010
Réseau de réseaux pour un internet libre et ouvert

Dans ce temps de changement continuel, les fenêtres de politiques peuvent s’ouvrir et se refermer rapidement. Le projet « Réseau des réseaux » d’APC est en train de construire un réseau mondial de défenseurs de politiques issus de la société civile de différentes sphères de travail politique et ayant diverses expériences de campagne. Ils ont out un intérêt personnel à assurer un internet libre et ouvert.
Que se passe-t-il dans le réseau des réseaux ?
APC travaille actuellement sur :
- La création d’un forum pour les « réseaux thématiques » » (groupes d’organisations qui travaillent sur des sujets thématiques tels que le changement climatique, les droits des femmes ou la gouvernance de l’internet) pour se rassembler afin de partager leurs analyses, expertises et réseaux en vue de développer une stratégie conjointe pour accroître l’influence de la société civile mondiale dans la politique publique de l’internet.
- La cartographie des thèmes, des réseaux déjà en place et des espaces politiques, quand ils sont tous imbriqués * (par exemple les réseaux qui s’occupent du côté technique de la gestion de l’internet, de la vie privée et de la liberté d’expression sur l’internet et ceux faisant le plaidoyer pour un accès de l’internet pour tous se mettent ensemble dans le Forum de la gouvernance de l’internet).
- La production d’études de cas sur le plaidoyer collaboratif par la société civile globale dans les espaces politiques autour d’un ensemble de thèmes prioritaires comme la participation dans les processus de politiques publiques, « l’Agenda de développement » à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), les droits à la privée dans le FGI, le développement des standards ouverts dans le processus de l’Organisation internationale des standards et la transparence et la responsabilisation dans les mécanismes de gouvernance de l’internet aussi bien sous contrôle public que privé.
- L’appui aux réseaux participant au thème de la société civile afin d’approfondir leur compréhension des endroits où le pouvoir est concentré et là où il est dispersé ceci en lien avec les questions de politique publique et où les interventions stratégiques pourraient être les plus efficaces.
- La construction du réseautage et de la collaboration parmi certains des plus grands penseurs du monde et des activistes dans la gouvernance et les droits de l’internet.
- L’amplification de l’influence que de société civile – déjà visible dans les espaces comme le FGI et l’OMPI- sur la politique publique mondiale qui modèle comment l’internet se développe, et comment les gens sont capables de l’utiliser avec ouverture, liberté et diversité.
En septembre 2008, APC a organisé une petite consultation à Genève pour explorer la mise en place d’un réseau des réseaux transnational de plaidoyer sur les questions de politiques publiques en lien avec la gouvernance de l’internet. Ce travail fait partie d’un objectif plus large d’appui aux réseaux de la société civile à être plus efficaces pour assurer l’ouverture, les droits humains et une gouvernance transparente et responsable dans la sphère de la société de l’information. L’événement faisait suite à un projet précédent appuyé par la Ford Foundation qui a supporté le travail mondial d’APC pour assurer un accès ouvert, universel et abordable à l’internet. Ce projet a, entre autres activités, produit la première analyse multi-pays de la participation de la société civile dans les processus de politique des TIC et sur l’accès à l’infrastructure.
Dans l’élan de cette réunion est née cette initiative appelée « Renforcer le réseautage et le plaidoyer de la société civile sur la politique publique de l’internet dans les arènes mondiales » et appuyée par la Ford Foundation. Elle dure de février 2009 à la fin de 2010.
Source : APC
Photo : APC (2007). Note: Les réseaux identifiés dans cette photo ne font pas nécessairement partie du Réseau de réseaux
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dimanche 24 janvier 2010
Ouverture, à Addis-Abeba, du pré-sommet de l’UA sur le Genre et les TIC en Afrique
Le troisième pré-sommet de l’Union africaine (UA) sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et le Genre s’est ouvert vendredi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en présence des organisations régionales et internationales.
La directrice femme, genre et développement de la Commission de l’UA, Litha Musymi, a indiqué que le pré-sommet a été organisé pour discuter des implications de l’information et des technologies de la communication dans le contexte du Genre.
Selon Musymi, le pré-sommet mettra l’accent sur l’utilisation des TIC pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des Femmes (Gewe), en conformité avec la 14ème session ordinaire du thème du Sommet de l’Assemblée sur « les technologies de l’information et de communication (TIC) en Afrique : Défis et perspectives de développement ».
Musymi a également ajouté que le troisième pré-sommet sur le Genre cherchera à intégrer les perspectives de genre au sommet sur la façon dont les TIC peuvent être utilisées pour aborder la question de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes.
Le sommet de l’UA a été organisé à un moment où le continent est confronté à un énorme fossé numérique, a –t- elle noté.
« Les femmes africaines sont particulièrement touchées par ce fossé. Les débats sur le thème, qui ne mettent explicitement pas l’accent sur l’accès des femmes à ces technologies, donnent un aspect critique du développement de l’Afrique », indique-t-on dans un rapport remis à la presse.
Le rapport de solidarité pour le droit des femmes africaines, une organisation œuvrant dans le domaine du genre, a appelé les délégations nationales à veiller à ce que les décisions qui seront prises lors de ce sommet ne laissent pas en rade les expériences spécifiques des femmes à ce jour et d’adopter des mesures spécifiques destinées à améliorer l’accès des femmes aux TIC dans l’avenir.
L’organisation a également déposé une note de synthèse au sommet de l’UA sous le thème « Combler le fossé numérique entre les sexes en Afrique ».
La note de synthèse entre autres appelle à promouvoir l’utilisation des TIC pour accroître la sensibilisation des femmes sur leurs droits et faciliter la prise de décision éclairée.
Le pré-sommet de trois jours sur le Genre va également délibérer sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.
APA-Addis-Abeba (Ethiopie).
Source : Afrique Avenir
La directrice femme, genre et développement de la Commission de l’UA, Litha Musymi, a indiqué que le pré-sommet a été organisé pour discuter des implications de l’information et des technologies de la communication dans le contexte du Genre.
Selon Musymi, le pré-sommet mettra l’accent sur l’utilisation des TIC pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des Femmes (Gewe), en conformité avec la 14ème session ordinaire du thème du Sommet de l’Assemblée sur « les technologies de l’information et de communication (TIC) en Afrique : Défis et perspectives de développement ».
Musymi a également ajouté que le troisième pré-sommet sur le Genre cherchera à intégrer les perspectives de genre au sommet sur la façon dont les TIC peuvent être utilisées pour aborder la question de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes.
Le sommet de l’UA a été organisé à un moment où le continent est confronté à un énorme fossé numérique, a –t- elle noté.
« Les femmes africaines sont particulièrement touchées par ce fossé. Les débats sur le thème, qui ne mettent explicitement pas l’accent sur l’accès des femmes à ces technologies, donnent un aspect critique du développement de l’Afrique », indique-t-on dans un rapport remis à la presse.
Le rapport de solidarité pour le droit des femmes africaines, une organisation œuvrant dans le domaine du genre, a appelé les délégations nationales à veiller à ce que les décisions qui seront prises lors de ce sommet ne laissent pas en rade les expériences spécifiques des femmes à ce jour et d’adopter des mesures spécifiques destinées à améliorer l’accès des femmes aux TIC dans l’avenir.
L’organisation a également déposé une note de synthèse au sommet de l’UA sous le thème « Combler le fossé numérique entre les sexes en Afrique ».
La note de synthèse entre autres appelle à promouvoir l’utilisation des TIC pour accroître la sensibilisation des femmes sur leurs droits et faciliter la prise de décision éclairée.
Le pré-sommet de trois jours sur le Genre va également délibérer sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.
APA-Addis-Abeba (Ethiopie).
Source : Afrique Avenir
vendredi 22 janvier 2010
Cameroun : Fibre optique, fibre de tensions
En août 2009 à Douala, l’entreprise de téléphonie mobile Mtn, à travers sa filiale Mtn Networks Solutions, a entamé les travaux d’implantation de la fibre optique. Une initiative qui a dressé les cheveux de son concurrent Camtel.
La société étatique Camtel, jouit en effet d’un droit d’exclusivité « provisoire » sur la gestion de la fibre optique ainsi que des liaisons interurbaines via cette infrastructure de pointe. Les opérateurs Mtn et Orange sont ses clients, tout comme de nombreux utilisateurs de CT Phone qui ont la possibilité d’utiliser le Net. Ce qui ne plaît pas toujours à Mtn et Orange, qui estiment que dans un contexte de libéralisation, ils ont le droit d’implanter la fibre optique.
Camtel a alors vite alerté l’Agence de régulation des télécommunications (Art), qui a énergiquement instruit Mtn d’arrêter les travaux de déploiement de la fibre optique de son projet baptisé « Douala métro ». Plus tard, l’Art reconnaissant l’importance de ce projet va adoucir le ton en demandant que Mtn avise préalablement le ministère des Postes et Télécommunications et la Camtel et non uniquement la Communauté urbaine de Douala comme cela avait été le cas.
Aujourd’hui, Mtn, Orange et Camtel, tous opérateurs de téléphonie mobile, sont concurrents sur le marché de la distribution d’Internet. Orange Multimedia Services offre sa LiveBox depuis avril 2008. Elle offre plusieurs autres services Internet correspondant à différentes bourses. Il s’agit d’Internet haut débit grand public, d’Internet débit business et d’Internet mobile. Une source au ministère des Postes et Télécommunications affirme d’ailleurs que cette société envisage également d’installer des infrastructures de la fibre optique (et l’aurait déjà implantée) par faisceaux hertziens entre les villes de Ngaoundéré et de Garoua.
Avant Orange, en avril 2008, Mtn Network Solutions proposait déjà aux Camerounais Mtn Nomad basé sur la technologie Wimax. Tout comme Orange aujourd’hui, la compagnie distribue Internet à ses clients à différents prix. Fibe Access, Internet Access, Mobil Data et Security. L’entreprise ne cache plus son ambition d’implanter la fibre optique au Cameroun, notamment à Douala. Au Minpostel, on est formel. Mtn et Orange n’ont pas le droit d’implanter la fibre optique.
Camtel, quant à elle, se dit la mère du haut débit. Société étatique, elle détient l’exclusivité de la « gestion provisoire de la fibre optique » au Cameroun à travers la convention de concession à elle attribuée par l’Etat : « Nous tenons la fibre optique », se vante-t-elle sur son site Internet. Mais seulement, cette convention de concession accordée à Camtel par l’Etat du Cameroun a expiré il y a trois ans. Et depuis, l’Etat ne l’a plus renouvelée. En principe, actuellement, Camtel opère dans l’illégalité.
Perspectives : un avenir très Net
La Banque mondiale et le gouvernement camerounais ont chacun lancé des
projets pour l’implantation d’Internet haut débit dans l’ensemble du pays.
52 millions de dollars, soit environ 26 milliards de francs Cfa. C’est le montant du prêt que le gouvernement chinois, à travers Exim Bank China, a accordé au Cameroun pour l’implantation de la fibre optique sur une longueur de 3 200 Km répartis sur l’ensemble du territoire national. Une tâche qu’effectuera la société chinoise Huawei Technologies Corporation Limited.
L’accord de prêt a été signé le 06 juillet 2009 par Louis-Paul Motazé, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, et Huang Changquing, ambassadeur de la République populaire de Chine. C’était en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, et du directeur général adjoint de la Camtel, Richard Maga.
Concrètement, Huawei Technologies va prolonger les 14 points de sortie du câble de la fibre optique installés le long du pipeline Tchad-Cameroun dans toutes les régions du Cameroun et ainsi rendre accessible le haut débit.
A côté de ce projet national, un autre, sous-régional, a été initié par les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). C’était lors du sommet de N’Djamena le 25 avril 2007. Il s’agit du projet Central African Backbone, en abrégé Cab. Il va également s’appuyer sur le câble à fibre optique installé le long du pipeline Tchad-Cameroun.
Le 16 juillet 2009, le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Edouard Ebah Abada, a présenté aux médias ce projet qui sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 26,2 millions de dollars, soit environ 11,4 milliards de francs Cfa. Pour sa première phase, le Cab sera expérimenté au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique. Ce projet aura pour but de renforcer l'accès à Internet haut débit et de réduire les prix pour les internautes.
1 660 Km de fibre optique seront à nouveau construits sur l’infrastructure existante. Le Cab, qui sera effectif en 2010, va également permettre aux Etats africains d'harmoniser leurs lois et règlements dans le secteur des Tic.
La Banque mondiale entend d’ailleurs s’appuyer sur l’expérience du projet Cab pour financer l’accès à Internet haut débit dans d’autres pays africains. Deux projets qui, bien réalisés, permettront au Cameroun d’avoir une connexion haut débit à l’horizon 2010.
Source : Le Blog de Beaugas-Orain DJOYUM
La société étatique Camtel, jouit en effet d’un droit d’exclusivité « provisoire » sur la gestion de la fibre optique ainsi que des liaisons interurbaines via cette infrastructure de pointe. Les opérateurs Mtn et Orange sont ses clients, tout comme de nombreux utilisateurs de CT Phone qui ont la possibilité d’utiliser le Net. Ce qui ne plaît pas toujours à Mtn et Orange, qui estiment que dans un contexte de libéralisation, ils ont le droit d’implanter la fibre optique.
Camtel a alors vite alerté l’Agence de régulation des télécommunications (Art), qui a énergiquement instruit Mtn d’arrêter les travaux de déploiement de la fibre optique de son projet baptisé « Douala métro ». Plus tard, l’Art reconnaissant l’importance de ce projet va adoucir le ton en demandant que Mtn avise préalablement le ministère des Postes et Télécommunications et la Camtel et non uniquement la Communauté urbaine de Douala comme cela avait été le cas.
Aujourd’hui, Mtn, Orange et Camtel, tous opérateurs de téléphonie mobile, sont concurrents sur le marché de la distribution d’Internet. Orange Multimedia Services offre sa LiveBox depuis avril 2008. Elle offre plusieurs autres services Internet correspondant à différentes bourses. Il s’agit d’Internet haut débit grand public, d’Internet débit business et d’Internet mobile. Une source au ministère des Postes et Télécommunications affirme d’ailleurs que cette société envisage également d’installer des infrastructures de la fibre optique (et l’aurait déjà implantée) par faisceaux hertziens entre les villes de Ngaoundéré et de Garoua.
Avant Orange, en avril 2008, Mtn Network Solutions proposait déjà aux Camerounais Mtn Nomad basé sur la technologie Wimax. Tout comme Orange aujourd’hui, la compagnie distribue Internet à ses clients à différents prix. Fibe Access, Internet Access, Mobil Data et Security. L’entreprise ne cache plus son ambition d’implanter la fibre optique au Cameroun, notamment à Douala. Au Minpostel, on est formel. Mtn et Orange n’ont pas le droit d’implanter la fibre optique.
Camtel, quant à elle, se dit la mère du haut débit. Société étatique, elle détient l’exclusivité de la « gestion provisoire de la fibre optique » au Cameroun à travers la convention de concession à elle attribuée par l’Etat : « Nous tenons la fibre optique », se vante-t-elle sur son site Internet. Mais seulement, cette convention de concession accordée à Camtel par l’Etat du Cameroun a expiré il y a trois ans. Et depuis, l’Etat ne l’a plus renouvelée. En principe, actuellement, Camtel opère dans l’illégalité.
Perspectives : un avenir très Net
projets pour l’implantation d’Internet haut débit dans l’ensemble du pays.
52 millions de dollars, soit environ 26 milliards de francs Cfa. C’est le montant du prêt que le gouvernement chinois, à travers Exim Bank China, a accordé au Cameroun pour l’implantation de la fibre optique sur une longueur de 3 200 Km répartis sur l’ensemble du territoire national. Une tâche qu’effectuera la société chinoise Huawei Technologies Corporation Limited.
L’accord de prêt a été signé le 06 juillet 2009 par Louis-Paul Motazé, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, et Huang Changquing, ambassadeur de la République populaire de Chine. C’était en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, et du directeur général adjoint de la Camtel, Richard Maga.
Concrètement, Huawei Technologies va prolonger les 14 points de sortie du câble de la fibre optique installés le long du pipeline Tchad-Cameroun dans toutes les régions du Cameroun et ainsi rendre accessible le haut débit.
A côté de ce projet national, un autre, sous-régional, a été initié par les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). C’était lors du sommet de N’Djamena le 25 avril 2007. Il s’agit du projet Central African Backbone, en abrégé Cab. Il va également s’appuyer sur le câble à fibre optique installé le long du pipeline Tchad-Cameroun.
Le 16 juillet 2009, le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Edouard Ebah Abada, a présenté aux médias ce projet qui sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 26,2 millions de dollars, soit environ 11,4 milliards de francs Cfa. Pour sa première phase, le Cab sera expérimenté au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique. Ce projet aura pour but de renforcer l'accès à Internet haut débit et de réduire les prix pour les internautes.
1 660 Km de fibre optique seront à nouveau construits sur l’infrastructure existante. Le Cab, qui sera effectif en 2010, va également permettre aux Etats africains d'harmoniser leurs lois et règlements dans le secteur des Tic.
La Banque mondiale entend d’ailleurs s’appuyer sur l’expérience du projet Cab pour financer l’accès à Internet haut débit dans d’autres pays africains. Deux projets qui, bien réalisés, permettront au Cameroun d’avoir une connexion haut débit à l’horizon 2010.
Source : Le Blog de Beaugas-Orain DJOYUM
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jeudi 21 janvier 2010
En 2010 l’artel veut mettre un point d’honneur sur la faisabilité de la 3G au Gabon
Libreville, 7 janvier (GABONEWS) - Lors de la 27ème session du conseil de régulation de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL) qui a eu lieu dernièrement à Libreville, l’Assemblée s’est appesantie sur l’étude de la stratégie de mise en œuvre de la technologie 3G au Gabon, entre autres points évoqués à l’ordre du jour.
En effet, au cours de ces assises, présidé par Marius Foungues, trois points étaient à l’ordre du jour, dont les projets prévus pour 2010 par le régulateur.
L’étude de la stratégie de mise en œuvre de la technologie 3G au Gabon a constitué un des point majeur sur lequel les uns et les autres se sont appesantie, au cours de cette assise en raison de son introduction très prochaine en territoire national. Un projet dont le ministre de la communication, de l’économie numérique, Laure Olga Gondjout tient à cœur.
Cependant, plusieurs études ont été menées à terme par le régulateur notamment sur la stratégie sectorielle des Techniques de l’Information et de la Communication, et celle axée sur la gestion des fréquences dans le but s’arrimer véritablement à l’évolution du monde et des technologies de l’information.
Cette assise a également permis aux différents acteurs de faire une rétrospective des temps forts de l’activité de l’ARTEL en 2009, notamment les différentes réunions internationales auxquelles l’institution a pris part, à l’instar du 9ème colloque annuel mondial des régulateurs, du 10 au 12 novembre 2009 à Beyrouth.
Aussi, l’Artel entend s’investir dans l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) qui sera co-organisée par la Guinée Equatoriale et le Gabon en 2012. Mais avant, comme toutes les structures nationales, elle s’arrime aux nouveaux horaires de travail dans le cadre de la journée continue instituée par le gouvernement.
Source : Gabonews
En effet, au cours de ces assises, présidé par Marius Foungues, trois points étaient à l’ordre du jour, dont les projets prévus pour 2010 par le régulateur.
L’étude de la stratégie de mise en œuvre de la technologie 3G au Gabon a constitué un des point majeur sur lequel les uns et les autres se sont appesantie, au cours de cette assise en raison de son introduction très prochaine en territoire national. Un projet dont le ministre de la communication, de l’économie numérique, Laure Olga Gondjout tient à cœur.
Cependant, plusieurs études ont été menées à terme par le régulateur notamment sur la stratégie sectorielle des Techniques de l’Information et de la Communication, et celle axée sur la gestion des fréquences dans le but s’arrimer véritablement à l’évolution du monde et des technologies de l’information.
Cette assise a également permis aux différents acteurs de faire une rétrospective des temps forts de l’activité de l’ARTEL en 2009, notamment les différentes réunions internationales auxquelles l’institution a pris part, à l’instar du 9ème colloque annuel mondial des régulateurs, du 10 au 12 novembre 2009 à Beyrouth.
Aussi, l’Artel entend s’investir dans l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) qui sera co-organisée par la Guinée Equatoriale et le Gabon en 2012. Mais avant, comme toutes les structures nationales, elle s’arrime aux nouveaux horaires de travail dans le cadre de la journée continue instituée par le gouvernement.
Source : Gabonews
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mardi 19 janvier 2010
Google Gabon ouvre ses portes !
Nous sommes heureux d'annoncer aujourd’hui, mardi 19 janvier 2010, le lancement du moteur de recherche Google pour le Gabon. Les internautes gabonais peuvent désormais lancer leurs recherches depuis la page personnalisée de Google.
Le lancement de ce nouveau domaine va permettre d'améliorer la qualité des résultats de recherche Google pour les gabonais.
Site internet de Google Gabon : http://www.google.ga
Auteur : Gabon En Ligne
dimanche 17 janvier 2010
« Cette année, le réseau informatique de l’Administration gabonaise sera implanté » Paul Biyoghé Mba
Libreville, 9 janvier (GABONEWS)- Le Premier ministre, chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, a déclaré au cours de la cérémonie de présentation de vœux du gouvernement organisée en son honneur, vendredi, à Libreville que, « cette année, le réseau informatique de l’Administration gabonaise sera implanté », a constaté un reporter de GABONEWS.
Ainsi, c’est dans l’objectif de couvrir tout le pays et de réduire de manière significative les délais et procédures actuels que connais l’Administration gabonaise. En effet, la lenteur de l’Administration gabonaise suscite très souvent des réactions inattendues des différents usagers.
« C’est une bonne chose que notre administration travaille en réseau, car cela pourra nettement faciliter certaines procédures, les documents n’auront plus besoin d’être transportés de mains en mains comme c’est très souvent le cas actuellement », a laissé entendre un usager de la Fonction publique.
Les exigences de rigueur et de probité auxquelles les fonctionnaires seront désormais soumis entraîneront une meilleure productivité et un meilleur rendement.
Aussi, le chef du gouvernement a-t-il indiqué que, « tout fonctionnaire s’absentant pour plus de 24 heures, quel que soit son niveau de responsabilité, du Secrétaire Général au Chef de service, doit obligatoirement laisser un intérim. En effet, l’Etat ne s’arrête pas. L’absence d’un homme ne peut bloquer son fonctionnement régulier. Des sanctions positives ou négatives seront prises pour ceux des fonctionnaires qui le méritent ».
En effet, il a invité les uns et les autres au travail. Des membres du gouvernement aux agents de l’Administration publique et parapublique, « il faut désormais mériter sa place et la confiance placée en soi ».
Pour le Premier ministre, un partenariat entre le public et le privé est désormais de rigueur.
GN/DAN/MS/MO/10
Source : Gabonews
Ainsi, c’est dans l’objectif de couvrir tout le pays et de réduire de manière significative les délais et procédures actuels que connais l’Administration gabonaise. En effet, la lenteur de l’Administration gabonaise suscite très souvent des réactions inattendues des différents usagers.
« C’est une bonne chose que notre administration travaille en réseau, car cela pourra nettement faciliter certaines procédures, les documents n’auront plus besoin d’être transportés de mains en mains comme c’est très souvent le cas actuellement », a laissé entendre un usager de la Fonction publique.
Les exigences de rigueur et de probité auxquelles les fonctionnaires seront désormais soumis entraîneront une meilleure productivité et un meilleur rendement.
Aussi, le chef du gouvernement a-t-il indiqué que, « tout fonctionnaire s’absentant pour plus de 24 heures, quel que soit son niveau de responsabilité, du Secrétaire Général au Chef de service, doit obligatoirement laisser un intérim. En effet, l’Etat ne s’arrête pas. L’absence d’un homme ne peut bloquer son fonctionnement régulier. Des sanctions positives ou négatives seront prises pour ceux des fonctionnaires qui le méritent ».
En effet, il a invité les uns et les autres au travail. Des membres du gouvernement aux agents de l’Administration publique et parapublique, « il faut désormais mériter sa place et la confiance placée en soi ».
Pour le Premier ministre, un partenariat entre le public et le privé est désormais de rigueur.
GN/DAN/MS/MO/10
Source : Gabonews
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mercredi 13 janvier 2010
Gabon : Des décodeurs TNT offerts aux chefs et notables des quartiers de Libreville par la ministre de la communication
Libreville, 2 janvier (GABONEWS) – Des chefs des quartiers et notables de la commune de Libreville ont reçu , ce samedi, la visite inopinée du ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, porteuse des décodeurs de Télévision Numérique Terrestre (TNT), un système appelé à remplacer l'actuel programme de diffusion en analogique, a constaté GABONEWS.
"Les décodeurs", a dit la patronne du département de la Communication, "permettront aux chefs et notables de suivre en clair et sans difficultés l’ensemble des matchs de football de la 27 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) " qui s'étalera du 10 au 30 janvier 2010, en Angola, avec la participation de l’équipe nationale du Gabon, "Les Panthères".
Le geste de madame Gondjout s’inscrivait dans le droit fil de la vision ‘‘ Paix, développement et partage’’, du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Pour ce faire, le ministre de la Communication a opté pour l’effet de surprise.
Aussi, la caravane conduite par Laure Olga Gondjout, accompagnée de l’honorable député, Vincent de Paul Gondjout et leurs collaborateurs s’est- elle invitée dans les foyers des chefs des quartiers et notables des quartiers Belle- Peinture - Odeka, Plein – Ciel, Nzeng – Ayong, la Sorbonne, Camp de Police, Carrefour Léon – Mba, Anciens- Combattants, Avenue de cointé et Mont – Bouët, entre autres.
Respectueuse des us et coutumes bantou, en plus des décodeurs, Laure Olga Gondjout, a offert également des cadeaux de "bonne année" 2010 aux différents bénéficiaires.
« Je suis très content du geste de Madame le ministre qui a bien voulu penser à nous sans que l'on ne s’attende à sa visite. Nos remerciements vont aussi à l’endroit du chef de l’état qui a placé sa confiance en elle », s’est réjouit, Emile Nzokou (chef du quartier Belle Peinture – Odéka).
« Je ne m’y attendais pas. Je remercie beaucoup le chef de l’Etat. Nous comptons beaucoup sur lui. Nous croyons et pensons qu’il va réussir. Nous l’encourageons car nous sommes toujours avec lui et continuons avec lui », a assuré , pour sa part, Maman Bourdette, notable du quartier Avenue de Cointé, en plein centre ville, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville.
A noter qu'à certaines étapes de cette tournée, lorsque les concerné(e)s étaient absents de leurs domiciles, les paquetages ont été remis à leurs familles.
Au total, ce sont 30 décodeurs TNT , comportant le même nombre des chaînes avec un abonnement d’un an et des cadeaux emballés, qui ont été remis aux chefs de quartiers et notables, en ce début d’année 2010, par le ministre de la communication en charge également de l'économie numérique.
La TNT devrait connaître un réel essor à l'horizon 2016
La société Digital TV demeure le premier fournisseur privé de la TNT fonctionnant à l'aide d'une simple antenne extérieure dont dispose déjà la majorité des ménages gabonais.
Le Gabon devient ainsi le premier pays dans la sous région et le quatrième en Afrique à s'arrimer à cette technologie effective depuis le 9 octobre 2009 qui permet ainsi d’accéder à une quarantaine de chaînes.
L'accès aux télévisions câblées pourrait connaître un réel essor à l'horizon 2016 au Gabon.
Lors de la campagne électorale, l'actuel président de la République avait promis «une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet (…) grâce à la mise en place d'une infrastructure haut-débit en fibre optique sur l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia et la mise en place d’une administration numérique».
L'un des jalons sera posé, dès le 17 février prochain, avec la tenue, à Libreville, du premier salon numérique.
GN/YKM/RA/MO/10
Source : Gabonews
"Les décodeurs", a dit la patronne du département de la Communication, "permettront aux chefs et notables de suivre en clair et sans difficultés l’ensemble des matchs de football de la 27 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) " qui s'étalera du 10 au 30 janvier 2010, en Angola, avec la participation de l’équipe nationale du Gabon, "Les Panthères".
Le geste de madame Gondjout s’inscrivait dans le droit fil de la vision ‘‘ Paix, développement et partage’’, du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Pour ce faire, le ministre de la Communication a opté pour l’effet de surprise.
Aussi, la caravane conduite par Laure Olga Gondjout, accompagnée de l’honorable député, Vincent de Paul Gondjout et leurs collaborateurs s’est- elle invitée dans les foyers des chefs des quartiers et notables des quartiers Belle- Peinture - Odeka, Plein – Ciel, Nzeng – Ayong, la Sorbonne, Camp de Police, Carrefour Léon – Mba, Anciens- Combattants, Avenue de cointé et Mont – Bouët, entre autres.
Respectueuse des us et coutumes bantou, en plus des décodeurs, Laure Olga Gondjout, a offert également des cadeaux de "bonne année" 2010 aux différents bénéficiaires.
« Je suis très content du geste de Madame le ministre qui a bien voulu penser à nous sans que l'on ne s’attende à sa visite. Nos remerciements vont aussi à l’endroit du chef de l’état qui a placé sa confiance en elle », s’est réjouit, Emile Nzokou (chef du quartier Belle Peinture – Odéka).
« Je ne m’y attendais pas. Je remercie beaucoup le chef de l’Etat. Nous comptons beaucoup sur lui. Nous croyons et pensons qu’il va réussir. Nous l’encourageons car nous sommes toujours avec lui et continuons avec lui », a assuré , pour sa part, Maman Bourdette, notable du quartier Avenue de Cointé, en plein centre ville, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville.
A noter qu'à certaines étapes de cette tournée, lorsque les concerné(e)s étaient absents de leurs domiciles, les paquetages ont été remis à leurs familles.
Au total, ce sont 30 décodeurs TNT , comportant le même nombre des chaînes avec un abonnement d’un an et des cadeaux emballés, qui ont été remis aux chefs de quartiers et notables, en ce début d’année 2010, par le ministre de la communication en charge également de l'économie numérique.
La TNT devrait connaître un réel essor à l'horizon 2016
La société Digital TV demeure le premier fournisseur privé de la TNT fonctionnant à l'aide d'une simple antenne extérieure dont dispose déjà la majorité des ménages gabonais.
Le Gabon devient ainsi le premier pays dans la sous région et le quatrième en Afrique à s'arrimer à cette technologie effective depuis le 9 octobre 2009 qui permet ainsi d’accéder à une quarantaine de chaînes.
L'accès aux télévisions câblées pourrait connaître un réel essor à l'horizon 2016 au Gabon.
Lors de la campagne électorale, l'actuel président de la République avait promis «une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet (…) grâce à la mise en place d'une infrastructure haut-débit en fibre optique sur l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia et la mise en place d’une administration numérique».
L'un des jalons sera posé, dès le 17 février prochain, avec la tenue, à Libreville, du premier salon numérique.
GN/YKM/RA/MO/10
Source : Gabonews
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