Google Maps est déjà disponible en Afrique du Sud depuis un certain temps, alors quoi de neuf ? Les données des cartes ont été considérablement améliorées et de nouvelles fonctions ont été ajoutées. Les internautes peuvent non seulement rechercher des cartes en ligne, mais désormais aussi trouver des sociétés et vérifier les itinérairess. Les sociétés peuvent également figurer gratuitement par le biais des Local Business Centre de Google Maps.
Sur les cartes figurent non seulement des grandes villes telles que Johannesburg, Cape Town, Durban, Pretoria et Port Elizabeth, mais aussi des villes plus modestes telles que Kimberley, Polokwane, Graaff-Reinet et Margate. Toutes ces informations sont maintenant accessibles sur Google Maps avec n'importe quel navigateur, ou via Google Maps for Mobile sur des mobiles pouvant recevoir des données. Les gens peuvent ainsi trouver des informations même lorsqu'ils sont en déplacement. Autre fonction très appréciée : Mes Cartes, qui permet aux internautes d'ajouter leurs propres lieux et destinations préférées à Google Maps. Nous possédons déjà du contenu Mes Cartes très intéressant concernant l'Afrique du Sud, et notamment plus de 60 lieux préférés de célébrités et d'artistes tels que Thandiswa Mazwai, Freshlyground, Desre Buirski, et le blogueur populaires Mushy Peas on Toast.
Cette meilleure couverture cartographique de l'Afrique du Sud permettra bien d'autres utilisations, notamment lors de la préparation de la 2010 FIFA Coupe du Monde™. Grâce à Google Maps, les internautes pourront choisir leur hébergement, se familiariser avec la région visitée et éviter de se perdre grâce aux Itinéraires. Les sociétés Sud Africaines pourront également mieux se faire connaître en rendant les informations sur leurs services facilement accessibles. Ils pourront même utiliser Mes Cartes pour fournir la liste de leurs magasins et points de vente. Les cartes sont également précieuses pour les gouvernments, les ONG, les universités et les entrepeneurs, qui peuvent visualiser, planifier et commercialiser leurs produits et projets sur lesquels ils travaillent. Nous espérons que les internautes locaux, come ceux du monde entier pourrront immédiatement tirer profit des avantages de Google Maps.
Source : Google
samedi 31 octobre 2009
vendredi 30 octobre 2009
Gabon : la téléphonie mobile ignore la crise
Le secteur de la téléphonie mobile ignore la crise au Gabon où trois opérateurs de la téléphonie mobile au Gabon, Moov (Groupe Etisalat, 8%), Zain (Groupe éponyme, 58%) et Libertis (Gabon Télécom, 34%) ont réalisé 140,4 milliards de F CFA de chiffre d'affaires au cours du premier semestre 2009 , en augmentation de 16% par rapport à la même période en 2008, d'après des informations obtenues auprès de ces opérateurs.
Le nombre officiel des abonnés à la téléphonie mobile était au 31 mars 2009 de 1 229 641, pour une population de 1,5 million d'habitants. L'opérateur Zain est leader dans ce secteur d'activité au Gabon.
Il y a quinze jours, un quatrième opérateur, Azur, détenu à 75% par le groupe de Bahrein Bintel, a débuté ses services en investissant 50 millions de dollars en équipement au Gabon.
Ouvert en 1999, le marché de la téléphonie mobile a explosé au Gabon à la fin de l'année 2000, dépassant en six mois les prévisions faites pour 3 ans (50 000 lignes).
Source : infoplusgabon
Le nombre officiel des abonnés à la téléphonie mobile était au 31 mars 2009 de 1 229 641, pour une population de 1,5 million d'habitants. L'opérateur Zain est leader dans ce secteur d'activité au Gabon.
Il y a quinze jours, un quatrième opérateur, Azur, détenu à 75% par le groupe de Bahrein Bintel, a débuté ses services en investissant 50 millions de dollars en équipement au Gabon.
Ouvert en 1999, le marché de la téléphonie mobile a explosé au Gabon à la fin de l'année 2000, dépassant en six mois les prévisions faites pour 3 ans (50 000 lignes).
Source : infoplusgabon
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jeudi 29 octobre 2009
L'ancêtre d'Internet fête ses 40 ans aujourd'hui

Le Web et peut-être aujourd'hui plus célébré que l'Internet, mais il aurait été presqu'indécent de ne pas signaler les 40 ans de l'Arpanet, autrement dit l'ancêtre du réseau des réseaux. C'est en effet le 29 octobre 1969 que l'Advanced Research Projects Agency Network a permis une connexion et une transmission de paquets entre deux ordinateurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford.
Cette première tentative a connu un premier bug lors de la connexion à l'ordinateur distant qui a planté après réception de la lettre " O " du mot " LOG ". Pour la postérité, le professeur Leonard Kleinrock de l'UCLA se souvient donc que le premier message transmis a été " LO " ( propos relayés par l'AFP ). La deuxième tentative aura été la bonne et l'Arpanet s'est rapidement étendu à deux autres universités américaines.
La genèse de l'Arpanet est militaire avec le soutien financier de la défense US via l'Advanced Research Projects Agency. L'ARPA a été établie en 1958, et guerre froide oblige, il s'agissait de répondre au lancement du Sputnik soviétique en se lançant dans une course effrénée à l'innovation technologique.
L'Arpanet a connu l'ajout de nouveaux protocoles de communication comme TCP/IP, et en 1980 le réseau s'est véritablement ouvert à la communauté scientifique via l'ajout de plusieurs superordinateurs. D'autres dates ont jalonné son existence et au début des années 90, le CERN et Tim Berners-Lee ont donné naissance au World Wide Web. Pour la suite, tout le monde connaît l'histoire...
Le monde compte à ce jour un peu moins de 1,67 milliard d'internautes.
Source : generation-nt.com
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Un tiers des Africains abonné à la téléphonie mobile

Réunie à Addis-Abeba, en Éthiopie, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) a présenté un rapport-bilan sur les Technologies de l'information et de la Communication (TIC) en Afrique.
Ce rapport met notamment en lumière le formidable boom rencontré par la téléphonie mobile ces cinq dernières années, avec un nombre d’abonnés qui est passé de 54 à 350 millions entre 2003 et 2008, soit une augmentation de 550%.
Le présentateur du rapport, Rémi Lang, responsable de la section TIC de la CNUCED, affirme à cet effet qu'aujourd'hui un tiers de la population africaine dispose d’un téléphone portable.
«La téléphonie mobile a transformé le tissu économique et social des pays africains. Aujourd’hui, plus de 100 000 africains travaillent dans le secteur de la téléphonie mobile et cela, soit directement pour un opérateur ou, indirectement, c’est-à-dire dans la vente des cartes et autres appareils portatifs», explique-t-il.
Le rapport relève cependant que même si les TIC présentent des taux de progression inespérés, notamment la téléphonie mobile, l’accès à ces services reste un luxe pour certaines populations africaines où téléphoner coûte encore cher.
«Cette diffusion dépasse les attentes des experts», affirme même Rémi Lang.
Les pays africains se sont en revanche laissés beaucoup distancer par les pays développés pour ce qui est de l’utilisation de l'internet et du raccordement au haut débit. Ce retard du continent africain sur les autres est notamment dû à l’absence d’infrastructures de télécommunications fixes.
En Afrique, 90% des abonnés de l’utilisation du haut débit se retrouveraient dans cinq pays, soit en Afrique du Sud, en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie. Ces pays ont connu les plus fortes augmentations du nombre d’abonnés au haut débit depuis 2003.
Un appel a été lancé à cette occasion pour promouvoir le développement de la connexion haut débit en Afrique, un marché qui reste contrôlé par les pays asiatiques et européens. Le développement de ce service représente un réel levier de développement pour le continent, encore coincé dans l'enclave numérique mondiale.
Source : Gaboneco
Photo : © D.R.
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mercredi 28 octobre 2009
1.200.000 accès à l'ADSL en Algérie à la fin 2009
Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a affirmé dimanche à Alger que l'Algérie atteindra le chiffre de 1.200.000 accès à l'ADSL d'ici la fin de l'année 2009.
Dans une déclaration à la chaîne III de la Radio nationale, M. Bessalah a estimé que l'Algérie est encore "loin" de ses objectifs et ses ambitions concernant les TIC, soulignant que l'un des axes majeurs de ces objectifs est la mise en oeuvre de l'infrastructure haut débit.
"Nous avons actuellement environ 500.000 accès à l'ADSL. Nous devons arriver à 6 millions d'accès, et pour cela il est important de mettre à niveau l'infrastructure", a-t-il expliqué.
"Cette année, nous devons avoir au moins 700.000 nouveaux accès à l'ADSL et nous devons terminer l'année avec au moins 1.200.000 accès", a-t-il précisé.
Le ministre a rappelé, dans ce contexte, le plan d'action du gouvernement relatif au développement du e-gouvernement et les infrastructures haut débit, indiquant que le secteur démarre avec certaines données, à savoir "10 % de pénétration des TIC et 2,5 % de haut débit" et se fixe l'objectif "ambitieux" d'aller vers 20 ou 30 % d'accès au haut débit d'ici à 2013.
Pour ce faire, M. Bessalah a souligné que des "actions concrètes" ont été identifiées, en l'occurrence les outils nécessaires pour la bonne gouvernance, le développement et la croissance économique ainsi que le développement des ressources humaines.
Le ministre s'est dit, à cet égard, "convaincu" que la mise en oeuvre de toutes les actions permettrait d'atteindre les objectifs définis, insistant sur la "nécessité de mener ces actions en parallèle", c'est-à-dire l'infrastructure haut débit, mais aussi et surtout la formation des ressources humaines.
Pour le ministre, la priorité est d'abord le schéma directeur stratégique de ce plan qui, a-t-il dit, "est en cours de finalisation".
Il a estimé en outre que pour promouvoir les TIC, il est nécessaire de relancer Internet, expliquant que "très peu" d'opérateurs parmi les 73 fournisseurs du service Internet activent actuellement.
Pour faire face à cette situation, le ministre a indiqué que son secteur travaille avec Algérie Télécom (AT) et ses opérateurs et un code de travail a été élaboré pour la tarification M. Bessalah a fait savoir que dans les prochains jours un accord sera signé entre AT et les providers pour bénéficier, entre-autres objectifs, des "services à valeur ajoutée".
A propos de l'EEPAD (Entreprise d'enseignement professionnel à distance), il a relevé que depuis quelques mois le ministère a fait des efforts pour mettre autour d'une table les différentes parties et que des propositions ont été faites de part et d'autre. Il a aussi souligné que, pour l'instant, ce dossier, à caractère "commercial", reste ouvert", ajoutant que "l'EEPAD n'a pas disparu" et "chacun doit faire les efforts nécessaires pour trouver la solution à ce problème".
"Il faut que chacun assume ses responsabilités vis-à-vis de ses clients et de ses salariés", a-t-il dit.
Interrogé sur la "saturation" du réseau de téléphone fixe, M. Bessalah a affirmé qu'il "n'y a pas saturation", "plus de 50% des équipements de téléphone n'étant pas utilisés", précisant que "ce n'est pas une affaire de lignes, mais une affaire purement technologique et de management".
"Les équipements d'accès ne suffisent pas, il faut que les modems suivent", a expliqué le ministre qui a indiqué qu'AT a procédé à l'acquisition des modems, une partie ayant déjà été réceptionnée et une autre devant l'être dans les tout prochains jours.
Concernant le volet de la gestion, M. Bessalah a souligné la nécessité de renforcer les assises d'AT en matière d'appropriation des capacités managériales pour avoir des managers de très haut niveau et pour faire de cette entreprise une "véritable entreprise de niveau mondial".
Le ministre a indiqué, enfin, que l'ouverture du capital d'AT "n'est pas à l'ordre du jour" et que la priorité est, aujourd'hui, à "l'appropriation du savoir faire en terme de management".
Source : La Tribune
Dans une déclaration à la chaîne III de la Radio nationale, M. Bessalah a estimé que l'Algérie est encore "loin" de ses objectifs et ses ambitions concernant les TIC, soulignant que l'un des axes majeurs de ces objectifs est la mise en oeuvre de l'infrastructure haut débit.
"Nous avons actuellement environ 500.000 accès à l'ADSL. Nous devons arriver à 6 millions d'accès, et pour cela il est important de mettre à niveau l'infrastructure", a-t-il expliqué.
"Cette année, nous devons avoir au moins 700.000 nouveaux accès à l'ADSL et nous devons terminer l'année avec au moins 1.200.000 accès", a-t-il précisé.
Le ministre a rappelé, dans ce contexte, le plan d'action du gouvernement relatif au développement du e-gouvernement et les infrastructures haut débit, indiquant que le secteur démarre avec certaines données, à savoir "10 % de pénétration des TIC et 2,5 % de haut débit" et se fixe l'objectif "ambitieux" d'aller vers 20 ou 30 % d'accès au haut débit d'ici à 2013.
Pour ce faire, M. Bessalah a souligné que des "actions concrètes" ont été identifiées, en l'occurrence les outils nécessaires pour la bonne gouvernance, le développement et la croissance économique ainsi que le développement des ressources humaines.
Le ministre s'est dit, à cet égard, "convaincu" que la mise en oeuvre de toutes les actions permettrait d'atteindre les objectifs définis, insistant sur la "nécessité de mener ces actions en parallèle", c'est-à-dire l'infrastructure haut débit, mais aussi et surtout la formation des ressources humaines.
Pour le ministre, la priorité est d'abord le schéma directeur stratégique de ce plan qui, a-t-il dit, "est en cours de finalisation".
Il a estimé en outre que pour promouvoir les TIC, il est nécessaire de relancer Internet, expliquant que "très peu" d'opérateurs parmi les 73 fournisseurs du service Internet activent actuellement.
Pour faire face à cette situation, le ministre a indiqué que son secteur travaille avec Algérie Télécom (AT) et ses opérateurs et un code de travail a été élaboré pour la tarification M. Bessalah a fait savoir que dans les prochains jours un accord sera signé entre AT et les providers pour bénéficier, entre-autres objectifs, des "services à valeur ajoutée".
A propos de l'EEPAD (Entreprise d'enseignement professionnel à distance), il a relevé que depuis quelques mois le ministère a fait des efforts pour mettre autour d'une table les différentes parties et que des propositions ont été faites de part et d'autre. Il a aussi souligné que, pour l'instant, ce dossier, à caractère "commercial", reste ouvert", ajoutant que "l'EEPAD n'a pas disparu" et "chacun doit faire les efforts nécessaires pour trouver la solution à ce problème".
"Il faut que chacun assume ses responsabilités vis-à-vis de ses clients et de ses salariés", a-t-il dit.
Interrogé sur la "saturation" du réseau de téléphone fixe, M. Bessalah a affirmé qu'il "n'y a pas saturation", "plus de 50% des équipements de téléphone n'étant pas utilisés", précisant que "ce n'est pas une affaire de lignes, mais une affaire purement technologique et de management".
"Les équipements d'accès ne suffisent pas, il faut que les modems suivent", a expliqué le ministre qui a indiqué qu'AT a procédé à l'acquisition des modems, une partie ayant déjà été réceptionnée et une autre devant l'être dans les tout prochains jours.
Concernant le volet de la gestion, M. Bessalah a souligné la nécessité de renforcer les assises d'AT en matière d'appropriation des capacités managériales pour avoir des managers de très haut niveau et pour faire de cette entreprise une "véritable entreprise de niveau mondial".
Le ministre a indiqué, enfin, que l'ouverture du capital d'AT "n'est pas à l'ordre du jour" et que la priorité est, aujourd'hui, à "l'appropriation du savoir faire en terme de management".
Source : La Tribune
mardi 27 octobre 2009
Les SSII africaines se mettent en ordre de bataille
Le marché africain des services informatiques présente un potentiel de croissance comparable à celui de la téléphonie mobile. Il devrait connaître une hausse annuelle moyenne de 20 % à 30 % dans les dix prochaines années, contre 5 % à 10 % en Europe et aux États-Unis. Les fleurons internationaux, comme Accenture, Unilog, Capgemini ou Hewlett-Packard, qui a lancé en 2008 un projet baptisé « African Opportunity », destiné à accroître sa présence sur le continent, sont déjà très présents avec de multiples filiales. Mais ce secteur de pointe n’est plus une chasse gardée japonaise, européenne, américaine ou indienne. Car les parts de marché des sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) africaines ne cessent d’augmenter.
Les activités se diversifient et s’exportent
Longtemps cloisonnées à la sous-traitance des besoins en équipements (ordinateurs, imprimantes, serveurs), les SSII africaines proposent désormais des services dans le conseil, le développement de logiciel, la création de solutions, l’intégration de systèmes et l’externalisation. Et si elles élaboraient dans le passé essentiellement des systèmes pour les banques et les sociétés d’assurances, leur activité s’est depuis largement diversifiée, touchant la plupart des secteurs de l’économie. Le Maroc, la Tunisie et l’Algérie font figure de locomotives, avec des taux de croissance à deux chiffres de puis plusieurs années. Ce dynamisme permet aux SSII du Maghreb de répondre aux besoins de leurs pays mais aussi d’expor ter leur savoir-faire. C’est le cas, par exemple, de la société marocaine HPS (Hightech Payment Systems), un leader mondial dans la monétique, qui réalise 80% de son chiffre d’affaires avec l’exportation de ses solutions dans 51 pays d’Afrique, du Golfe, mais aussi d’Europe et d’Amérique du Nord.
Les SSII africaines remportent des appels d’offre internationaux
Le développement de logiciels n’en est qu’à ses dé buts en Afrique subsaharienne. Il s’agit souvent de marchés de niche, comme le règlement de factures d’électricité par SMS ou des applications pour gérer des centres d’appels. Mais avec une demande intérieure croissante, une main-d’œuvre bon marché, des ingénieurs de qualité et l’installation progressive de câbles sous-marins de fibres optiques, les SSII d’Afrique subsaharienne disposent de tous les atouts nécessaires pour se développer et diversifier leurs services. Certaines ont déjà su en tirer profit, notamment au Sénégal où la société Chaka a été choisie pour équiper l’opérateur téléphonique Sonatel au terme d’un appel d’offres remporté en concurrence avec des géants mon diaux comme Alcatel et Siemens.
Des synergies et des consortiums pour être plus compétitifs
De nombreux spécialistes estiment cependant que l’informatique africaine ne pourra atteindre le modèle indien, qui a vu Bangalore devenir une cité mondiale des SSII, qu’en avançant en ordre moins dispersée. C’est pourquoi de nombreuses initiatives de synergies techniques et commerciales sont à l’œuvre depuis quelques années sur tout le continent. Pionnière dans ce domaine, la société ivoirienne Inova a réunie sept SSII africaines au sein d’un consortium. Le but est d’atteindre une taille suffi sante et une couverture géographique assez étendue pour ne pas rester en marge des grands marchés et les laisser à des groupes étrangers. La stratégie semble gagnante : trois membres du consortium ont déjà gagné un appel d’offre au Burkina face à plusieurs multinationales, en faisant valoir leur plus grande proximité avec la clientèle et des prix plus adaptés aux contraintes locales.
Source : afriqueavenir.org
Les activités se diversifient et s’exportent
Longtemps cloisonnées à la sous-traitance des besoins en équipements (ordinateurs, imprimantes, serveurs), les SSII africaines proposent désormais des services dans le conseil, le développement de logiciel, la création de solutions, l’intégration de systèmes et l’externalisation. Et si elles élaboraient dans le passé essentiellement des systèmes pour les banques et les sociétés d’assurances, leur activité s’est depuis largement diversifiée, touchant la plupart des secteurs de l’économie. Le Maroc, la Tunisie et l’Algérie font figure de locomotives, avec des taux de croissance à deux chiffres de puis plusieurs années. Ce dynamisme permet aux SSII du Maghreb de répondre aux besoins de leurs pays mais aussi d’expor ter leur savoir-faire. C’est le cas, par exemple, de la société marocaine HPS (Hightech Payment Systems), un leader mondial dans la monétique, qui réalise 80% de son chiffre d’affaires avec l’exportation de ses solutions dans 51 pays d’Afrique, du Golfe, mais aussi d’Europe et d’Amérique du Nord.
Les SSII africaines remportent des appels d’offre internationaux
Le développement de logiciels n’en est qu’à ses dé buts en Afrique subsaharienne. Il s’agit souvent de marchés de niche, comme le règlement de factures d’électricité par SMS ou des applications pour gérer des centres d’appels. Mais avec une demande intérieure croissante, une main-d’œuvre bon marché, des ingénieurs de qualité et l’installation progressive de câbles sous-marins de fibres optiques, les SSII d’Afrique subsaharienne disposent de tous les atouts nécessaires pour se développer et diversifier leurs services. Certaines ont déjà su en tirer profit, notamment au Sénégal où la société Chaka a été choisie pour équiper l’opérateur téléphonique Sonatel au terme d’un appel d’offres remporté en concurrence avec des géants mon diaux comme Alcatel et Siemens.
Des synergies et des consortiums pour être plus compétitifs
De nombreux spécialistes estiment cependant que l’informatique africaine ne pourra atteindre le modèle indien, qui a vu Bangalore devenir une cité mondiale des SSII, qu’en avançant en ordre moins dispersée. C’est pourquoi de nombreuses initiatives de synergies techniques et commerciales sont à l’œuvre depuis quelques années sur tout le continent. Pionnière dans ce domaine, la société ivoirienne Inova a réunie sept SSII africaines au sein d’un consortium. Le but est d’atteindre une taille suffi sante et une couverture géographique assez étendue pour ne pas rester en marge des grands marchés et les laisser à des groupes étrangers. La stratégie semble gagnante : trois membres du consortium ont déjà gagné un appel d’offre au Burkina face à plusieurs multinationales, en faisant valoir leur plus grande proximité avec la clientèle et des prix plus adaptés aux contraintes locales.
Source : afriqueavenir.org
Don de matériels informatiques aux associations féminines camerounaises
Garoua (Bénoué)- Ils ont été remis jeudi dernier, par Care Cameroun, à l'occasion de la Journée mondiale de la femme rurale, dans le cadre du projet de santé urbaine de Garoua.
Le package informatique qu'a reçu chaque association féminine, était composé d'un ordinateur, d'une imprimante, d'un onduleur. En outre, Care Cameroun a offert à chacune des neuf associations féminines, trois bicyclettes devant servir au déplacement des animatrices ayant bénéficié d'une formation aux techniques de communication dans le cadre de la prévention du paludisme, du Vih/Sida et la promotion de la planification familiale. La cérémonie des remises de ces dons s'est déroulée à Nassarao, un quartier périphérique de Garoua, en présence de Maurice Tchoffo Sa'a, le secrétaire général de la région du Nord.
Ces neuf associations ont été sélectionnées dans les neuf aires de santé du district de santé de Garoua urbain. Il s'agit de l'Amicale réwbé de Oubé Poumpoumré, localisée dans l'aire de santé de Poumpoumré, le Gic des jeunes filles agro-éleveurs de Raire à Roumndé Adjia, l'association solidarité des femmes de Laindé dans le quartier du même nom, l'association des femmes solidaires et dynamiques de Djamboutou, l'association des femmes actives de Lopéré, le Gic Kaoutal Narral, entre autres.
Selon les donateurs, le projet de santé urbaine de Garoua a pour objectif d'améliorer la santé de la femme et de l'enfant. Il est financé par l'union européenne et Somdiaa, et mis en oeuvre par Care Cameroun en partenariat avec Camnafaw. Les cibles prioritaires du projet sont notamment les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.
Source : AllAfrica
Le package informatique qu'a reçu chaque association féminine, était composé d'un ordinateur, d'une imprimante, d'un onduleur. En outre, Care Cameroun a offert à chacune des neuf associations féminines, trois bicyclettes devant servir au déplacement des animatrices ayant bénéficié d'une formation aux techniques de communication dans le cadre de la prévention du paludisme, du Vih/Sida et la promotion de la planification familiale. La cérémonie des remises de ces dons s'est déroulée à Nassarao, un quartier périphérique de Garoua, en présence de Maurice Tchoffo Sa'a, le secrétaire général de la région du Nord.
Ces neuf associations ont été sélectionnées dans les neuf aires de santé du district de santé de Garoua urbain. Il s'agit de l'Amicale réwbé de Oubé Poumpoumré, localisée dans l'aire de santé de Poumpoumré, le Gic des jeunes filles agro-éleveurs de Raire à Roumndé Adjia, l'association solidarité des femmes de Laindé dans le quartier du même nom, l'association des femmes solidaires et dynamiques de Djamboutou, l'association des femmes actives de Lopéré, le Gic Kaoutal Narral, entre autres.
Selon les donateurs, le projet de santé urbaine de Garoua a pour objectif d'améliorer la santé de la femme et de l'enfant. Il est financé par l'union européenne et Somdiaa, et mis en oeuvre par Care Cameroun en partenariat avec Camnafaw. Les cibles prioritaires du projet sont notamment les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.
Source : AllAfrica
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lundi 26 octobre 2009
Cameroun : Université de Yaoundé 1 - 60 ordinateurs pour booster le E-learning
Ce matériel informatique a été offert par l'ONG Technology Outreach Project (TOP) mardi 20 octobre au cours d'une cérémonie présidée par le recteur.
Ousmanou Yakoubou, directeur exécutif de l'ONG TOP basée à Rockville aux USA, est arrivé à l'Université de Yaoundé 1 mardi dernier. Il portait, pour cette institution, un don de 60 ordinateurs multimédia. Un important matériel informatique qui devrait permettre à la communauté universitaire de développer, mettre en ligne et partager avec le reste du monde les contenus d'enseignement.
Pour le Pr. Mama Foupouagnigni, point focal de cette ONG au Cameroun, ce don n'est qu'une étape de ce que l'organisation fait au pays et compte faire à l'université. « Le projet a pour but d'améliorer la qualité et la quantité de l'offre en éducation, et de produire et diffuser les contenus en ligne (e-learning)», a-t-il martelé. Le recteur de l'Université de Yaoundé I, le Pr. Oumarou Bouba, n'a pas caché sa satisfaction.
C'est un appui qui vient soutenir la mutation de l'environnement pédagogique. Il s'agit, a-t-il dit, « de placer les TIC dans leur contexte d'utilisation, de les appréhender, non plus pour elles-mêmes, mais intégrées dans un ensemble plus large, celui de moyens didactiques. » Pour que celles-ci intègrent des logiques d'utilisation qui dépassent le simple cadre technique.
Source : Cameroon Tribune
Ousmanou Yakoubou, directeur exécutif de l'ONG TOP basée à Rockville aux USA, est arrivé à l'Université de Yaoundé 1 mardi dernier. Il portait, pour cette institution, un don de 60 ordinateurs multimédia. Un important matériel informatique qui devrait permettre à la communauté universitaire de développer, mettre en ligne et partager avec le reste du monde les contenus d'enseignement.
Pour le Pr. Mama Foupouagnigni, point focal de cette ONG au Cameroun, ce don n'est qu'une étape de ce que l'organisation fait au pays et compte faire à l'université. « Le projet a pour but d'améliorer la qualité et la quantité de l'offre en éducation, et de produire et diffuser les contenus en ligne (e-learning)», a-t-il martelé. Le recteur de l'Université de Yaoundé I, le Pr. Oumarou Bouba, n'a pas caché sa satisfaction.
C'est un appui qui vient soutenir la mutation de l'environnement pédagogique. Il s'agit, a-t-il dit, « de placer les TIC dans leur contexte d'utilisation, de les appréhender, non plus pour elles-mêmes, mais intégrées dans un ensemble plus large, celui de moyens didactiques. » Pour que celles-ci intègrent des logiques d'utilisation qui dépassent le simple cadre technique.
Source : Cameroon Tribune
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dimanche 25 octobre 2009
Tunisie: la plus forte progression en matière d'accès à Internet en Afrique
Le Rapport 2009 sur l’économie de l’information: tendances et perspectives en période de turbulences est la quatrième édition d’une série publiée par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
les principales conclusions de ce rapport ont été rendues publiques hier à Tunis, lors d'un point de presse tenu par M.Mongi Hamdi, directeur des sciences et technologies et des technologies de l'information et de la communication à la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) en présence de MM.El Hadj Gley, ministre des technologies de la communication et Mohamed Belhoucine, coordonnateur résident des nations unies à Tunis.
Ce rapport est l’une des rares publications à présenter et analyser les tendances mondiales des technologies de l’information et de la communication (TIC) d’un point de vue de leur impact pour les pays en développement. L’édition 2009 rendue publique hier porte une attention particulière sur l’impact de la crise financière mondiale sur les TIC.
Selon ce rapport, la Tunisie a connu la plus forte progression en matière d'accès à Internet en Afrique au cours de la période (2003-2008) avec quelque 2,8 millions d'utilisateurs d'Internet (26,8% de la population) en 2008. Mieux la Tunisie compte plus de 1,1 millions d'ordinateurs.
S'agissant de l'Internet à haut débit, le rapport recense pas moins de 230 000 tunisiens abonnés à l'Internet à haut débit en 2008, soit 2,8% de la population, alors que ce chiffre ne dépasse pas les 1,5% dans d'autres pays émergents tels que l'Egypte.
Avec une progression annuelle moyenne de 22% des exportations des biens TIC, lesquelles sont passées de 198 millions de dollars en 2003( 255 millions de dinars) à 640 millions de dollars en 2007 ( 832 millions de dinars), la Tunisie est de nos jours, devenue un pôle d'attraction de l'Offshoring dans le domaine des TIC.
Source : babnet.net
les principales conclusions de ce rapport ont été rendues publiques hier à Tunis, lors d'un point de presse tenu par M.Mongi Hamdi, directeur des sciences et technologies et des technologies de l'information et de la communication à la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) en présence de MM.El Hadj Gley, ministre des technologies de la communication et Mohamed Belhoucine, coordonnateur résident des nations unies à Tunis.
Ce rapport est l’une des rares publications à présenter et analyser les tendances mondiales des technologies de l’information et de la communication (TIC) d’un point de vue de leur impact pour les pays en développement. L’édition 2009 rendue publique hier porte une attention particulière sur l’impact de la crise financière mondiale sur les TIC.
Selon ce rapport, la Tunisie a connu la plus forte progression en matière d'accès à Internet en Afrique au cours de la période (2003-2008) avec quelque 2,8 millions d'utilisateurs d'Internet (26,8% de la population) en 2008. Mieux la Tunisie compte plus de 1,1 millions d'ordinateurs.
S'agissant de l'Internet à haut débit, le rapport recense pas moins de 230 000 tunisiens abonnés à l'Internet à haut débit en 2008, soit 2,8% de la population, alors que ce chiffre ne dépasse pas les 1,5% dans d'autres pays émergents tels que l'Egypte.
Avec une progression annuelle moyenne de 22% des exportations des biens TIC, lesquelles sont passées de 198 millions de dollars en 2003( 255 millions de dinars) à 640 millions de dollars en 2007 ( 832 millions de dinars), la Tunisie est de nos jours, devenue un pôle d'attraction de l'Offshoring dans le domaine des TIC.
Source : babnet.net
Initiatives: l'arbre des Tic pour le développement montre ses fruits
Les innovations ont un caractère quotidien dans le domaine de la science en général, et des technologies de l’information et de la communication (Tic). Mais quid des recherches et innovations dans le but d’améliorer le quotidien de l’Homme ? Le Forum Acacia pour l’apprentissage et la recherche (Faar 2009) qui vient de se tenir à Dakar au Sénégal apporte quelques réponses. Avez-vous entendu parler de la plate-forme d’outils en logiciels libres pour l’enseignement supérieur (Polles), de l’Agenda panafricain de recherche en intégration pédagogique en Tic (Panaf), du logiciel OpenMrs… Il s’agit d’un ensemble de projets de recherche en Tic pour le développement dont il était possible de s‘enquérir de l’évolution durant les quatre jours qu’ont duré le Faar 2009. Le projet Polles par exemple, a permis la mise sur pied d’un système d’exploitation de la famille Linux, au Maroc, en Algérie et en Tunisie. La plate-forme est utilisée au travers d’un ensemble de logiciels libres développés pour assister des universités dans la gestion du système d’enseignement en mode Licence Master Doctorat (Lmd).
Cette plate-forme et ses logiciels permettent par exemple à des enseignants de mettre leurs cours en ligne, d’en décider du mode d’accès, d’évaluer les étudiants et même d’observer leurs activités et assiduité. Ici, les techniciens se sont appuyés sur la solution de formation en ligne Sakai, tout en la développant pour les publics francophones et arabophones. Quant au projet Panaf, il est mis en œuvre dans onze pays africains. « L’objectif du projet de recherche proposé est de mieux comprendre comment l’intégration pédagogique des Tic peut améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages en Afrique », apprend-on du Pr Mbangwana, l’un des chercheurs associés au projet. On apprend de lui que cette initiative a permis l’élaboration d’une nouvelle approche dans la recherche et l’enseignement des Tic aux niveaux du master et du doctorat. Des enseignants de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé sont associés à cette recherche. Mieux encore, le programme Panaf a mis sur pied un observatoire des Tic « pour la collecte, et le partage des données par des chercheurs et des praticiens sur le terrain ».
Ces projets sont en cours de réalisation grâce à l’initiative Acacia. Il s’agit plus précisément d’un « programme du Centre de recherches pour le développement international (Crdi), une institution canadienne d’appui au développement de la recherche dans les pays en développement en général, et en Afrique en particulier », explique Alioune Camara, spécialiste principal de programme au Crdi, et responsable d’Acacia. Cette initiative vise à « appuyer la recherche sur l’application des technologies de l’information et de la communication permettant d’accroître les moyens de subsistance, d’améliorer la prestation de services sociaux tout en renforçant les capacités des réseaux de recherche et des chercheurs africains », explique-t-il. La priorité ici étant accordée aux domaines « tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, l’éducation, la gouvernance… ». La dernière rencontre de Dakar a donc permis de faire le point sur les projets bénéficiant du financement du Crdi dans le cadre d’Acacia et surtout de créer un cadre de concertation et d’échange entre chercheurs dans le domaine des Tic pour le développement.
Source : lemessager.net
Cette plate-forme et ses logiciels permettent par exemple à des enseignants de mettre leurs cours en ligne, d’en décider du mode d’accès, d’évaluer les étudiants et même d’observer leurs activités et assiduité. Ici, les techniciens se sont appuyés sur la solution de formation en ligne Sakai, tout en la développant pour les publics francophones et arabophones. Quant au projet Panaf, il est mis en œuvre dans onze pays africains. « L’objectif du projet de recherche proposé est de mieux comprendre comment l’intégration pédagogique des Tic peut améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages en Afrique », apprend-on du Pr Mbangwana, l’un des chercheurs associés au projet. On apprend de lui que cette initiative a permis l’élaboration d’une nouvelle approche dans la recherche et l’enseignement des Tic aux niveaux du master et du doctorat. Des enseignants de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé sont associés à cette recherche. Mieux encore, le programme Panaf a mis sur pied un observatoire des Tic « pour la collecte, et le partage des données par des chercheurs et des praticiens sur le terrain ».
Ces projets sont en cours de réalisation grâce à l’initiative Acacia. Il s’agit plus précisément d’un « programme du Centre de recherches pour le développement international (Crdi), une institution canadienne d’appui au développement de la recherche dans les pays en développement en général, et en Afrique en particulier », explique Alioune Camara, spécialiste principal de programme au Crdi, et responsable d’Acacia. Cette initiative vise à « appuyer la recherche sur l’application des technologies de l’information et de la communication permettant d’accroître les moyens de subsistance, d’améliorer la prestation de services sociaux tout en renforçant les capacités des réseaux de recherche et des chercheurs africains », explique-t-il. La priorité ici étant accordée aux domaines « tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, l’éducation, la gouvernance… ». La dernière rencontre de Dakar a donc permis de faire le point sur les projets bénéficiant du financement du Crdi dans le cadre d’Acacia et surtout de créer un cadre de concertation et d’échange entre chercheurs dans le domaine des Tic pour le développement.
Source : lemessager.net
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samedi 24 octobre 2009
RDC : L’ARPTC en campagne de vulgarisation sur la cyber sécurité

Ce forum de trois jours était destiné uniquement aux responsables de différentes structures et services spécialisés en RDC en vue de les sensibiliser sur la nécessité qu'il y a pour eux de s'informer sur la cyber sécurité, une criminalité du genre nouveau au 21ème siècle, pour ne pas être surpris le moment venu.
Le président de l'ARPTC, M .Oscar Manikunda a indiqué que maintenant que la RDC est en train d'être connectée à la fibre optique, sa structure qui a la régulation dans ses attributions dans ce secteur doit prendre toutes les dispositions pour éviter toutes les surprises désagréables, dans la mesure où une fois connectée sur cette autoroute, les criminels opérant dans ce secteur et qui se comptent par milliers, soient neutralisés et détectés à temps et mis hors d'état de nuire.
Ces travaux, a souligné le président de l'ARPTC, ont permis aux participants de disposer des armes pour traquer et éradiquer ce mal dès la source. A la différence des criminels ordinaires qui opèrent dans des lieux bien précis, avec des armes déterminées, la cyber sécurité, la cybercriminalité est une criminalité virtuelle : le lieu n'est pas connu encore moins l'arme.
Il appartient maintenant à l'agent de service spécialisé de les localiser. Ces travaux ont permis aux participants de disposer suffisamment d'armes et de moyens pour traquer et éradiquer ce mal dès la source dans le secteur des TIC.
Oscar Manikunda a également souligné que la cinquantaine de participants à ces assises sont en mesure maintenant de circonscrire le mal ainsi que les différents comportements de ces hors-la-loi dans le but de nuire.
Le numéro un de l'ARPTC s'est dit satisfait de la tenue de ces assises. Il espère toutefois que le législateur puisse doter le pays d'une loi spécifique dans ce secteur pouvant constituer ainsi une base juridique pour éradiquer une bonne fois pour toute, ce mal.
Après l'initiation des agents de services spécialisés à la cyber sécurité, l'ARPTC envisage dans les tout prochains jours d'organiser d'autres assises avec d'autres groupes professionnels sur des thèmes d'actualité.
Source : itmag.sn
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HP s’attelle à fixer les cerveaux africains sur le continent

Numéro un mondial et dans la zone Europe, Afrique et au Moyen-Orient (EMEA) en termes de ventes aux entreprises de serveurs et d’applications liées au stockage et à la gestion, leader des ventes de PC et d’imprimantes aux particuliers et aux entreprises, selon les chiffres communiqués par l’entreprise, Hewlett Packard est un acteur important du marché de l’informatique. Cette position alliée à une âme d’entreprise citoyenne font de la firme américaine un acteur de la lutte contre la fuite des cerveaux sur le continent africain depuis quelques années. Avec l’aide de l’Unesco et après avoir sélectionné 5 universités [1] , qui ont participé a un projet pilote entre 2006 et 2009, elle a permis officiellement début octobre à une dizaine d’autres de rejoindre la grande aventure du maintien des intelligences africaines sur leurs terres d’origine. Le Burkina Faso (2), le Cameroun (2), la Côte d"Ivoire (1), l’Ethiopie (1), le Kenya (2), le Maroc (1), la Tunisie (1) et l’Ouganda (2) ont rejoint le projet grâce à quelques unes de leurs universités. Développement de grilles informatiques (Grid, en anglais), questions climatiques, contribution de la diaspora au développement sont quelques uns des travaux de recherches des nouvelles recrues de "The Brain Gain Initiative", littéralement "gain de cerveaux". D’ici 2011, ils devraient être une centaine.
Afrik.com : Vous avez lancé un projet pilote majeur en 2006. Qu’est-ce qui vous a décidé chez Hewlett Packard à vous engager auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) dans la lutte contre la fuite des cerveaux en Afrique ?
Gabriele Zedlmayer : Hewlett Packard a toujours été une entreprise citoyenne. Nous nous y œuvrons depuis plus de 50 ans. A ce titre, nous travaillons avec des ONG et des gouvernements, des organisations comme l’Unesco ou l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Avec eux, nous identifions des domaines dans lesquels nous pouvons faire la différence en nous y investissant. La fuite des cerveaux en Afrique, qui coûte quelque 4 milliards de dollars par an au continent, a été identifié par l’Unesco comme étant un domaine d’action prioritaire. Beaucoup d’Africains diplômés quittent leur pays pour travailler à l’étranger au lieu de mettre leur expertise à la disposition du développement de leur pays. Pour y pallier, nous avons mis en œuvre avec l’Unesco un projet pilote qui est aujourd’hui dans sa phase d’extension.
Afrik.com : Vous avez choisi dans le cadre du projet pilote cinq universités dans cinq pays, à savoir l’Algérie, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal et le Zimbabwe. Quels ont été vos critères ?
Gabriele Zedlmayer : Encore une fois, c’est un processus dans lequel HP ne s’engage pas tout seul. Nous travaillons en étroite collaboration avec les ministères de l’Education de ces pays et l’Unesco. Les projets sélectionnés touchent à des domaines très variés comme les nanotechnologies, l’énergie ou encore les questions environnementales. Les critères qui prévalent vont de la nature des travaux de recherche menés par ces universités à leur contribution au développement, en passant par l’urgence des questions traitées.
Afrik.com : Pour relier d’abord les scientifiques africains entre eux, ceux qui sont restés à ceux qui travaillent à l’étranger d’abord, puis au monde entier, vous utilisez la technologie du Grid, une grille informatique. Pouvez-vous expliquer en des mots très simples en quoi elle consiste ?
Gabriele Zedlmayer : Avant d’arriver au Grid, vous mettez en réseau des ordinateurs, des imprimantes et des serveurs. Vous mettez en place une infrastructure qui permet aux chercheurs de disposer d’un véritable environnement de travail. Ils peuvent entrer leurs données et les traiter. Mais certains projets demandent d’importantes capacités de stockage, plus importantes que celles qu’offrent les serveurs. La grille informatique permet d’intégrer les différents réseaux informatiques et de stocker de gros volumes de données de partout et qui, de même, deviennent accessibles de n’importe quel endroit dans le monde. Le Grid offre une grande capacité de travail tout en accédant à d’autres informations.
Afrik.com : Comment mettez-vous en contact les chercheurs qui travaillent dans leur pays et ceux qui travaillent en dehors du leur ?
Gabriele Zedlmayer : L’Unesco et les ministères de l’Education, avec lesquels nous collaborons, disposent des informations précises sur la localisation de l’expertise.
Afrik.com : Le projet pilote a été mené de 2006 à 2009. Quinze nouvelles autres institutions ont rejoint récemment le projet, désormais baptisé " The Brain Gain Initiative". Vous voulez touchez une centaine d’universités africaines d’ici 2011, la date fixée pour la fin du programme ? Gabriele Zedlmayer : Nous sommes maintenant dans la phase d’extension du projet. Nous pensons que si nous introduisons toujours plus de technologie en Afrique, il sera d’autant plus facile d’étendre le programme. A ce stade, toucher 100 universités à l’horizon 2011 est un objectif raisonnable. Pour cela, nous avons besoin de plus de partenaires. Je rencontre actuellement d’importantes institutions, comme la Banque africaine de développement, pour voir comment nous pouvons donner de l’ampleur à cette initiative.
Afrik.com : Quels ont été les principaux enseignements de la phase pilote ? Gabriele Zedlmayer : L’idée derrière tout cela est de renforcer la collaboration entre scientifiques. Pour mettre en place le projet au Sénégal, par exemple, nous avons travaillé avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS), l’institut de recherche français qui nous a aidés à installer le Grid à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce Grid fait partie de celui lancé par l’Union européenne en 2004, l’EGEE (Enabling Grids for E-sciencE qui intègre les ressources informatiques européennes) [2] Aujourd’hui, notre ambition est d’étendre ce Grid à tout le Sénégal, puis de reproduire ce schéma dans d’autres pays.
Afrik.com : Les scientifiques restent-ils vraiment dans leur pays ? Gabriele Zedlmayer : Nous savons déjà que ces programmes permettent de garder les scientifiques sur place. Avant l’Afrique, ils ont été conduits en Europe de l’Est, une région ravagée par la guerre dans les années 90. Nous l’avons encore une fois constaté en Afrique. Les scientifiques restent travailler dans leur pays parce qu’ils ont accès à la technologie, qu’ils peuvent conduire leurs travaux là où ils sont et qu’ils peuvent travailler avec des collègues partout dans le monde. Ils n’ont plus besoin dès lors de s’expatrier.
Afrik.com : Dans l’avenir, "The Brain Gain Initiative" misera aussi sur le "Cloud computing" [3] ? Gabriele Zedlmayer : C’est une technologie qui est diiférente de celle du Grid. "Le Cloud computing" n’est possible que par le biais d’Internet et nous aimerions mettre cette technologie à la disposition de l’Afrique. Il ne sera plus nécessaire de stocker ses données sur ses propres appareils, il suffira de les mettre sur le Net pour y accéder de n’importe où avec n’importe quel appareil.
Pour en savoir plus,
>Visiter le site d’HP pour en savoir plus sur les projets pilotes.
>Visiter le site de l’Unesco pour en savoir plus sur "The Brain Gain Initiative" et les nouvelles universités qui rejoignent le programme.
>Lire aussi :
Des grilles de calcul pour contrer la fuite des cerveaux en Afrique
[1] Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Alger, Algérie
Création et consolidation d’un « Réseau virtuel » de chercheurs algériens travaillant sur l’énergie solaire dans leur pays et à l’étranger.
L’université KNUT (Kwame Nkrumah University of Science and Technology), Kumasi, Ghana Ce projet concerne le problème de la fourniture et de la gestion de l’énergie.
Université du Nigeria, Nsukka, Nigeria
Développement d’une expertise dans les techniques de culture des tissus des végétaux afin d’élaborer des stratégies visant à accroître et améliorer les récoltes indigènes au Nigeria et à les rendre plus résistantes à la sécheresse, aux maladies et aux insectes.
Université Cheikh Anta Diop, Dakar-Fann, Sénégal Création d’une série de programmes de recherche post-universitaires dans les domaines Science et Technologie, Médecine, Arts et Lettres.
Chinjoyi University of Technology, Chinjoyi, Zimbabwe
La recherche et le développement de technologies capables de répondre aux besoins énergétiques du pays de façon durable constituent l’un des objectifs clés de ce projet.
Source : HP
[2] La grille EGEE est composé de 41 000 unités centrales pour un espace de stockage de cinq millions de gigaoctets accessibles vingt quatre heures sur vingt quatre.
Source : L’atelier.fr
[3] "L’informatique dans les nuages" permet d’externaliser le stockage des données numériques
Source : Afrik.com
Les milles maux de la fibre optique au Cameroun

Au mois de mai 2009, le Cameroun avait déjà été déconnecté de la grande Toile. Même si les responsables de la Camtel justifiaient cette situation par « d’importants travaux sur son réseau dans le but d’augmenter sa capacité de production », une opinion répandue imputait cette déconnexion à un incident survenu sur un terminal de la fibre optique à Bonaberi, causé par Camwater dans le cadre de ses travaux. En novembre 2007 aussi, une défaillance technique du câble sous marin Sat3 survenue au point d’atterrissage de la fibre optique en haute mer à une quarantaine de kilomètres de Douala privait le Cameroun sept jours durant d’Internet. Ces accidents récurrents laissent les usagers dubitatifs sur les bienfaits tant vantés de la fibre optique, introduite au Cameroun en 2005. « Comment comprendre que la fibre optique censée améliorer la connexion Internet au Cameroun soit plutôt source de problèmes. C’est vraiment un paradoxe », s’exclame un utilisateur.
Equipements sensibles
Du coup, d’aucuns s’interrogent sur la qualité des installations et surtout de la sécurisation de ces équipements sensibles. Il faut par exemple savoir que l’épaisseur de la fibre optique est de 17mm, protégée par différentes couches de composants, le tout entouré d’une couche de cuivre (12kv) et de différentes couches de polyéthylène. Un cadre d’une compagnie de téléphonie mobile au Cameroun soutient que cet équipement est enfoui à certains endroits à moins de 35cm du sol, là où la norme veut qu’elle le soit à plus d’un mètre ! A l’agence Camtel d’Akwa à Douala, un agent reconnaît que « la manipulation de la fibre optique nécessite une technicité avérée, car il s’agit là d’une technologie de pointe. Malheureusement, ce ne sont pas toujours les meilleurs techniciens de Camtel qui sont envoyés sur le terrain de la pratique… ». A la Direction des opérations urbaines située à Bépanda, un autre cadre élude la préoccupation du reporter : « C’est Yaoundé qui peut mieux parler de fibre optique ».
En tout état de cause, les opérateurs économiques payent généralement un lourd tribut à ces tribulations. Les cybercafés des villes de Yaoundé et de ses environs n’ont pratiquement pas fonctionné depuis le 12 octobre ; les opérations dans les messageries financières étaient quasi impossibles ; même dans les entreprises de presse, les agences ont eu de la peine à envoyer leurs articles au niveau de la rédaction centrale. On imagine le manque à gagner d’une telle situation…
La bataille de la fibre optique
Cette énième déconnexion du Cameroun pose une fois de plus le problème du monopole de gestion de la fibre optique au Cameroun. Une certaine opinion se demande, au vu de la récurrence des incidents sur les installations si l’opérateur historique camerounais a les moyens financiers, techniques et même humains de gérer cet équipement au nom du gouvernement camerounais qui l’a héritée de la Cameroon oil transportation company (Cotco).
Déjà, au mois de juillet 2009, une rude bataille a opposé Camtel à l’opérateur de téléphonie Mtn au sujet du déploiement de la fibre optique. Il se trouve que l’opérateur de téléphonie mobile Mtn Cameroon avait entrepris des travaux de pose de la fibre optique dans la ville de Douala. Cette démarche se serait faite en violation de la réglementation en vigueur sur les télécommunications selon Camtel, et sans l’accord préalable de l’Agence de régulation du secteur des télécommunications (Art) et l’Etat du Cameroun. Mtn Cameroon n’avait cessé d’expliquer sa démarche par son désir d’améliorer la qualité de son réseau parfois en proie à des dysfonctionnements qui pénalisent les consommateurs. Le régulateur (l’Art) avait coupé la poire en deux. Aujourd’hui, c’est le consommateur qui trinque.
Source : lemessager.net
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vendredi 23 octobre 2009
Gabon : Ali Bongo cherche les voies de l'émergence avec Microsoft

A son troisième jour à la tête de l'Etat, Ali Bongo met les bouchées doubles pour transformer en actes ses promesses de campagne, notamment la construction du «Gabon émergent». A peine sorti de son premier Conseil des ministres le 19 octobre à Libreville, le nouveau président a reçu le directeur général de Microsoft Afrique, Cheik Modibo Diarra.
Cette séance de travail sur les perspectives d'un partenariat avec le géant américain de l’informatique a été dominée par les questions liées aux avantages de l’économie numérique dans la performance des secteurs privés et publics au Gabon.
«Microsoft Afrique s’intéresse à l’ambition que le président nourrit pour son pays, (…) [avec] les trois axes fondamentaux que sont l’aspect environnemental, donc la révolution verte, puis d’un autre coté l’industrialisation mais aussi les services des technologies de l’information et de la communication», a expliqué monsieur Modibo Diarra.
Également directeur de la fondation PatFinder, Cheik Modibo Diarra a évoqué les différentes formes d’aide que pouvait apporter son association au gouvernement gabonais dans le fonctionnement de ses administrations.
«Le président a parlé de l’efficacité, de la performance, (…) que ce soit la formation des ressources humaines ou la mise en place de logiciels permettant de renforcer l’efficacité donc le fonctionnement des institutions de la République. Ce sont des domaines dans lequel Microsoft est directement intervenu», a poursuivi monsieur Modibo Diarra.
Dans son projet de société, Ali Bongo avait placé l’accès Internet des populations et investisseurs locaux comme une priorité avant la fin de l'exercice 2016.
«Le développement accéléré de notre infrastructure de télécommunications concrétisera, en plus des autres infrastructures de base traditionnelles, le saut qualitatif que notre économie doit connaître d'ici à 2016, avec une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l'accès à Internet», stipule le projet de société du nouveau président.
«Ceci se fera notamment grâce à la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur l'ensemble du territoire national, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salles multimédias (avec connexion internet faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages) et la mise en place d'une administration numérique, avec en particulier l'informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du passeport et des procédures administratives, permettant une amélioration majeure de la qualité du service administratif apporté aux citoyens», précise ce projet.
Source : Gaboneco
Photo : © D.R.
Privée de tout, l’Afrique sait tirer le maximum des NITC

Le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication est de ceux qui traduisent, mieux que d’autres, la participation de l’Afrique à la mondialisation. Le nombre des pays offrant l’Internet haut débit (ADSL) est en forte croissance et le taux de pénétration dépasse toutes les prévisions des spécialistes. Notamment dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal, le Soudan et la Tanzanie où, par exemple, les taux de croissance ont franchi, dès 2005, la barre symbolique des trois chiffres. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la fracture numérique entre l’Afrique et le monde développé est de plus en plus ténue. Pascal Renaud, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en veut pour preuve les résultats d’une enquête menée il y a deux ans au Burkina Faso. Dans ce pays, « un des pays parmi les plus pauvres du Monde, 70% des lycéens de terminale et plus de 90% des étudiants ont une adresse email et un téléphone portable, chiffres équivalents à ceux de la France. Ces mêmes étudiants consultent de plus en plus systématiquement des sites internet pour compléter leurs cours. Mieux encore, ils misent sur l’internet pour faire jeu égal avec le Nord et encourageant leurs universités à s’intégrer au plus vite dans le processus de Bologne (LMD) » fait-il noter.
Plus que les USA et le Canada
« Au premier trimestre 2008, le continent africain, avec plus de 280 millions de lignes de téléphonie mobile, est passé devant les Etats-Unis et le Canada, qui en comptent 277 millions. Aujourd’hui, ce sont donc plus de 380 millions d’Africains qui utilisent le téléphone mobile régulièrement », selon le World Cellular Information Service. Ainsi, depuis l’année 2002, le marché africain enregistre une croissance de 49%, qui en fait la région connaissant la plus forte expansion au monde, devant le Moyen-Orient (33%) et la région Asie – Pacifique (29%). La plupart des marchés en très forte expansion étant situés dans les parties nord et ouest du continent africain, qui pèsent 63% du nombre total de connexions dans l’ensemble de la région.
En Afrique, si longtemps dépeinte comme réfractaire aux innovations, l’adoubement généralisé du téléphone portable, jusque dans les coins les plus reculés, et l’engouement à l’égard de l’Internet ont favorisé l’implémentation, plus tôt qu’envisagée, de nouveaux services.
Dans cette partie du monde, longtemps dépeinte comme réfractaire aux innovations, l’adoubement généralisé du téléphone portable, jusque dans les coins les plus reculés, et l’engouement à l’égard de l’internet ont fini par favoriser l’implémentation, plus tôt qu’envisagée, de nouveaux services. Surfant sur la vague de la faible bancarisation du continent, nombreux sont les opérateurs de téléphonie qui proposent un service de mobile banking. Un système qui consiste à utiliser le portable comme une carte de paiement et dont le franc succès des phases pilotes en Côte d’Ivoire ouvre la voie à une généralisation continentale. Jouant des facilités diverses qu’offrent les NITC, le continent travaille à combler ses insuffisances dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’information : université virtuelle procurant une formation universitaire par voie de vidéo-conférence, fourniture d’informations spécialisées par l’Internet, combinaison de l’internet et de la radio, combinaison de l’Internet et du téléphone portable, télé-médecine sont quelques-unes des solutions qui ont émergé sur le continent, permettant aux populations de s’émanciper des obstacles géographiques.
Une logique d’appropriation
Ces nouveaux outils contribuent à redéfinir les enjeux sociaux en offrant de nouvelles ressources. Le caractère inventif des usages dont ces technologies font l’objet sur ce continent en témoigne. La logique d’appropriation qui permet ces usages multiples élargit considérablement la marge de manœuvre des Africains face à un environnement sociopolitique et économique marqué par la pénurie. « Cette motivation, comme le relève Jeannot Ehouman, spécialiste ivoirien des NITC, est quelque peu éloignée des inflexions d’une société de consommation, plus de gains de productivité pour les entreprises et plus de simplicité pour les consommateurs, qui sous-tendent le développement du tissu numérique en Occident ». Mais ici, comme là-bas, la finalité est la même : les dividendes de la mondialisation. Et sur ce terrain, l’Afrique y parvient fort bien malgré son handicap infrastructurel.
source : lesafriques.com
jeudi 22 octobre 2009
Gabon : Le ministère de la Communication s’enrichit du volet numérique
Dans le nouveau gouvernement, Mme Laure Olga Gondjout est ministre de la Communication, chargée de la Poste et de l’Economie Numérique. Cette dernière appellation vient compléter et doper son département ministériel.
On associe généralement le terme économie numérique au commerce électronique et au moyen de communication instantané mais aussi à l’utilisation des logiciels et matériels informatiques par les entreprises.
Pour les Gabonais du secteur de la Communication et de l’Informatique, les mots "économie numérique" sont associés principalement au commerce électronique et aux moyens de communications.
L’idée de révolution numérique et celle de l’économie numérique ne constituent pas un secteur d’activité comme les autres car ils peuvent entraîner les autres.
En France, le e-commerce est cité par 45 % d’entre eux, et jusqu’à 51 % chez les hommes. Les femmes évoquent plutôt (48 %) les outils de communications (e-mails, téléphone portable...).
Source : infosplusgabon
On associe généralement le terme économie numérique au commerce électronique et au moyen de communication instantané mais aussi à l’utilisation des logiciels et matériels informatiques par les entreprises.
Pour les Gabonais du secteur de la Communication et de l’Informatique, les mots "économie numérique" sont associés principalement au commerce électronique et aux moyens de communications.
L’idée de révolution numérique et celle de l’économie numérique ne constituent pas un secteur d’activité comme les autres car ils peuvent entraîner les autres.
En France, le e-commerce est cité par 45 % d’entre eux, et jusqu’à 51 % chez les hommes. Les femmes évoquent plutôt (48 %) les outils de communications (e-mails, téléphone portable...).
Source : infosplusgabon
Les nouvelles technologies aident les pays en développement
Le dernier rapport du Groupe de la Banque Mondiale conclu que les nouvelles technologies créent des emplois, augmentent la productivité et améliorent la gestion.
Selon un nouveau rapport du Groupe de la Banque Mondiale : Information and Communications for Development 2009: Extending Reach and Increasing Impact, le nombre d'utilisateurs d'Internet a été multiplié par 10 entre 2000 et 2007 dans les pays en voie de développement.
De plus, le rapport estime que les prochains milliards d'abonnés à la téléphonie mobile seront principalement des utilisateurs en zones rurales. Un exemple illustrant ce phénomène est l'Inde, un pays en développement qui s'est converti en leader mondial de cette industrie.
Cependant, le Groupe de la Banque Mondiale affirme que moins de 15% de ce marché de la communication a été exploité, et il estime que l'on atteindra seulement 27% en 2010. Cette réalité incite les experts à analyser la meilleure manière d'employer les avantages offerts par internet et d'atteindre son un développement plus complet.
Dans un pays comme le Ghana, les télécommunications ont contribué au développement économique. Actuellement, 35% de l'emploi dans les pays en développement est lié au secteur des services, il en va de même pour 51% de son PIB.
Une des raisons est l'utilisation que font les agriculteurs des téléphones mobiles pour accéder aux informations de marché. Grâce à un service d'alerte par messages courts (sms), l'utilisateur connaît les prix des produits en temps réel et les offres d'achat et vente.
De la même manière, des accords sont conclus entre commerçants sans faire appel à des intermédiaires qui augmentent le coût des transactions. Une autre manière d'éviter le paiement de taxes est l'utilisation de services bancaires et de paiements mobiles.
L'accès aux réseaux à large bande (internet et mobile) est fondamental pour le développement futur de ce secteur.
Bien que de nos jours les réseaux mobiles constituent la plus grande plateforme de distribution au monde, la connexion à Internet est fondamentale pour le développement futur de ce secteur. Les experts s'accordent pour dire qu'une augmentation de 10 % des connexions à Internet à haut débit augmenterait de 1,3 % la croissance économique des zones rurales.
Pourquoi ? Simplement parce que si le haut débit gagnait les zones éloignées, de nouveaux emplois seraient créés pour les jeunes, et la productivité des champs de culture et leurs exportations augmenteraient.
L'expérience a montré que l'accès aux réseaux de large bande a eu un impact positif sur les revenus ruraux des pays en développement. En Inde, le programme E-Choupal a été démarré en 2000 par ITC, l'un des plus grands exportateurs agricoles du pays. Le programme fonctionne dans les lieux de réunion communautaires traditionnels (choupals) des villages agricoles, et utilise un portail commun qui relie des ordinateurs personnels multimédia par satellite. La formation est fournie aux habitants, qui sont en général des agriculteurs alphabétisés ayant un rôle respecté dans leur communauté. Les ordinateurs donnent aux agriculteurs un meilleur accès à l’information, comme par exemple prévisions météorologiques, listes de prix des récoltes sur les marchés voisins, et les dernières techniques d'ensemencement. Dans leur ensemble, ces améliorations ont eu pour résultat des gains de productivité pour les agriculteurs. E-Choupal permet aussi une étroite interaction entre les TICs et les fournisseurs ruraux, ce qui augmente l’efficacité des chaînes d’approvisionnement agricole des fournisseurs, élimine les intermédiaires et améliore les termes commerciaux. Le fait que ITC paie un prix supérieur à celui de ses compétiteurs pour les produits exportables a encouragé les agriculteurs à vendre leur production augmentée à l’entreprise. En 2008, E-Choupal a atteint des millions de petits agriculteurs dans plus de 40.000 villages, apportant des avantages économiques et autres. Son objectif est d'atteindre les 100.000 villages en 2010. Un autre programme, lancé par l'Association Songtaaba, a permis aux productrices agricoles du Burkina Faso de devenir des participants économiques grâce à la large bande. Songtaaba, une organisation qui fabrique des produits de soins de la peau, fournit des emplois à plus de 3.100 femmes dans 11 villages. Afin d'offrir à ses membres un accès régulier à une information utile et d'améliorer le marketing et la vente de leurs produits, l'association à établi dans deux villages des télécentres équipés de téléphones portables, d’un système de positionnement global (GPS) et d'ordinateurs avec connexion Internet à haut débit. Les télécentres, gérés par des villageoises formées à cet effet, aident l'association à diriger son commerce plus efficacement. L'organisation maintient aussi un site Internet qui offre à ses membres l'information opportune au sujet d'évènements où ils pourront promouvoir ou vendre leurs produits. Dans les deux ans suivant l’établissement des télécentres et le lancement du site Internet en 2006, les commandes ont augmenté d’environ 70 pour cent, et les membres ont plus que doublé leurs gains.
Source: Oiang et Rossotto 2009.
Mais ces avancées en matière de télécommunications n'apportent pas que des bénéfices économiques, mais également politiques.
Les gouvernements modernes qui se servent des TIC peuvent accroitre l'éfficacité de leurs services publics, la transparence de leur fonctionnement et leurs capacités de répondre aux problèmes.
Ce sont les conclusions des projets menés en Chine et au Brésil sous le nom d'e-gouvernement. Ces projets ont permis de réduire le cout et le temps passé pour les transactions financières et ils ont permis une augmentation des revenus fiscaux des gouvernements.
De plus, l'accès à un service public depuis depuis un centre local ne nécessitant pas de longs trajets, a permis une plus forte participation de la population.
La pénétration des technologies de communication dans les zones défavorisées a aussi contribué à des améliorations sociales.
De nombreux pays en voie de développement souffrent du manque d'accès à des soins de santé. Face à ce problème, l'amélioration des systèmes d'information aident au suivi de prestations de services, améliorent la gestion des inventaires et permettent aux professionels d'être averti plus rapidemment sur les résultats de leurs actions.
Enfin, un bénéfice social majeur nait de l'intensification des relations sociales à distance permises par les nouveaux médias, par delà les frontières notamment.
Les obstacles
Le cout élevé de la mise en place de ces systèmes reste un inconvénient majeur.
Les nouvelles technologies de l'information se développent surtout dans les villes qui permettent aux acteurs de rentabiliser leurs investissements. Les zones rurales restent profondément défavorisées en matière d'accès à internet, du fait de l'absence de réseau existant permettant de véhiculer les données, du fait des distances à parcourir également.
Le manque de personnel compétent freine également le développement de la pratiques et d'applications de ces nouvelles technologies. Toutefois, on peut rappeler que la formation peut désormais se faire de manière distante. Les conditions de transfèrs de compétences du nord vers le sud et du sud vers le nord n'ont jamais étaient aussi bonnes qu'avec internet. Toutefois la multiplicité des langues n'est pas sans poser problème (note du traducteur :).
Enfin, la volonté politique est une des clés du développement de l'accès à internet. Des politiques incititatives doivent être menées pour aider à la mise en place des investissements de départ.
Les bailleurs du nord devraient prévoir une amplification des fonds destinés à financer ce type de programmes.
Pour aller plus loin :
Synthèse du rapport Information et Communication pour le Développement, en français par Mohsen Khalil, Philippe Dongier, and Christine Zhen-Wei Qiang : 18 pages et de nombreuses références à des études.
Lire le rapport complet de la banque mondiale en anglais.
Source : regardsurleweb.solidairesdumonde.org
Selon un nouveau rapport du Groupe de la Banque Mondiale : Information and Communications for Development 2009: Extending Reach and Increasing Impact, le nombre d'utilisateurs d'Internet a été multiplié par 10 entre 2000 et 2007 dans les pays en voie de développement.
De plus, le rapport estime que les prochains milliards d'abonnés à la téléphonie mobile seront principalement des utilisateurs en zones rurales. Un exemple illustrant ce phénomène est l'Inde, un pays en développement qui s'est converti en leader mondial de cette industrie.
Cependant, le Groupe de la Banque Mondiale affirme que moins de 15% de ce marché de la communication a été exploité, et il estime que l'on atteindra seulement 27% en 2010. Cette réalité incite les experts à analyser la meilleure manière d'employer les avantages offerts par internet et d'atteindre son un développement plus complet.
Dans un pays comme le Ghana, les télécommunications ont contribué au développement économique. Actuellement, 35% de l'emploi dans les pays en développement est lié au secteur des services, il en va de même pour 51% de son PIB.
Une des raisons est l'utilisation que font les agriculteurs des téléphones mobiles pour accéder aux informations de marché. Grâce à un service d'alerte par messages courts (sms), l'utilisateur connaît les prix des produits en temps réel et les offres d'achat et vente.
De la même manière, des accords sont conclus entre commerçants sans faire appel à des intermédiaires qui augmentent le coût des transactions. Une autre manière d'éviter le paiement de taxes est l'utilisation de services bancaires et de paiements mobiles.
L'accès aux réseaux à large bande (internet et mobile) est fondamental pour le développement futur de ce secteur.
Bien que de nos jours les réseaux mobiles constituent la plus grande plateforme de distribution au monde, la connexion à Internet est fondamentale pour le développement futur de ce secteur. Les experts s'accordent pour dire qu'une augmentation de 10 % des connexions à Internet à haut débit augmenterait de 1,3 % la croissance économique des zones rurales.
Pourquoi ? Simplement parce que si le haut débit gagnait les zones éloignées, de nouveaux emplois seraient créés pour les jeunes, et la productivité des champs de culture et leurs exportations augmenteraient.
L'expérience a montré que l'accès aux réseaux de large bande a eu un impact positif sur les revenus ruraux des pays en développement. En Inde, le programme E-Choupal a été démarré en 2000 par ITC, l'un des plus grands exportateurs agricoles du pays. Le programme fonctionne dans les lieux de réunion communautaires traditionnels (choupals) des villages agricoles, et utilise un portail commun qui relie des ordinateurs personnels multimédia par satellite. La formation est fournie aux habitants, qui sont en général des agriculteurs alphabétisés ayant un rôle respecté dans leur communauté. Les ordinateurs donnent aux agriculteurs un meilleur accès à l’information, comme par exemple prévisions météorologiques, listes de prix des récoltes sur les marchés voisins, et les dernières techniques d'ensemencement. Dans leur ensemble, ces améliorations ont eu pour résultat des gains de productivité pour les agriculteurs. E-Choupal permet aussi une étroite interaction entre les TICs et les fournisseurs ruraux, ce qui augmente l’efficacité des chaînes d’approvisionnement agricole des fournisseurs, élimine les intermédiaires et améliore les termes commerciaux. Le fait que ITC paie un prix supérieur à celui de ses compétiteurs pour les produits exportables a encouragé les agriculteurs à vendre leur production augmentée à l’entreprise. En 2008, E-Choupal a atteint des millions de petits agriculteurs dans plus de 40.000 villages, apportant des avantages économiques et autres. Son objectif est d'atteindre les 100.000 villages en 2010. Un autre programme, lancé par l'Association Songtaaba, a permis aux productrices agricoles du Burkina Faso de devenir des participants économiques grâce à la large bande. Songtaaba, une organisation qui fabrique des produits de soins de la peau, fournit des emplois à plus de 3.100 femmes dans 11 villages. Afin d'offrir à ses membres un accès régulier à une information utile et d'améliorer le marketing et la vente de leurs produits, l'association à établi dans deux villages des télécentres équipés de téléphones portables, d’un système de positionnement global (GPS) et d'ordinateurs avec connexion Internet à haut débit. Les télécentres, gérés par des villageoises formées à cet effet, aident l'association à diriger son commerce plus efficacement. L'organisation maintient aussi un site Internet qui offre à ses membres l'information opportune au sujet d'évènements où ils pourront promouvoir ou vendre leurs produits. Dans les deux ans suivant l’établissement des télécentres et le lancement du site Internet en 2006, les commandes ont augmenté d’environ 70 pour cent, et les membres ont plus que doublé leurs gains.
Source: Oiang et Rossotto 2009.
Mais ces avancées en matière de télécommunications n'apportent pas que des bénéfices économiques, mais également politiques.
Les gouvernements modernes qui se servent des TIC peuvent accroitre l'éfficacité de leurs services publics, la transparence de leur fonctionnement et leurs capacités de répondre aux problèmes.
Ce sont les conclusions des projets menés en Chine et au Brésil sous le nom d'e-gouvernement. Ces projets ont permis de réduire le cout et le temps passé pour les transactions financières et ils ont permis une augmentation des revenus fiscaux des gouvernements.
De plus, l'accès à un service public depuis depuis un centre local ne nécessitant pas de longs trajets, a permis une plus forte participation de la population.
La pénétration des technologies de communication dans les zones défavorisées a aussi contribué à des améliorations sociales.
De nombreux pays en voie de développement souffrent du manque d'accès à des soins de santé. Face à ce problème, l'amélioration des systèmes d'information aident au suivi de prestations de services, améliorent la gestion des inventaires et permettent aux professionels d'être averti plus rapidemment sur les résultats de leurs actions.
Enfin, un bénéfice social majeur nait de l'intensification des relations sociales à distance permises par les nouveaux médias, par delà les frontières notamment.
Les obstacles
Le cout élevé de la mise en place de ces systèmes reste un inconvénient majeur.
Les nouvelles technologies de l'information se développent surtout dans les villes qui permettent aux acteurs de rentabiliser leurs investissements. Les zones rurales restent profondément défavorisées en matière d'accès à internet, du fait de l'absence de réseau existant permettant de véhiculer les données, du fait des distances à parcourir également.
Le manque de personnel compétent freine également le développement de la pratiques et d'applications de ces nouvelles technologies. Toutefois, on peut rappeler que la formation peut désormais se faire de manière distante. Les conditions de transfèrs de compétences du nord vers le sud et du sud vers le nord n'ont jamais étaient aussi bonnes qu'avec internet. Toutefois la multiplicité des langues n'est pas sans poser problème (note du traducteur :).
Enfin, la volonté politique est une des clés du développement de l'accès à internet. Des politiques incititatives doivent être menées pour aider à la mise en place des investissements de départ.
Les bailleurs du nord devraient prévoir une amplification des fonds destinés à financer ce type de programmes.
Pour aller plus loin :
Synthèse du rapport Information et Communication pour le Développement, en français par Mohsen Khalil, Philippe Dongier, and Christine Zhen-Wei Qiang : 18 pages et de nombreuses références à des études.
Lire le rapport complet de la banque mondiale en anglais.
Source : regardsurleweb.solidairesdumonde.org
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mercredi 21 octobre 2009
Le forum de gouvernance de l’internet de l’Afrique de l’est : faire avancer le débat sur la gouvernance de l’internet en Afrique
Un cadre stratégique pour la large bande en Afrique de l’Est a été le sujet de discussion du deuxième Forum sur la gouvernance de l’internet de l’Afrique de l’Est qui a eu lieu à Nairobi du 7 au 9 septembre 2009. Plus de 200 participants et observateurs de quinze pays représentant le secteur privé, la société civile, les médias, les régulateurs publics, les partenaires en développement, les communautés internet, les organismes des Nations Unies, les réseaux de consommateurs et les universités se sont réunis pour débattre des questions de la gouvernance de l’internet (GI) locale.
Les principaux sujets à l’ordre du jour ont été la cybercriminalité, la nécessité d’une politique réglementaire, les questions de consommation, les ressources essentielles de l’internet et l’accès à la large bande. Dans chacune des séances thématiques, des représentants des cinq pays de l’Afrique de l’Est ont présenté une perspective nationale sur les thèmes abordés, en définissant les grands enjeux, les progrès et les difficultés, à la suite de quoi les participants du FGI-AE 2009 ont débattu de la formulation de recommandations et de la suite à donner. La nouveauté de cette année a été une séance spécialement organisée pour les parlementaires. La participation de députés, formant un groupe important de parties prenantes au FGI-AE, a été une première. Les députés ont un rôle à jouer dans le dialogue sur la gouvernance de l’internet, c’est pourquoi le but de la séance était de commencer à encourager une contribution jugée essentielle de ce groupe au débat.
Le FGI-AE, organisé la première fois en 2008, vise à créer une communauté de pratique qui formera, à long terme, un assise solide pour une participation utile des parties prenantes est-africaines aux débats sur la politique publique de l’internet aux niveaux national, régional et international. Le modèle du FGI-AE permet une participation, une contribution et une mobilisation éclairées des membres des communautés se fondant sur la recherche, le partage des expériences et des compétences, la résolution de problèmes et de défis communs et la création d’un nouveau savoir. Le forum suit une approche verticale multipartite, qui commence au niveau national par des discussions au moyen de listes de diffusion dans les cinq pays de l’Afrique de l’Est, suivies par des FGI nationaux en personne, où l’on poursuit les discussions et le débat et où l’on va plus loin pour valider les questions identifiées dans les premières discussions et commencer à étudier des recommandations et des solutions. Les FGI nationaux forment ensuite la base du FGI régional est-africain.
Au cours du FGI-AE 2009, un consensus a été réalisé sur le fait que l’accès continue d’être une des questions les plus importantes en Afrique de l’Est, en particulier l’accès universel abordable à la large bande, le renforcement des domaines nationaux et la formulation de cadres stratégiques et réglementaires nationaux et régionaux pour, entre autre, la gestion du spectre, la cybercriminalité, la protection des consommateurs. Les participants ont également recommandé la formulation d’un cadre stratégique régional sur la large bande pour favoriser l’accès universel abordable.
La proposition de créer un environnement favorable à l’accès universel abordable a été soutenu par le ministre secrétaire permanent pour l’Information et la Communication du Kenya, Dr Bitange Ndemo, qui a fait remarquer que « le prochain milliard d’internautes viendrait d’Afrique. L’internet c’est l’accès à une information et à un savoir mondiaux dans toutes les langues. Il nous faut donc veiller à localiser l’internet pour préserver nos cultures et notre savoir, mais aussi les partager avec le reste du monde ». Il a ajouté que les gouvernements africains doivent élaborer des cadres de propriété intellectuelle pour protéger la richesse du patrimoine et des ressources de l’Afrique contre le vol.
Les recommandations du FGI-AE 2009
Les participants ont convenu qu’il fallait terminer et approuver la politique de communication pour l’Afrique de l’Est et formuler des cadres stratégiques concernant la large bande, la gestion du spectre, la cybercriminalité, la protection des consommateurs et la propriété intellectuelle.
Ils ont également convenu de la nécessité de renforcer le plaidoyer de la société civile en vue d’un service de meilleure qualité, un accès universel abordable, un cadre juridique régissant les questions de consommation, notamment des codes de conduite, de même que la nécessité d’avoir des mécanismes de règlement des plaintes transparents et accessibles et de promouvoir un choix éclairé pour le consommateur en publiant des statistiques et des informations qui contribuent à faire ce choix.
Les participants à la séance sur les ressources internet essentielles ont recommandé le renforcement des domaines nationaux, la création de centres de données nationaux et régionaux, le renforcement et la protection des points d’échange internet nationaux et régionaux et la sensibilisation à la transition à l’IPv6.
Au sujet de la cybercriminalité, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité d’établir des équipes d’intervention d’urgence informatiques nationales et régionales pour coordonner les problèmes de cybersécurité dans la région et les résoudre. Ils ont également convenu de la nécessité urgente de commencer à répondre aux besoins spécifiques des groupes vulnérables comme les femmes et les enfants et voir comment ils sont touchés par la cybercriminalité.
Les participants ont également reconnu la nécessité de donner suite aux questions de façon durable grâce à un certain nombre d’activités : nouvelles discussions, plaidoyer et formulation de cadres stratégiques aux niveaux national et régional. Ils ont convenu que ces questions devaient être présentées au FGI international et qu’il faudrait peut-être chercher des moyens de les intégrer au FGI.
Le coordonnateur exécutif pour le Forum sur la gouvernance de l’internet des Nations Unies, M. Markus Kummer, a fait remarquer que « une bonne partie des discussions du FGI ont tendance à porter sur les facteurs internationaux de développement, mais les FGI nationaux et régionaux ont désormais un rôle encore plus important à jouer pour informer les FGI mondiaux. Le niveau international, a-t-il ajouté, ne peut être efficace sans une contribution et des accords au niveau national, ainsi que la participation et l’engagement de toutes les parties prenantes.
Le EA-IGF est un événement multi-partite qui est supporté par le projet Communiquer pour influer en Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest d’APC est constitue une collaboration entre APC et KICTANet. CICEWA soutient le FGI national comme forme de playdoyer, mené par le member d’APC KICTANet.
Le FGI-AE 2009 a pu avoir lieu grâce au Centre de recherches pour le développement international du Canada, l’Agence de coopération international du Japon, le ministère de l’Information et de la Communication du Kenya, la Commission des communications du Kenya, le Kenyan Network information Centre, l’AT&T, l’Association des fournisseurs de services de télécommunication du Kenya (TESPOK), l’AFRNIC, le Kenya ICT Board et le Centre for Global Communications (GLOCOM) de l’Université internationale du Japon.
Source : APC.org
Les principaux sujets à l’ordre du jour ont été la cybercriminalité, la nécessité d’une politique réglementaire, les questions de consommation, les ressources essentielles de l’internet et l’accès à la large bande. Dans chacune des séances thématiques, des représentants des cinq pays de l’Afrique de l’Est ont présenté une perspective nationale sur les thèmes abordés, en définissant les grands enjeux, les progrès et les difficultés, à la suite de quoi les participants du FGI-AE 2009 ont débattu de la formulation de recommandations et de la suite à donner. La nouveauté de cette année a été une séance spécialement organisée pour les parlementaires. La participation de députés, formant un groupe important de parties prenantes au FGI-AE, a été une première. Les députés ont un rôle à jouer dans le dialogue sur la gouvernance de l’internet, c’est pourquoi le but de la séance était de commencer à encourager une contribution jugée essentielle de ce groupe au débat.
Le FGI-AE, organisé la première fois en 2008, vise à créer une communauté de pratique qui formera, à long terme, un assise solide pour une participation utile des parties prenantes est-africaines aux débats sur la politique publique de l’internet aux niveaux national, régional et international. Le modèle du FGI-AE permet une participation, une contribution et une mobilisation éclairées des membres des communautés se fondant sur la recherche, le partage des expériences et des compétences, la résolution de problèmes et de défis communs et la création d’un nouveau savoir. Le forum suit une approche verticale multipartite, qui commence au niveau national par des discussions au moyen de listes de diffusion dans les cinq pays de l’Afrique de l’Est, suivies par des FGI nationaux en personne, où l’on poursuit les discussions et le débat et où l’on va plus loin pour valider les questions identifiées dans les premières discussions et commencer à étudier des recommandations et des solutions. Les FGI nationaux forment ensuite la base du FGI régional est-africain.
Au cours du FGI-AE 2009, un consensus a été réalisé sur le fait que l’accès continue d’être une des questions les plus importantes en Afrique de l’Est, en particulier l’accès universel abordable à la large bande, le renforcement des domaines nationaux et la formulation de cadres stratégiques et réglementaires nationaux et régionaux pour, entre autre, la gestion du spectre, la cybercriminalité, la protection des consommateurs. Les participants ont également recommandé la formulation d’un cadre stratégique régional sur la large bande pour favoriser l’accès universel abordable.
La proposition de créer un environnement favorable à l’accès universel abordable a été soutenu par le ministre secrétaire permanent pour l’Information et la Communication du Kenya, Dr Bitange Ndemo, qui a fait remarquer que « le prochain milliard d’internautes viendrait d’Afrique. L’internet c’est l’accès à une information et à un savoir mondiaux dans toutes les langues. Il nous faut donc veiller à localiser l’internet pour préserver nos cultures et notre savoir, mais aussi les partager avec le reste du monde ». Il a ajouté que les gouvernements africains doivent élaborer des cadres de propriété intellectuelle pour protéger la richesse du patrimoine et des ressources de l’Afrique contre le vol.
Les recommandations du FGI-AE 2009
Les participants ont convenu qu’il fallait terminer et approuver la politique de communication pour l’Afrique de l’Est et formuler des cadres stratégiques concernant la large bande, la gestion du spectre, la cybercriminalité, la protection des consommateurs et la propriété intellectuelle.
Ils ont également convenu de la nécessité de renforcer le plaidoyer de la société civile en vue d’un service de meilleure qualité, un accès universel abordable, un cadre juridique régissant les questions de consommation, notamment des codes de conduite, de même que la nécessité d’avoir des mécanismes de règlement des plaintes transparents et accessibles et de promouvoir un choix éclairé pour le consommateur en publiant des statistiques et des informations qui contribuent à faire ce choix.
Les participants à la séance sur les ressources internet essentielles ont recommandé le renforcement des domaines nationaux, la création de centres de données nationaux et régionaux, le renforcement et la protection des points d’échange internet nationaux et régionaux et la sensibilisation à la transition à l’IPv6.
Au sujet de la cybercriminalité, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité d’établir des équipes d’intervention d’urgence informatiques nationales et régionales pour coordonner les problèmes de cybersécurité dans la région et les résoudre. Ils ont également convenu de la nécessité urgente de commencer à répondre aux besoins spécifiques des groupes vulnérables comme les femmes et les enfants et voir comment ils sont touchés par la cybercriminalité.
Les participants ont également reconnu la nécessité de donner suite aux questions de façon durable grâce à un certain nombre d’activités : nouvelles discussions, plaidoyer et formulation de cadres stratégiques aux niveaux national et régional. Ils ont convenu que ces questions devaient être présentées au FGI international et qu’il faudrait peut-être chercher des moyens de les intégrer au FGI.
Le coordonnateur exécutif pour le Forum sur la gouvernance de l’internet des Nations Unies, M. Markus Kummer, a fait remarquer que « une bonne partie des discussions du FGI ont tendance à porter sur les facteurs internationaux de développement, mais les FGI nationaux et régionaux ont désormais un rôle encore plus important à jouer pour informer les FGI mondiaux. Le niveau international, a-t-il ajouté, ne peut être efficace sans une contribution et des accords au niveau national, ainsi que la participation et l’engagement de toutes les parties prenantes.
Le EA-IGF est un événement multi-partite qui est supporté par le projet Communiquer pour influer en Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest d’APC est constitue une collaboration entre APC et KICTANet. CICEWA soutient le FGI national comme forme de playdoyer, mené par le member d’APC KICTANet.
Le FGI-AE 2009 a pu avoir lieu grâce au Centre de recherches pour le développement international du Canada, l’Agence de coopération international du Japon, le ministère de l’Information et de la Communication du Kenya, la Commission des communications du Kenya, le Kenyan Network information Centre, l’AT&T, l’Association des fournisseurs de services de télécommunication du Kenya (TESPOK), l’AFRNIC, le Kenya ICT Board et le Centre for Global Communications (GLOCOM) de l’Université internationale du Japon.
Source : APC.org
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mardi 20 octobre 2009
Participation fructueuse de la Tunisie à l'ITU Telecom World 2009

El Hadj Gley, ministre des technologies de la communication, qui a conduit la délégation tunisienne, a donné une communication devant la session ministérielle de haut niveau consacrée à l'internet de demain et au développement des réseaux haut débit.
Le ministre a évoqué la politique volontariste de la Tunisie en matière de développement des TIC, ses performances et ses réalisations, notamment, en ce qui concerne la promotion de la connectivité et du développement des services et réseaux haut débit.
Le ministre a rappelé en particulier les réformes réglementaires, et les programmes et initiatives engagés en Tunisie pour favoriser le haut débit, considéré comme l'infrastructure des infrastructures, soutenir la multiplication du nombre des utilisateurs du réseau internet et introduire les baisses tarifaires nécessaires de manière à développer la culture numérique et fournir l'accès à l'internet à des prix abordables, en concrétisation des orientations fixées par le Chef de l'Etat dans ce domaine.
S'adressant à des chefs de grandes entreprises privées opérant dans le secteur des TIC à l'échelle mondiale, El Hadj Gley a mis en relief l'attractivité de l'environnement de l'investissement en Tunisie, soutenu par un cadre légal favorable, des parcs technologiques spécialisés dans le domaine des TIC, des ressources humaines hautement qualifiées, un cadre propice régissant le partenariat public-privé et des grands projets innovants qui ont vu le jour et d'autres en cours de réalisation.
En marge du forum, le ministre s'est entretenu avec plusieurs de ses homologues et a tenu une séance de travail avec John T. Chambers, président de la multinationale "CISCO." Cette séance a été axée sur les possibilités de développer davantage la coopération et le partenariat entre la Tunisie et cette firme internationale.
Le ministre s'est également entretenu avec Supachai Panitchpakdi, secrétaire général de la conférence des nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ce dernier a évoqué l'apport de la Tunisie dans la réussite des programmes initiés par la CNUCED en matière de la formation spécialisée dans la cybersécurité informatique en faveur des pays en voie de développement à travers l'agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), choisie par la CNUCED comme centre régional d'excellence.
Supachai Panitchpakdi a réitéré l'engagement de la CNUCED à contribuer au succès du forum technologique international "ICT 4 ALL forum-Tunis+4" qui se tiendra à Hammamet les 24 et 25 novembre 2009.
El Hadj Gley s'est également entretenu avec Hamadoun L. Touyré, secrétaire général de l'union internationale des télécommunications (UIT) sur les projets et activités susceptibles d'intensifier la coopération entre la Tunisie et cette institution internationale, notamment, dans le cadre des efforts déployés pour la mise en œuvre des recommandations et suivi des résultats du sommet mondial sur la société de l'information (Tunis 2005).
Source : TunisiaIT.com
lundi 19 octobre 2009
Panne d’internet au Niger : une faillite technique

Le SAT-3 n’atterrit pas directement au Niger qui n’a pas de côtes maritimes, mais il atterrit au Bénin, pays limitrophe par lequel le Niger s’est interconnecté et qui a évidemment été lui aussi affecté par cette rupture. Le Niger et ses voisins se retrouvent donc sans connexion et le Niger, assujetti au Bénin pour se reconnecter. En l’absence de renforts conséquents, les Nigériens sont pratiquement impuissants face à cette impasse – 70% de la bande passante du pays passe par le Bénin. Pourquoi le Niger se fie-t-il alors exclusivement au Bénin pour se connecter, alors qu’une solution satellitaire de rechange aurait pu minimiser la situation de rupture ?
La dépendance du Niger par rapport aux infrastructures béninoises peut être attribuée au fait que le Bénin, pays côtier, possède la fibre optique SAT-3 qui fournit la connexion haut débit du Niger, lui permettant ainsi de passer de 25Mb/S à 155Mb/S. Celle-ci est gérée par l’opérateur historique national, SONITEL et sans-elle, le Niger serait obligé d’avoir recours à des connexions satellitaires pour le moment pratiquement inexistantes et surtout, inabordables, et donc impensables comme système quotidien pour se connecter. Impuissant face à cette situation, c’est maintenant un jeu d’attente pour le Niger, pendant que le bateau câblier dépêché en mer par le Bénin et le consortium SAT-3 à partir de l’Afrique du Sud entreprend les réparations.
La leçon tirée de cette faillite technique
Bien que pour l’instant, le Niger doive attendre les réparations du câble – qui aux dernières nouvelles a été rétabli – nous pouvons espérer qu’une leçon aura au moins été tirée de cet incident technique ; « Cette rupture du câble a permis de se rendre compte de la vulnérabilité du dispositif de télécommunications au Niger. Il fait aussi ressortir l’importance de disposer d’un back up de rechange et surtout la nécessité de construire le tronçon fibre optique avec le Burkina Faso », explique M. Adamou Iro, expert juriste-manager en Technologies Informatiques & Télécoms à Niamey. Le SAT-3 est en effet le seul câble disponible pour se connecter à l’internet à grande vitesse. Les seules autres options possibles, si la SONITEL ne veut pas payer des sommes exorbitantes pour une connexion de rechange par satellite, seraient de trouver un accord avec les opérateurs télécoms des pays voisins sur des moyens alternatifs.
Présentement, la SONITEL n’a aucun plan d’urgence en place. Selon M. Iro, la raison pour laquelle la SONITEL ne dispose pas de ce type de plan est un problème de gestion interne et de ressources humaines. La SONITEL devrait normalement être sanctionnée par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARM) pour rupture de service public, puisqu’une solution de rechange ou une minimisation de la panne auraient raisonnablement dû être prévues – il est du devoir de l’ARM et du gouvernement de veiller à ce qu’un plan stratégique et un dispositif soient conçus et disponibles pour faire face à de telles situations. Le fait qu’une société de cette envergure n’ait rien de prévu en cas d’urgence reflète un manque de compétences et de ressources humaines ou tout au moins une responsabilité technique injustifiable.
Pourtant, les problèmes de connexion au Niger vont au-delà d’un câble brisé – en fait, presque 80% des communautés rurales au Niger n’ont toujours pas accès à des services de communications de base comme le mobile ou la téléphonie fixe, et donc encore moins à l’internet. Néanmoins, le taux du téléphone mobile est monté à 19,5% depuis 2005, où il était à 4,6% et le taux dans les zones rurales à peine desservies est monté de 1,4 à 12,9 % pour cette même période, selon l’Institut Nigérien de la Statistique (INS). Malgré ces avancées, la situation des télécommunications au Niger est loin d’être satisfaisante. Selon une recherche menée par M. Iro dans le cadre du projet Communiquer pour influer en Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest (CICEWA) pour l’Association pour le progrès des communications, des problèmes fondamentaux se trouvent au niveau de la Déclaration de Politique des télécommunications datant de 1999 et qui est aujourd’hui complètement dépassée quant aux objectifs que se sont assignés les pouvoirs publics dans le secteur. Ce qui a eu pour conséquence le timide développement du secteur dans le pays, avec notamment des infrastructures inadéquates ; le niveau des prix pratiqués par les opérateurs en sont le résultat.
Un pas vers l’action
Il est évident que des lacunes dans le secteur des télécommunications ont été constatées, mais curieusement, les réformes entamées en 1999 n’ont pas permis d’opérer les changements nécessaires. Pourquoi et à qui peut-on imputer ces manquements ? La réforme du secteur des télécommunications au Niger et surtout la privatisation de l’opérateur historique SONITEL ont été un échec. Dans un effort de modernisation des infrastructures dans le pays et de création d’un secteur sain dans un environnement concurrentiel, la SONITEL a entrepris un processus de réformes de plus de 13 milliards de Fcfa (29 millions de dollars US). Mais les infrastructures sont restées obsolètes et, comme l’explique M. Iro « la SONITEL a même résilié certains contrats avec ses fournisseurs à l’international comme les providers satellitaires qui auraient dû servir de solution de rechange au moment de la panne de la fibre optique SAT-3 ».
Douze ans après les réformes, la population nigérienne, l’État du Niger et le personnel de l’opérateur historique, se trouvent face à un constat d’échec qui aurait pu être évité, si tous les acteurs avaient joué leur rôle en toute responsabilité. Les plaintes, aussi bien des consommateurs que des pouvoirs publics, sur la privatisation de l’opérateur historique, reprochent au repreneur stratégique LAICO (l’organe qui a été mis en charge de privatiser et restructurer la SONATEL) de ne pas avoir respecté son cahier de charges. Beaucoup de zones, surtout en milieu rural, n’ont pas été couvertes ; les tarifs de communication n’ont pas baissé de façon significative et restent hors de la portée de la grande majorité des Nigériens. La réforme de libéralisation du secteur n’a pas pu véritablement instaurer la concurrence au profit du consommateur, et la télédensité est restée relativement faible.
Le Collectif des Syndicats du secteur des télécommunications qui n’entend pas rester muet face à cet état de fait a plusieurs fois tiré sur la sonnette d’alarme et a fini par conclure aussi sur l’échec de la réforme et surtout de la privatisation de la SONITEL. L’une des plus évidentes conclusions des Nigériens face à cette situation est que : La gestion des investissements actuellement réalisés ne tient compte ni des intérêts technologiques encore moins des intérêts économiques et financiers de l’État du Niger, des populations et du personnel de la SONITEL.
M. Iro écrit dans son rapport : « En effet ni l’Autorité de régulation, ni le ministère de la Communication n’a pris l’initiative d’élaborer et faire adopter les textes réglementaires d’application indispensables à la sanction effective des opérateurs qui ne respectent pas leurs cahiers de charges. C’est pourquoi à ce jour plusieurs mises en demeure adressées par l’Autorité de régulation aux différents opérateurs de télécommunications sont restées pratiquement sans effet et non suivies de sanction ». Si tel est le cas avec la concurrence et la régulation du secteur des télécommunications, il n’est donc pas surprenant que ces derniers n’aient pas non-plus pu prévoir comment minimiser la dépendance du pays aux infrastructures béninoises pour la connexion au haut débit en cas de panne
Cet article a été écrit dans le cadre du projet Communiquer pour influer en Afrique Centrale, de l’Est et de l’Ouest (CICEWA) par APC, afin de promouvoir le plaidoyer pour un accès abordable aux TICs pour tous. CICEWA cherche à définir les obstacles politiques qui préviennent un accès abordable à l’infrastructure des TIC en Afrique et à demander leur élimination afin de créer une plateforme solide pour la connectivité sous-régionale en Afrique de l’Est, de l’Ouest et Centrale.
source : APC.org
dimanche 18 octobre 2009
IBM développe un paquet d'applications en ligne pour l'Afrique

"Le nouveau paquet vise la popularité croissante des (mini-ordinateurs) à bas prix netbooks, pour rendre les logiciels IBM accessibles à un nouveau marché de masse en Afrique", est-il expliqué dans un communiqué.
"Les entreprises qui n'avaient pas les moyens de fournir des ordinateurs traditionnels à tous leurs employés peuvent maintenant utiliser n'importe quel type d'appareil et de logiciel bon marché pour permettre à leurs employés de travailler plus intelligemment sur divers appareils, quel que soit le niveau de l'infrastructure des communications", a précisé le groupe d'Armonk (Etat de New York, est des Etats-Unis).
Le programme "IBM Client for Smart Work" devrait à terme être également diffusé dans d'autres marchés émergents du monde. On y trouve un programme de courriel, un traitement de texte, un tableur et divers outils de communication et de socialisation.
Ces applications utilisent le système d'exploitation Ubuntu de la société sud-africaine Canonical, basé sur le logiciel libre et bon marché Linux.
IBM précise enfin que cette offre, à 10 dollars par mois par utilisateur selon le Wall Street Journal, revient moitié moins cher qu'une offre comparable de son grand rival Microsoft, qui depuis plusieurs années a entrepris de participer à l'équipement informatique en Afrique.
Source : AFP
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samedi 17 octobre 2009
Google Earth Outreach désormais disponible en Afrique de l’Est !

Les manifestations destinées aux ONG auront lieu le 30 octobre à Kampala, Ouganda, dans le cadre de la conférence AfricaGIS, et le 5 novembre à Nairobi, Kenya.
Le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire, pensez-y à l’avance ! Si vous souhaitez assister à la conférence à Kampala, inscrivez-vous sur la page Google Earth Outreach - Kampala NGO event ; et pour la manifestation de Nairobi, sur Google Earth Outreach - Nairobi event. Quelques jours après votre inscription, vous recevrez un email de confirmation.
Nous acceptons également les candidatures des personnes et organisations qui souhaitent devenir formateurs Google Earth et Maps et suivre notre programme Train the Trainers. Cet atelier de 2 jours vous permettra d’acquérir les connaissances et éléments nécessaires pour organiser votre propre atelier dans Google Earth et Maps. Pour participer à cet atelier à Nairobi, Kenya, les 2 et 3 novembre, veuillez vous inscrire ici.
Source : Google
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vendredi 16 octobre 2009
Gabon : Pas de grisaille dans le ciel Azur

Bizutage ou quiproquo ? L'information relayée ce 15 octobre par l'agence de presse Gabonews sur la suspension des services et prestations du nouvel arrivé des opérateurs de téléphonie mobile, Azur, a été formellement démentie par la direction générale de la société.
Le site d'information annonçait que le quatrième opérateur de téléphonie mobile du Gabon Azur serait sous le coup d’une suspension du ministère de la Communication «jusqu’à la mise en conformité avec la réglementation applicable à tous les opérateurs de téléphonie mobile au Gabon».
«C’est totalement faux !», rétorque le directeur général d’Usan-Gabon, Bruno Valat, expliquant qu’Azur disposait d’une licence «valable de plein droit depuis le 30 Juillet 2008 délivré par l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL)».
Acquise pour 11 milliards de francs CFA, la licence avait été soumise à un décret signé du défunt chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des Finances et du ministre de la Communication.
Monsieur Valat a affirmé n'avoir à ce jour «reçu aucune notification de la part de l’ARTEL», qui demeure par ailleurs le seul organe habilité à suspendre un opérateur de téléphonie mobile en vertu de la loi 31 qui autorise une mise en demeure de 45 jours pour corriger une dérive par rapport à la réglementation en vigueur.
Le directeur général d'Usan Gabon a notamment assuré que ses services fonctionnaient de manière optimale et que sa société avait rempli toutes les étapes de procédures contenues dans le cahier de charge émis par Artel pour l'obtention de sa licence.
Ils sont à cet effet soumis, comme les trois autres opérateurs du marché, à la nouvelle taxe de 10% du chiffre d’affaires mensuel destinée au financement d'une partie de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). «On a aucun passe droit de quoi que ce soit, nous sommes une entreprise citoyenne», a-t-il martelé.
Concernant l’interconnexion avec les autres opérateurs du secteur, monsieur Valat a assuré des bonnes relations avec ses concurrents pour l'établissement des accords nécessaires, par ailleurs déjà conclus avec Zain, alors que ces contrats d'interconnexion devraient être signé dans les jours à venir avec les autres opérateurs.
Bruno Valat a enfin annoncé qu'Usan Gabon avait été le plus gros investisseur privé de l’année 2009, avec une centaine d’employés embauchés et 70 entreprises contractuelles.
Source : Gaboneco
Photo : © gaboneco
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La TNT arrive à Libreville

La Télévision numérique terrestre (TNT) est arrivée le 9 octobre dernier au Gabon, qui devient ainsi le 4e pays d’Afrique après le Maroc, l’Afrique du Sud, et le Kenya, et le premier pays d'Afrique centrale à se doter de ce nouveau réseau.
La TNT doit permettre aux foyers gabonais d'être raccordés par une simple antenne «râteau», que possèdent déjà plus de 90% des foyers de Libreville, à une quarantaine de chaînes publiques ou privées, nationales ou internationales, payantes ou gratuites.
On estime à environ 300 000 le nombre de foyers au Gabon, dont près de 140 000 à Libreville. Ce sont donc près de la moitié des foyers gabonais qui ont d'ores et déjà accès à ce nouveau service, dont la «démocratisation» au niveau mondial est prévu d’ici 2015.
Le procédé de la TNT permet de recevoir toutes les chaînes avec un son stéréo et une image de
qualité numérique.
Le nombre de fréquences radio permettant de diffuser des chaînes de télévision est physiquement
limité. La diffusion d’une chaîne en analogique nécessite l’utilisation d’une fréquence (canal UHF ou
VHF), alors que la TNT permet de diffuser six à dix chaines sur un même canal UHF et avec une
meilleure qualité. «C’est la raison principale pour laquelle l’Amérique, l’Asie et l’Europe sont passées à la TNT», expliquent l'opérateur africain de la TNT.
TNT Africa a adapté son offre à la configuration du marché local, où malgré la grosse demande de Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), les foyers n'ont pas toujours les moyens de budgétiser de telles dépenses.
Il propose à cet effet des bouquets a la portée de toutes les catégories sociales, allant de 1 500 francs CFA par mois à 2 500 francs CFA. On retrouve ainsi des bouquets «informations généralistes» comprenant 5 chaînes d'information pour 2000 francs CFA par mois, des bouquets proposant deux chaines musicales pour 1 500 francs CFA ou encore un bouquet «Mbolo» à 2500 francs CFA comprenant un assortiment de 14 chaînes internationales. Les chaînes gabonaises sont diffusées en clair et accessibles gratuitement pour toutes les populations et le décodeur est vendu à 50 000 francs CFA.
«Sur le plan social, l’Etat gabonais gagne deux choses principalement : vous disposez des anciennes chaînes dans une qualité bien meilleure et ensuite, grâce au bouquet que nous offrons, vous disposez des chaînes internationales payantes à moindre coût», a expliqué le représentant de TNT Africa, Morgan Juteau.
L'arrivée de la TNT devrait avoir de nombreuses retombées socio économiques positives pour le Gabon, à commencer par la démocratisation de l'accès à des programmes télévisés de qualité, la promotion de l’arrivée de nouveaux opérateurs télécom, de
nouvelles technologies et de nouveaux services par la libération des fréquences UHF , ou encore la diminution de la «pollution visuelle» de la ville grâce à l’harmonisation de l’espace urbain par la réduction du nombre de pylônes et des champs d’antennes.
Source : Gaboneco
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jeudi 15 octobre 2009
Azur prend ses marques chez Laure Gondjout au Gabon

Après son lancement officiel le 8 octobre dernier, le 4e opérateur de téléphonie mobile, Azur, a été reçu par le ministre de la Communication, Laure Olga Goundjout, le 12 octobre dernier pour prendre ses repères avec l'architecture du secteur gabonais des télécommunications.
Le directeur général d'Usan Gabon, maison mère de la marque Azur, Bruno Valat, et le ministre de la Communication ont abordé les perspectives de développement de l'entreprise sur le marché gabonais et le cadre juridique qui réglemente ce secteur d'activité.
«Je suis arrivé ici à la mi-août, donc je voulais me présenter officiellement à madame le ministre et également lui faire part de notre ouverture commerciale qui a eu lieu jeudi dernier, lui présenter notre offre, notre entreprise Usan Gabon et sa marque Azur», a rapporté monsieur Valat.
Il s'agissait également de «parler de nos actionnaires qui sont des investisseurs internationaux et recevoir de sa part l’ensemble des lois et textes réglementaires liés au Gabon», a-t-il ajouté.
«On abordé les aspects liés à la licence, au cahier des charges, aux dernières décisions du régulateurs», a poursuivi le directeur général d'Usan Gabon.
Azur Gabon avait annoncé le 8 octobre dernier à Libreville le lancement des activités de son réseau GSM, devenant ainsi le 4e opérateur de téléphonie mobile du pays sous la marque Azur. L'opérateur a misé sur la compétitivité pour s’imposer sur le marché étroit du GSM au Gabon, avec des coûts de communication défiants toute concurrence.
Avec une couverture totale du territoire gabonais qui ne sera effective qu'en 2010, Azur espère à court terme 30 000 abonnés pour atteindre et dépasser les 100 000 abonnés à plus long terme, soit entre 5 et 10% de parts de marché gabonais, estimé à 1,3 million d'abonnés et actuellement dominé par Zain (58%) devant Libertis (34%) et Moov (8%).
Azur Gabon est une marque du Groupe international Bintel, fournisseur de téléphonie mobile basé à Barein, dans les Émirats arabes unis. Le groupe est aussi présent au Moyen-orient et en Centrafrique. Avec un capital de 50 000 000 de dollars américains, le réseau de la nouvelle compagnie a une capacité de 100 000 abonnés.
Source : Gaboneco
Photo : © gaboneco
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